Bonjour,
Après avoir parcouru l’ensemble du forum où il est question de la visite de l’IA, qui au
passage est formidable et aussi est une source de témoignages très
intéressants. Je viens poster notre témoignage à ce sujet et faire le constat
que nous avons réagit trop tard…
En effet notre fille de 9 ans est déscolarisée de puis
mi-novembre 2009 (en classe de CE2), après avoir fait les démarches légales,
nous nous attendions à la visite de l’IA dans les mois suivants. Je dis
‘’réagir trop tard’’ car nous avons adhéré à l’association LAIA quelque jours
avant cette visite.
Et n’avons pas eu le temps de nous préparer correctement à
cette visite. L’IA est venue accompagnée d’une psychologue. De notre coté nous
étions les deux parents présent avec notre fille. Dans un premier temps nous
avons discuté du pourquoi de notre choix de déscolarisation et brièvement
regardée les supports (cahier CE2 Hatier et CE2 Nathan pour les supports de
base) que nous utilisions. Nous faisant l’éloge de l’école en abordant le
sempiternel sujet de la sociabilisassions… Nous demandant d’ailleurs si notre
fille rencontrait des enfants, ou avait des activités sportive collective…
Sur
ce plan là, nous leur avons informés qu’elle voyait souvent les enfants de nos
amis, et que nous étions en train de mettre en place de future relations par le
biais de l’association LIAI. Mais elles n’ont pas eu l’air trop convaincu, nous
suggérant un retour possible sur nos choix pour la possibilité prochaine de
rescolariser notre fille.
Ensuite elles nous on proposées une évaluation sous cette
forme : « Maintenant nous allons procéder à une petite
évaluation… ». La psychologue à demandée expressément que cette évaluation
se fasse dans autre pièce seule avec notre fille, demande que nous avons acceptée
par manque de connaissances des textes légaux. Pendant ce temps nous sommes
restés avec l’IA, et avons poursuivi la discussion. Je pense que j’ai peut-être
fait l’erreur de demander comment pouvait se poursuivre l’enquête, y avait t-il
une deuxième évaluation lors d’un autre RDV ? Sur ce sujet l’IA n’a pas
souhaitée me répondre prétextant que cela ne dépendait pas d’elle… Sur quel support se basait
l’évaluation ? Elle m’a bien parlée plus tard du socle commun de
connaissance, mais m’a dit aussi que cette évaluation se référait au niveau
scolaire de notre fille (soit le CE2) et au programme EN (qu’elle avait sous
forme de cahier, qu’elle consultait et comparait de temps en temps avec nos
supports d’étude avec une forme critique négative). Et c’est là que j’ai
mentionné qu’il n’était pas trop normal de sens référer au programme de l’EN,
pour comparer les productions d’écrit ainsi que les supports choisi. En lui
faisant part de ma connaissance du texte de loi décrivant cela… C’est à ce
moment que j’ai eu une réponse très sectaire et très agressive « Ecoutez
Mr, nous vous n’allez commencer à me contredire, sinon nous allons écourter
cette visite… ». J’ai après avoir
eu cette brève altercation, tenté de calmer les esprits, l’évaluation prenant
fin.
La psychologue nous a fait part du résultat de l’évaluation.
Nous informant que notre fille avait un très bon résultat pour ce qui est de
Français, mais avait des retards en Math (après vérification elle s’était bien basée
aussi sur le programme CE2 de l’EN pour faire ses test !) D’ailleurs il ne
se fait qu’une évaluation de Français et de Math ??? Pas d’histoire, Géo,
Science, instruction civique ??? Drôle de concept pédagogique non ?
Bien, sinon nous n’avons par contre pas eu encore la visite
à caractère social provenant de la mairie. Mais par contre nous avons un
problème supplémentaire à ce sujet, nous subissons actuellement une enquête
sociale par délation (la grand-mère avec qui nous avons un grave confit
familial). Cette enquête c’est déroulée (quatre visites qui on fortement
perturbées notre fille, cela s’est ressenti lors de l’évaluation de l’IA) et le
rapport à été transmit à madame le substitut de procureur de la république par
la direction générale adjointe de la solidarité du conseil général.
Conformément à l’article L 226-5 et L226-4 du code de l’action sociale et des
familles. Qui dit : L'introduction ou le maintien dans le domicile
d'autrui à l'aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contrainte, hors les
cas où la loi le permet, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros
d'amende. En bref on nous accuse de séquestration de notre propre
fille !!! Les enquêtrices sociales prenant excuses que le fait d’avoir
déscolarisé notre fille nous privions de la l’apprentissage de la
sociabilisassion en la surprotégeant. Affaire en cour mais si quelqu’un avait
des informations afin de nous aider dans les démarches pour nous sortir de
cette galère ! Et ce harcèlement. Merci !!
Bien voila, si notre témoignage peut participer…