Les enquêtes sociales

Bonjour, C'est très curieux, cette enquête sociale qui nous attend dès demain après-midi, après tout juste 2 semaines de descolarisation! Si la bonne santé mentale et physique des enfants me semble justifier cette intervention, je ne parviens à préciser comment intervenir pour ma part efficacement. Entre le trop (colère devant tous les stigmates imposés à nos enfants par l'école, et l'impossibilité de communiquer avec les enseignants), et le pas assez (rester "dans le vague", au risque de paraître mystérieux, ce que que je souhaite pas)...
A coup sûr, la desco ne plaît pas!
Merci pour les petites expériences utiles de votre côté!!

Bonjour,

Il ne s'agit pas d'une enquête sociale à proprement parler, puisque cette enquête n'a pas grand-chose de commun avec l'enquête sociale effectuée dans le cadre de l'Aide Sociale à l'Enfance. Il me paraît important que les familles connaissent bien l'objet de cette enquête (1er alinéa de l'article L131-10 du code de l'éducation) qui a pour objet :
- faire connaître les raisons du choix de non-scolarisation (vérifier que ce choix n'est pas en lien avec une appartenance sectaire ou dans un but de maltraitance infantile) ;
- de vérifier que l'enfant a bien accès à l'instruction (qu'il n'est pas enfermé dans un placard ou dans une secte, coupé du monde et de ses droits).

Il arrive que le personnel chargé de faire cette enquête ne soit pas bien formé à la spécificité de cette enquête et la confonde avec une enquête sociale de type ASE/PMI. Il appartient aux familles de recadrer l'objet de l'enquête afin qu'elle ne soit pas plus intrusive que ce qui est prévu par la loi : il ne s'agit pas de vérifier les revenus de la familles, les diplômes des parents, de visiter l'intégralité du logement, ni de vérifier la santé de l'enfant ou de remettre en cause les choix éducatifs des parents.

Je te remercie pour ta réponse, et les précisions concernant l'objet de l'enquête ! A bientôt , Ch.

la notre a eu lieu par téléphone

le maire nous connaissait un peu, car nous sommes les locataires de la... maison de fonction de l'école

et oui la commune loue cette maison à des particuliers car la prof ne s'en sert pas

donc il savait que nous pratiquons l'ief, il voit souvent nos gosses jouer dehors et leur parle de temps en temps
du coup il sait que nous ne sommes pas une secte, il voit que les gosses sont comme tous les autres enfants de leurs âges, etc
il s'est pas pris le chou, il m'a appelé et ça a duré 2mn...

et depuis septembre on n'a pas eu de retour.
En octobre l'inspection m'a écrit pour me dire que nous serions contrôlés... on attend encore

voilà pour nous

Nous aussi, habitant dans un petit village (qui plus est juste en face de chez le maire), nous n'avons pas eu de visite "sociale" ! En fait, Maman l'a croisé pendant des courses, et il a dit qu'il voyait qu'on allait bien, qu'il avait reçu notre courrier, et qu'il nous faisait confiance .
On est quand même passés à la mairie, et quelque temps après, la secrétaire a juste appelé parce qu'elle nous demandait le "motif" de notre IEF .

Message de ValérieJ.

Je suis la maman de AnneJ. et je tempère un peu ses propos: en fait, nous habitons effectivement un petit village et nous connaissons très bien le Maire (qui n'est pas pour autant un ami proche) et le personnel de son secrétariat.
Le courrier envoyé à l'IA n'est pas un courrier de complaisance contrairement à ce que pourrait laisser penser le message de ma douce et tendre fille puisque Monsieur le Maire connait nos enfants et notre investissement dans leur éducation. C'est un sujet que nous avons abordé avec lui à l'occasion de visites qu'il a effectuées à la maison. Il a ainsi pu se rendre compte de l'espace et du temps accordé à "l'étude". Et nul doute que s'il avait eu le moindre soupçon de dérive sectaire ou de non-instruction envers nos enfants, il l'aurait signalé...
Il a lui-même employé le terme de confiance, ce qui prouve que des instances administratives peuvent faire preuve d'ouverture d'esprit. C'est plutôt rassurant...