Voila cela fait 3 mois que nous pratiquons l’IEF, choisie en désespoir après des épreuves très difficiles subies au sein d’une école qui se refuse à accueillir des enfants extraordinaires. Mon fils était très bien perçu par ses camarades ainsi que par leurs familles. Mais le temps passe et malgré ma volonté de tout faire pour préserver les liens qui l’unissait à ses copains, je sens bien que l’éloignement tend à l’exclure d’une vie sociale à laquelle il aurait dû avoir droit.
Des lois nous donnent des droits, mais lorsqu’au sein d’une institution vous vous trouvez confronté à des personnes qui vous les refusent, tout et perdu. Pratiquant l’IEF, je sais que nous allons subir des contrôles de l’E.N. qui peut contraindre au retour à l’école. Je sais aussi que pour mon fils ne risque rien.
Mais cette E.N. toute puissante qui a tant de pouvoir fait bien des malheurs entre les enfants IEF qu’elle voudrait remettre sur les bancs de l’école et ces enfants qu’elle refuse.
En ce moment j’avoue que mon moral n’est pas haut, mon fils réclame ses amis qui non pas beaucoup de temps à lui accorder : entre école et activités. Il l’oubli tout doucement. C’est bien normal. Je leur suis reconnaissante de tout ce qu’ils lui ont apporté. Mais je me demande se qu’il va devenir maintenant, des amitiés comme celles là ont bien du mal à se forger lorsqu’on est différent et que l’on grandi.