un lundi matin, je reçois un coup de fil pour m'annoncer la confirmation de la visite d'un inspecteur d'académie, pour le vendredi de la meme semaine. Aie, aie, aie, terreur en vue, je n'ai pas encore trouvé le rythme, pas de bons support pour l'enseignement, et j'essaie surtout de leur redonner confiance en eux. J'ai quatre garçons, trois désco officielement, un en cour de ...Donc plusieurs niveaux à gérer. Dur!!!Le mercredi, je reçoit la lettre qui me signale ce rendez-vous, à la maison( nous sommes en traveaux), et l'arrivée, non seulement d'un inspecteur, mais de deux conseillers pédagogiques en plus. Inutile d'expliquer l'état nerveux!!! Bref, je prépare une défence digne d'un avocat, prète à me battre bec et ongles( j'ai l'habitude), mais extérieurement calme et accessible à la discution! Le jour fatidique arrive. La maison aussi propre que possible, nous impécables. Ces messieurs arrivent en complets vestons et se font recevoir par nos oies... Ca commençait très fort. Là je suis tombée de haut. Je me préparais à un combat et ils ont été gentils, compréhensifs et meme aidant. L'inspecteur m'a demandé le pourquoi de ma désco, les projets pour l'avenir, le programme que je suivais, tout en me disant qu'il n'y avait aucune obligation de suivre le programme del'en, que c'était simplement plus facile et que cela permettait une resco éventuelle. Je lui ai parler des lacunes des enfants, que je n'avais pas eut le temps de combler, il m'a répondu que le but n'était pas de refuser ce type d'enseignement et que ses collègues étaient là pour me permettre de savoir où les garçons peinaient.la matinée s'est déroulée dans le dialogue et dans l'aide. Je sais que ce n'est pas partout pareil, aussi je crois important de dire quand cela se passe bien, pour encourager ceux qui n'ont pas encore vu d'inspecteur, ne pas etre agressif, ne pas attaquer, faire dans les regles et etre humble. Après tout le seul but est que nos zouzous soient bien! Cela vaut un peu de diplomatie. Mais en cas d'attaque, ne pas se laisser faire, pour la meme raison sus-nommée. Voilà un témoignage long mais, je pense necessaire...