Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 Ma fille en échec à l'école

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Eliah




Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 28/05/2013

Ma fille en échec à l'école Empty
MessageSujet: Ma fille en échec à l'école   Ma fille en échec à l'école EmptyMar 28 Mai - 12:14

Bonjour,

Je viens sur ce forum dans l'espoir d'obtenir des réponses concrètes sur mes projets d'IEF.

Tout d'abord, je vous expose la situation:

Ma fille a toujours montré des difficultés à s'intégrer au rythme scolaire "normal" dès la maternelle, son manque d'intérêt pour l'école s'est fait immédiatement ressentir.
Sa primaire jusqu'en CE2 a été marqué par l'absence de ses maitresses sans cesse remplacées, ce qui n'arrangeait guère les choses.

Il y a 2 ans, nous avons déménagé et elle a du intégrer un ZEP. Dès les premiers jours, ma fille s'est renfermée, refusant de parler aux autres enfants (seule à la récréation) et prêtant peu d’intérêt au cours.
La maitresse m'a d'ailleurs contacté visiblement inquiète de l'attitude de Eliah.

La psychologue de l'école a fait réalisé un bilan psychologique à ma fille (en 2011) nommé WISC-IV, Dessin de famille, Figure de Rey.
Suite au résultat il a été constaté que Eliah n'a pas appétence, qu'il faut souvent la ramener à l'activité et l'appeler à répondre ou à compléter ses réponses parfois, je cite, très déroutantes.
Bref, le QI total de l'époque se situait à 53 sachant que l'intervalle de confiance se situe entre 49 et 62.

En conclusion d'après la psychologue, Eliah garde une attitude très désinvestie par rapport à toute activité intellectuelle. Les résultats très faibles à trois des indices, sont inquiétants.
On ne perçoit pas de mouvement d'appropriation, de dynamique ou de plaisir à penser. On pourrait émettre même l'hypothèse d'un évitement actif.
Les processus intellectuels de catégorisation, de comparaison, de déduction ou d'induction ne semblent pas installés.

Eliah est depuis 2 ans suivie au CAPP à ma demande car c'est une enfant qui a toujours fait preuve d'un très grand manque de confiance en elle, se dévalorisant souvent et étant très en demande de soutien (auprès de moi comme auprès de ses soeurs), elle ne regarde jamais la télé, son unique intérêt est de sortir dehors, se balader.

J'avoue qu'au sein de l'équipe psychologique, comme au sein de l'équipe pédagogique les choses semblent pessimistes, et le pire de tout sans solution proposée.

A ma propre initiative, j'ai demandé à faire divers bilans auprès d'un spécialiste (à Debré et à Necker).
J'ai obtenu un rdv avec le professeur Golse spécialisé en pédopsychiatrie à Necker, mais lors du 1er rdv, ce dernier nous a dit ne pas comprendre pourquoi il devrait "s'occuper" d'Eliah étant donné que c'est le rôle du CAPP dans lequel elle est suivie qui doit réaliser ces derniers ayant les compétences et budget pour cela.

Je reste, à ce jour, sans possibilité de faire de bilans pour ma fille sous prétexte de "conflits" entre administrations !

Aujourd'hui, je me sens dans une impasse, l'école est incompétente considérant que Eliah doit redoubler car très en retard et en plus être accompagnée l'année prochaine d'une AVS, ce que Eliah, très sensible du regard des autres enfants, n'assume pas du tout (elle redoublera son CM2).

J'envisage l'IEF pour aider ma fille et surtout ne plus la voir "naviguer en eaux troubles" sous prétexte qu'elle ne suit pas à la même allure que celles des autres enfants.
Aujourd(hui, chaque fois qu'elle lève le doigt parce qu'elle ne comprend pas, son maitre feint de ne pas la voir, d'après ses propres dires.

L'éducation a ses limites et l'école de ma fille l'a encore une fois prouvée.

Ce que je ne tolère pas c'est que uniquement parce qu'elle "n'imprime" pas aussi vite que les autres ou ne trouve pas d'intérêt au cours, ce soit elle qui doive se remettre en question et s'adapter !

Ma fille étant très angoissée d'aller à l'école me demande aujourd'hui de l'y accompagner tous les matins alors qu'avant elle y allait seule !

