adaption de l'enfant à l'école après l'IEF

voilà, je pars du principe que ma fille n'ira pas à l'école maternelle, et peut être, si le désir se fait sentir des deux côtés (du notre comme du sien), pas en primaire non plus (pour la suite nous verrons au moment voulu)...
mais imaginons qu'un jour on ne puisse plus assurer l'IEF, et qu'on se retrouve dans l'obligation de la scolariser alors qu'elle n'en a pas émis le souhait, ou alors que tout bonnement elle veuille aller à l'école... va t elle arriver à s'intégrer? non pas aux autres enfants mais aux rythmes et aux attentes scolaires? ne sera t elle pas en souffrance "à cause" de nos choix, à nous parents?

thiementine a écrit:

ne sera t elle pas en souffrance "à cause" de nos choix, à nous parents?

C'est une question fréquente, et je pense qu'elle ne se pose pas, ou alors qu'il faut la poser également lorsque les parents décident de scolariser dès l'âge de 2 ou 3 ans ou 6 ans : l'enfant ne va-t-il pas être en souffrance à cause du choix des parents de le scolariser ? L'enfant va-t-il s'adapter aux rythmes et aux attentes de l'école ? Et s'il doit être déscolarisé plus tard, l'enfant va-t-il s'adapter à l'instruction et à la vie hors des murs de l'école ?
Pourquoi la question de l'adaptabilité de l'enfant et de sa souffrance ne se pose-t-elle que lorsque les parents envisagent la non-scolarisation (qui reste dans la continuité de la vie de l'enfant) et non lorsque les parents envisagent la scolarisation (qui représente une fracture dans son mode de vie et d'apprentissage) ?
La question du bien-être de l'enfant devrait se poser à chaque choix concernant la vie de l'enfant, et non seulement lorsqu'un choix est différent de l'habitude sociale (elle-même n'étant devenue une "habitude" que depuis quelques décennies, même pas 150 ans !).

C'est pas faux... merci de ta réponse! c'est vrai qu'on est quand même bien conditionné...