Bonjour à toutes et à tous,
Je m'appelle Bruno Jean PALARD, j'ai 45 ans passés, suis papa de 7
enfants (1 fille et 6 garçons) et habite à Toulouse avec les 4 plus
jeunes et leur maman Valérie, que j'appelle "ma femme" quand elle
m'appelle "mon homme".
A l'exception de Thomas (né le 18/07/2008), Alice (2000), Nathanaël
(1983), Nils (1987), Simon (1999) et Lucas (2004) sont toutes et tous
allés à l'école (Montessori, Freinet, Cousinet, publique ou privée) au
collège et au lycée pour les aînés, sauf Dorian (1986), décédé à 23
jours.
Leurs scolarités ont toujours été accompagnées d'une "instruction en famille".
A moins que ce ne soit l'inverse?
Car je suis formel: toutes et tous ont, entre autres connaissances,
appris à lire, écrire et compter par eux-mêmes et l'enseignement
magistral dont l'école a tenté de les "remplir" n'y est pour rien, bien
au contraire.
En fait, le "système éducatif" a toujours ignoré, en les niant parfois,
ce qu'étaient et qui étaient nos enfants, les enfants et, en fin de
compte, "l'enfant" tout court.
En prétendant savoir mieux que quiconque - et surtout mieux que
l'enfant lui-même - ce qui est "bon pour lui" et en tentant de
l'imposer au plus grand nombre, à la "masse".
Ce qui revient à baîllonner cet enfant par crainte profonde qu' un jour
ou l'autre, il remette l'adulte en cause trop douloureusement pour ce
dernier.
Il y a près d'un siècle, Freud affirmait qu'il y avait 3 "impossibles": éduquer, soigner et gouverner les peuples.
Malgré cette affirmation souvent mal comprise par eux, certains font ce
choix singulier et parfois questionnant (en début de carrière surtout)
de se mettre au service de l'autre en faisant métier du premier
"impossible" qui nous intéresse: éduquer.
Ce sont les enseignants, les éducateurs.
Malgré cette affirmation souvent impensable par eux, certains assument
ce choix singulier et régulièrement questionné de se mettre "au travail
avec l'autre", de mieux vivre ainsi, car l'affectif y est cette fois le
bienvenu, ce premier impossible qui nous intéresse: éduquer.
Ce sont les parents.
Pour un enfant, ses parents sont les seuls adultes sur lesquels,
spontanément, il désirera s'appuyer quelque temps pour s'élever.
Quand les parents sont suffisamment confiants en eux-mêmes, l'enfant exprime et vit son désir, il s'élève alors par lui-même.
Aujourd'hui, je remercie du fond du coeur mes propres parents d'avoir été suffisamment confiants en eux-mêmes.
Demain, ce seront peut-être nos enfants qui feront de même.
BJP
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