Je ne vous demande pas de solution miracle, je me doute que mon cas est un cas parmi tant d'autres mais si vous êtes ou avez été dans un cas similaire et que votre enfant s'en est sorti grâce à l'IEF merci de m'en tenir informée.

J'ai un peu peur de l'aspect fusionnel. Eliah est très collée à moi alors est-ce que l'enseignement dispensé par moi ne serait pas néfaste pour elle ?

Quelle pédagogie serait la mieux adaptée au profil de Eliah ?

Quelle démarche administrative dois-je effectuer si je décide dès septembre prochain de lui enseigner ?

Je sais que j'opterai pour les cours par correspondance, serais-je soumise aux fameux contrôles de l'inspection ?

Merci infiniment de votre intérêt.

Wink





Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Ma fille en échec à l'école Empty
MessageSujet: Re: Ma fille en échec à l'école   Ma fille en échec à l'école EmptyMar 28 Mai - 15:43

Bonjour,

En avant propos, il me parait que Eliah a bénéficié de beaucoup d'attentions et d'efforts de la part de sa mère et je vous en félicite.

Eliah a écrit:
Je reste, à ce jour, sans possibilité de faire de bilans pour ma fille sous prétexte de "conflits" entre administrations !
Mon ressenti est que votre dynamisme finit par lasser ... manifestement vos interlocuteurs ne voient pas de solution évidente. Dès lors, en les interpelant, vous les mettez en difficulté.

Eliah a écrit:
Aujourd'hui, je me sens dans une impasse, l'école est incompétente considérant que Eliah doit redoubler car très en retard et en plus être accompagnée l'année prochaine d'une AVS, ce que Eliah, très sensible du regard des autres enfants, n'assume pas du tout (elle redoublera son CM2).
Disons qu'à ce stade l'école propose un redoublement (pragmatique !), et comme solution pour l'avenir une A.V.S.
Cela traduit probablement un retard considérable, j'imagine que les maths doivent poser problème au regard du diagnostic cognitif invoqué.
Vous, cette solution ne vous satisfait pas, et vous semblez ne plus trop espérer dans l'école de la république pour Eliah.

Eliah a écrit:
J'envisage l'IEF pour aider ma fille et surtout ne plus la voir "naviguer en eaux troubles" sous prétexte qu'elle ne suit pas à la même allure que celles des autres enfants.
Aujourd(hui, chaque fois qu'elle lève le doigt parce qu'elle ne comprend pas, son maitre feint de ne pas la voir, d'après ses propres dires.

L'éducation a ses limites et l'école de ma fille l'a encore une fois prouvée.

Ce que je ne tolère pas c'est que uniquement parce qu'elle "n'imprime" pas aussi vite que les autres ou ne trouve pas d'intérêt au cours, ce soit elle qui doive se remettre en question et s'adapter !
Mais c'est hélas le principe général de l'Education Nationale, dont la stratégie pédagogique est prévue pour un enfant statistique moyen, et il appartient en effet aux enfants de s'adapter à ce système, bien incapable de s'adapter à un enfant en particulier, et n'en aillant d'ailleurs pas la volonté.


Eliah a écrit:
Ma fille étant très angoissée d'aller à l'école me demande aujourd'hui de l'y accompagner tous les matins alors qu'avant elle y allait seule !
Elle exprime, vous le comprenez je suppose, un besoin de soutien.


Eliah a écrit:
J'ai un peu peur de l'aspect fusionnel. Eliah est très collée à moi alors est-ce que l'enseignement dispensé par moi ne serait pas néfaste pour elle ?
La chirurgie fait des miracles aujourd'hui ... Plus sérieusement, d'un enfant vers un adulte, on parlera de dépendance plutôt que de fusion. Mais pour répondre à votre soucis, non, vous ne l'empêcherez pas de maturer en la gardant près de vous, et on s'émancipe autant par opposition que par intégration.

Eliah a écrit:
Quelle pédagogie serait la mieux adaptée au profil de Eliah ?
Une pédagogie qui prenne pleinement en compte ses gouts et ses difficultés spécifiques. Les bilans dont vous disposez peuvent déjà orienter vers certains ateliers. Il convient de stimuler là où un retard en développement est constaté, sous la forme correspondant le mieux aux goûts ...

Eliah a écrit:
Quelle démarche administrative dois-je effectuer si je décide dès septembre prochain de lui enseigner ?
Simplement deux déclarations bien décrites sur ce forum.

Eliah a écrit:
Je sais que j'opterai pour les cours par correspondance, serais-je soumise aux fameux contrôles de l'inspection ?
Oui, mais c'est en général un détail, encore que votre démarche sera perçue par l'administration comme une remise en cause, et que vous risquez en conséquence de subir quelques critiques.

Je pense que dans la situation dans laquelle est Eliah, une déscolarisation comporterait davantage d'opportunités que de risques. Je parlerais de chance pour elle ; mais aventure conviendrait mieux, pour vous deux.
Il serait toujours temps d'en tirer un bilan un an après.

Revenir en haut Aller en bas
Eliah




Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 28/05/2013

Ma fille en échec à l'école Empty
MessageSujet: Re: Ma fille en échec à l'école   Ma fille en échec à l'école EmptyMar 28 Mai - 16:10

Merci infiniment de votre promptitude et surtout de votre patience !

Effectivement Eliah a du retard dans toutes les matières, c'est d'ailleurs pour cela que je me demande quelle pédagogie serait la plus adaptée pour elle.

Mon frère, instituteur spécialisé, m'a confirmé après être resté un petit moment avec Eliah qu'elle avait actuellement en terme de niveau référant au cursus national un niveau CE2 !!! Alors qu'elle est en CM2.

Devrais-je ne pas tenir compte du programme de CM2 et entamer une instruction à partir du CE2 (les bases) ou ne pas dévier du programme de peur qu'elle ne puisse rendre ses devoirs ???? (au programme CM2 des cours par correspondance)

Je me pose cette question car en allant sur des sites sur l'IEF, j'ai pu lire que les contrôles de l'Inspection avaient comme objectif principal de vérifier que c'est l'enfant qui fait bien lui même ses "devoirs" à rendre (la confiance règne..^^) non pas les parents !

Vous dites que si je prends l'option des cours pas correspondance, ma démarche sera mal vue alors que ma fille sera inscrite par l'organisme auprès de l'Inspection Académique ? Je pensais que cette démarche était justement la plus "diplomate".

Donc, qu'elle soit ou non inscrite aux cours par correspondance (type CNED) ne nous permettra pas d'être tranquille dans notre apprentissage ?

Faut-il être membre d'une association telle que LAIA pour bénéficier d'une aide juridique ou soutien en cas de problème ?

Où puis-je me procurer des renseignements et conseils sur les diverses méthodes pédagogiques qui ont fait leur preuve au sein de l'IEF ?

Merci.







Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Ma fille en échec à l'école Empty
MessageSujet: Re: Ma fille en échec à l'école   Ma fille en échec à l'école EmptyMar 28 Mai - 17:01

Bonjour,

Eliah a écrit:
Effectivement Eliah a du retard dans toutes les matières, c'est d'ailleurs pour cela que je me demande quelle pédagogie serait la plus adaptée pour elle.

Mon frère, instituteur spécialisé, m'a confirmé après être resté un petit moment avec Eliah qu'elle avait actuellement en terme de niveau référant au cursus national un niveau CE2 !!! Alors qu'elle est en CM2.

Devrais-je ne pas tenir compte du programme de CM2 et entamer une instruction à partir du CE2 (les bases) ou ne pas dévier du programme de peur qu'elle ne puisse rendre ses devoirs ???? (au programme CM2 des cours par correspondance)
Si elle a vraiment un niveau CE2 avec le diagnostic cognitif proposé, tous les espoirs sont permis, car une simple faible appétence à l'environnement scolaire peut provoquer bien pire !

Sur la stratégie pédagogique à mettre en place. Si vous optez pour l'instruction à domicile, la seule obligation qui vous incombe est de mettre en place une pédagogie visant à l'obtention du socle de connaissances à 16 ans.
A partir de là, vous faites ce que vous voulez. Idéalement, il faudrait reprendre, en particulier en maths, au niveau CE2, et commencer par combler toute lacune repérée. Une fois le niveau réintégré et les lacunes comblées, en IEF, on peut sans forcer aller nettement plus vite que l'E.N., c'est particulièrement vrai s'il n'y a pas de problème cognitif avéré. Sinon, il convient de prendre le temps de contourner le problème, tout en essayant de le traiter par ailleurs.
Evidemment, si vous faites usage de cours par correspondance, vous serez limitée par le programme de l'organisme de formation. L'idéal est de se faire son propre programme, quand on peut...


Eliah a écrit:
Je me pose cette question car en allant sur des sites sur l'IEF, j'ai pu lire que les contrôles de l'Inspection avaient comme objectif principal de vérifier que c'est l'enfant qui fait bien lui même ses "devoirs" à rendre (la confiance règne..^^) non pas les parents !
Heu, moi ça ne me choque pas. Peut-être parce que je me souviens que si l'école est devenue obligatoire, c'était pour éviter le travail aux enfants ...

Eliah a écrit:
Vous dites que si je prends l'option des cours pas correspondance, ma démarche sera mal vue alors que ma fille sera inscrite par l'organisme auprès de l'Inspection Académique ? Je pensais que cette démarche était justement la plus "diplomate".

Donc, qu'elle soit ou non inscrite aux cours par correspondance (type CNED) ne nous permettra pas d'être tranquille dans notre apprentissage ?
Non, ce que je voulais exprimer, c'est que si vous semblez mettre en cause l'E.N. dans votre choix d'instruction à domicile, ou qu'ils l'interprètent en ce sens, ils sont parfois mauvais joueurs. (genre, vous accuser, après quelques mois, d'être à l'origine du retard scolaire de votre fille !) Mais ce n'est qu'anecdote, ce n'est qu'un contrôle annuel, en rien un critère à prendre en compte sur un choix d'instruction à domicile !

Eliah a écrit:
Faut-il être membre d'une association telle que LAIA pour bénéficier d'une aide juridique ou soutien en cas de problème ?
En effet, les associations fournissent du conseil en matière juridique. Mais heureusement, la plupart des familles qui instruisent à domicile n'en ont jamais besoin !

Eliah a écrit:
Où puis-je me procurer des renseignements et conseils sur les diverses méthodes pédagogiques qui ont fait leur preuve au sein de l'IEF ?
Ce forum doit présenter un certain nombre de pratiques, la gamme est large. Mais chaque enfant est unique, et c'est la méthode qui lui convient qu'il nous faut trouver.
Les méthodes qui ont fait leur preuve ? Attention, patience, amour, persévérance ... Après, la technique est un plus, en particulier pour faire face à des difficultés précises en matière cognitive.









Revenir en haut Aller en bas
Eliah




Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 28/05/2013

Ma fille en échec à l'école Empty
MessageSujet: Re: Ma fille en échec à l'école   Ma fille en échec à l'école EmptyMar 28 Mai - 17:16

Merci encore pour ces précieux renseignements.
Revenir en haut Aller en bas
chris83




Nombre de messages : 15
Date d'inscription : 11/10/2012

Ma fille en échec à l'école Empty
MessageSujet: Re: Ma fille en échec à l'école   Ma fille en échec à l'école EmptyMar 28 Mai - 18:13

J'ai déscolarisé mon fils il y a maintenant 1 an. Il avait pris du retard en français et l'année de 6ème s'annonçait difficile, notamment en anglais. Il est dyslexique et dysorthographique. Je n'étais pas sûr de moi au début. Je ne savais pas si cela allait lui être bénéfique. J'étais angoissée de ce tête à tête. Il était très conflictuel avec moi. Finalement je me suis lancée et j'en suis ravie, il écoute bien, est gentil avec moi pendant les cours. On a bien avancé. Par contre j'ai été avec lui pour les cours à chaque seconde. Il n'a pas gagné en autonomie ! On a pris les cours du CNED, cela me rassure. Pour un enfant qui a des difficultés, pourquoi pas l'IEF en effet. Par contre il faut être là tout le temps. Une année ce n'est jamais perdue. Vous pouvez très bien reprendre le niveau actuel, CM2, et adapter. L'EN de toute façon ne fera pas mieux que vous avec un enfant ayant des difficultés.Qu'ils ne viennent pas dire le contraire puisqu'ils ne sont pas arrivés avec votre enfant et pourtant ils l'ont eu des années !!! Tant qu'elle progresse, c'est le principal. Courage
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Ma fille en échec à l'école Empty
MessageSujet: Re: Ma fille en échec à l'école   Ma fille en échec à l'école Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Ma fille en échec à l'école
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» echec scolaire
» Cours Ker Lann
» descolarisé ma fille de 3 ans
» maman d'une petite fille de 4 ans
» jeune fille au pair

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: L'IEF : pour qui, pourquoi, comment ? :: Qui peut pratiquer l'IEF ?-
Sauter vers: