Un blog d'un enfant autiste qui fait l'école à la maison !

Le petit frère de AnneJ, LucieJ et MathildeJ a son blog...


Handicapé et super génial, nous vous invitons à faire connaissance avec lui et à découvrir comment l'école à la maison peut être une solution pour ces enfants "différents" et tellement extraordinaires.
C'est pour nous, parents, un moyen de sensibiliser le "grand public" au handicap qu'est l'autisme et de permettre la reconnaissance de cette différence. Pour que tout le monde trouve sa place !

Alors à bientôt
ValérieJ (Lamaman)

J'ai visité ce blog, très intéressant et bien écrit, j'y reviendrai régulièrement prendre des nouvelles de Théo !

Très bonne idée de blog, le sujet de l'autisme est d'actualité et mérite d'être connu , j'ai apprécié la visite et suivrai les posts avec plaisir sur l'IEF .

Bonjour Anne,
je suis contente de decouvrir vos blogs.
Mon petit garçon Ulysses(8ans1/2) a le syndrome de costello qui est une maladie genetique très rare et qui fait qu'il a divers problèmes dont un retard mental et de langage.
Nous habitons au Mexique et pensons retourner vivre en france dans 2 mois,et je commence à decouvrir à quel point l'instruction à l'école en France aussi, semble difficile et peu adaptée à mon enfant.
Lui est très sociable et adore etre avec d'autres enfants ,alors je suis super tiraillée entre mon envie de l'instruire à la maison et son desir à lui d'aller à l'école,surtout qu'il est enfant unique.
Je sais qu'aller à l'école signifie pour lui etre avec d'autres enfants,appartenir à un groupe et je me dis qu'en se debrouillant bien il doit bien y avoir un moyen de concilier les 2,l'instruction à la maison et une socialisation qui puisse satisfaire mon enfant et lui etre benefique.
Qu'en pensez vous?
Aussi je suis desolée de vous poser autant de questions mais comment ça fonctionne du point de vue administratif? j'ai l'impression qu'on est moins libres quant à nos choix educatifs que des parents d'enfants disons "normaux".On me dit de faire un dossier MDPH,de contacter l'enseignant referent,le sessad..que je n'aurais pas d'allocations peut etre.Ce qui serait problematique car comment vivre davec un seul salaire?

Bon je m'arrete là.
J'espère que je ne vous embete pas.

amicalement
anahita

Bonjour

Vous n'avez qu'un enfant donc pas d'allocation.
Il vous faut effectivement monter un dossier MDPH pour bénéficier de l'AEEH pour pouvoir bénéficier d'une prise en charge par le SESSAD pour les rééducations, et financier une aprtie de frais.


Ond n'est pas très libre en France. Ou bien pour gagner sa liberté de choix éducatifs, il faut se battre comme un chien.

L'institution scolaire n'est pas un miracle non plus...

Attendez-vous à vous battre.

Flo, maman d'un petit Paul dyspraxique, dysgraphique sévère, avec troubles de l'attention et de la mémorisation associés, globaux et importants suite à un AVC;

Bonjour,

Notre choix a été l'instruction en famille pour Théophile. Notre région manque de structures (des SESSAD débordés et notre fils est sur liste d'attente depuis 1 an déjà!).

Nous pourrions demander une intégration en milieu scolaire ordinaire mais ça n'est pas notre choix et Théophile ne le souhaite pas. Pas question d'une CLIS non plus.

L'école à la maison est une longue histoire chez nous et Théophile a fait d'immenses progrès aidé en cela par un cabinet de psychologie privé. Nous ne sommes pas richissimes et nous avons obtenu une partie des sommes nécessaires auprès de la MDPH.

Nous pensons demander le CNED réglementé pour Théophile mais si la mise en place de tout cela devient trop compliqué (PPS, enseignant référent, longues discussions avec l'administration...), nous continuerons l'instruction en famille pour lui. Cela ne nous fait pas peur !

Lorsque vous dites que nous ne sommes pas libres de choisir, je ne partage pas tout-à-fait votre avis. Il faut bien avoir défini votre projet pour votre enfant et le défendre coûte que coûte ! Nous sommes pleinement libres de choisir, c'est juste un peu plus compliqué à faire entendre.

Si votre fils souhaite aller à l'école, c'est différent.
En France, selon les régions, il existe de fortes disparités dans les prises en charge. Je conseille toujours de prendre RDV avec la MDPH avant de remplir le dossier et de se renseigner de ce qui existe ou pas. Sans se laisser influencer par une personne qui aurait déjà l'idée de vous imposer un projet...
Aller au, RDV, prendre tous les documents, poser toutes les questions, se renseigner sur internet et puis seulement compléter le dossier .

Il faut être donc vigilant, convaincant et ferme...
Mais renseignez-vous bien avant de déposer définitivement votre dossier (parce qu'ensuite, il est difficile de revenir en arrière!).

Bon courage à vous et si vous avez un problème, vous pouvez nous contacter via le blog de Théophile.

ValérieJ

Coucou,

Ici, on dit qu'on respecte votre choix.... Mais, ce ne sont que des maux.

On vous malmène...... Vous subissez une rpession terrible....

J'estime qu'on impose son choix. Mais, on n'a pas de véritable choix.

Si on avait un véritable choix, la liberté de choix, on n'aurait pas à batailler fermer pour tout et n'importe quoi. Et, les contrôles ne seraient pas une longue liste de prpos déstabilisants, de témoignages accablants sur les pratiques abusives de certains inspecteurs.....

C'est un choix à contre-courant. Et, l'IA n'oublie pas de nous le rappeler....

Non, ce n'est pas une véritable liberté de choix. Pour moi, une véritable liberté de choix doit être respectée, prise comme telle. Et, les contrôles ne devraient pas ressmebler à des combats de coq......

Voilà mon point de vue.

Flo

Ce n'est pas faux !
Disons que nous avons fait un choix "atypique" et que de ce point de vue , nous serons toujours un peu "obligés" de le faire respecter.

Ici, nous avons vu défiler des inspecteurs qui même s'ils n'approuvent pas notre choix, n'ont pas tenté de nous intimider, ni de nous culpabiliser, ni de nous convaincre du bien fondé de l'école de la République. Et même si je n'approuve pas l'idée même de contrôler les familles, il faut reconnaître qu'ils ont été "corrects".

Nous ne leur en demandions pas davantage...

Mais je comprends votre point de vue!

Bonne journée
ValérieJ

Bonjour et merci beaucoup pour vos reponses Florianna et Anne

Anne,si vous me relisez je n'ai jamais dit "nous ne sommes pas libres de choisir",mais :"j'ai l'impression qu'on est moins libres quant à nos choix educatifs que des parents d'enfants disons "normaux".Puisqu'on ne peut pas faire simplement une declaration mais qu'il faut passer par une commission et ensuite "se battre pour son choix" d'instruction à la maison qui n'est jamais proposé par la commission elle meme.c'est pour cela que j'ai demandé votre avis et vos conseils pour le coté administratif.
Mais avec les reponses suivantes de vous meme et de Florianna je peux voir que finalement je ne suis pas loin de la vérité

Merci de me proposer de vous recontacter pour d'autres eventuelles questions.
Je suis dans la phase recherche et reflexion pour le moment et n'ai rien decidé.Mais je n'hésiterai pas à solliciter des personnes comme vous qui ont de l'experience dans ce domaine.

amicalement

anahita

Bonjour

Quand on a un enfant différent, on a deux choix :
- celui de le laisser pourrir dans le système qui fera tout pour l'amener dans des sections qui n'aboutiront à rien d'autre qu'à en faire un tributaire de l'AAH si toutefois elle lui est accordé
- celui de lui laisser le temps d'apprendre, d'acquérir un savoir, une culture générale à son rythme et avec des méthodes qui lui sont appropriées.

Ce sont les deux choix qui nous sont proposés en théorie..... Laisser pourrir dans le système est une solution de facilité. Disons que je trouve que c'est une solution de facilité. On boit le discours des enseignants comme du petit lait.... Et, finalement, on les croit sans se rendre compte qu'on peut passer à côté de quelque chose de fantastique.

Pour en avoir fait les fraisde par mon propre handicap, j'ai pourri dans le système. On m'a collé dans une filière secrétariat. Je savais que j'aurai pu passer un bac général et j'étais verte de jalousie de me voir en section secrétariat pendant que ma soeur s'enfilait son bac littéraire. J'aurai aimé profiter de l'IEF pour apprendre à mon rythme et bénéficier d'une pédagogie efficace..

Je sors de 20 ans de dépression tellement j'ai été démoli par le système......

Mon fils a fait un AVC. Plutôt que de refuser els séquelles irréversibles, j'ai choisi de les assumer et de retirer mon fils du système pour lui offrir cette chance d'apprendre à son rythme, de se cultiver, d'acquérir ce savoir qui l'aidera un jour dans sa vie à réussir sa vie professionnel.

Seulement ce choix a un coût moral et financier. Moral d'abord aprce qu'il faut subir les contrôles, l'arrogance de certains inspecteurs imbus de leur personne et de leur pouvoir. Ensuite, il faut subir les attaques de la famille qui trouvent ce choix débile (et je passe sur les propos que j'ai, même d'amis enseignants....). Je me rends compte que cela a aussi un coût financier non négligeable. Quand on colle le gosse à l'école, on paie ce qu'il y a à payer et basta.....

Ce choix à contre-courant impose que l'on dépense pour al socialisation. Si vous regardez bien, l'équitation, l'école de musique, le club de sport.... tout cela n'est pas gratuit. Quand on roule sur l'or, Ok.... Plus belle la vie. Mais, quand comme nous avons des petits revenus, c'est pas du tout plus belle la vie. On doit compter. Et, alors, quand en plus, votre enfant a un handicap qui limite les activités, pour la socialisation, c'est top galère....

La musique, trop chère pour nous. Et, pourtant Paul aimerait en faire. mais, suite au bilan kiné fait ce jour, ben on se rend compte que tenir un instrument, faire pression sur une corde ou la dextérité exigée par la flûte.... Tout cela devient une galère du tonnerre quand vous avez les mains enraidies des suites d'un AVC.

L'équitation 650 euros par an sans compter le transport.

Paul se contente de karaté pour l'instant. Et, nous envisageons la natation. mais, je ne connais pas le coût. Et, je n'ai pas de club handisport près de chez nous.... Donc cela complique la dite socialisation.

Il estime que les copains ne lui manquent pas. De toute façon, je ne vois aps en quoi être humilié manquerait.....

On n'a même aps le choix de l'instruction par le CNED. Malgré un certificat médical de la neurologue, le CNED m'a été refusé pour mon fils. J'attends encore qu'il me retourne le dossier de refus. C'est bizarre tiens d'ailleurs.

Effectivement, la commission de la MDPH ne propose pas l'instruction en famille. C'est clair. Ca les enquiquine parce qu'ils doivent donner le maxi pour l'AEEH. Et, dans un contexte de restriction budgétaire, cela la foue mal......

Donc perso. J'ai fait le choix de l'instruction. Je ne le regrette pas. Meme si c'est coûteux. Mais, je ne vais pas non plus me mettre en faillite personnelle pour les conneries de socialisation

Flo

Anah,

Le dossier MDPH pour financer la prise en charge de votre enfant et le choix de l'instruction en famille sont deux choses différentes.

Vous pouvez choisir de ne pas scolariser votre enfant (il vous faudra le signaler au maire de votre commune ainsi qu'à l'inspecteur d'académie de votre département) et vous pouvez le faire savoir lors du dépôt de votre dossier auprès de la MDPH (afin qu'ils ne mettent pas en place un PPS que vous ne souhaiteriez pas). Cela peut être même mis dans votre projet de vie (une feuille sur laquelle vous inscrivez ce que vous souhaitez pour votre enfant et la famille). Chaque commission a ses critères mais si vous défendez bien votre projet, il ne devrait pas y avoir de problèmes.

Bien sûr si vous faites le choix de l'instruction en famille, attendez vous à être contrôlés (vous-même et votre enfant), il n'y a pas de dérogation pour les enfants handicapés (enfin ça n'est pas prévu par la loi!).
Vous pouvez aussi faire le choix de cours par correspondance correspondant au niveau de votre enfant (et non pas forcément à son âge) et le faire valoir auprès de la CDAPH.

Les parents d'enfants handicapés ne sont pas moins libres que les parents d'enfants normaux. Il faut savoir ce que l'on souhaite réellement pour son enfant, expliquer très clairement ses positions. Ils essayeront peut-être de tester votre capacité à résister à leurs arguments souvent très "classiques". Il suffit de rester ferme et d'avoir bien ficeler son projet.

Si vous partez battue d'avance, alors...

Florianna, avez-vous déjà été contrôlée pour l'un de vos enfants ?

Bonne soirée
ValérieJ

Anne
merci d'avoir pris la peine de préciser.

j'ai compris qu'il y avait un controle de l'etat et ceci pour tous les enfants.

Mais je ne comprends toujours pas.Pour l'instruction à la maison,Vos voulez dire qu'on peut carrement ne pas passer par la MDPH si on renonce à l'eventuel aide financière de l'état pour le degré de handicap de l'enfant?
Ou faut il malgré tout passer par un dossier MDPH ?
En fait je ne comprends pas la demarche à suivre.
je vois dans la loi,que pour instruire son enfant il faut faire une declaration à la mairie et une à l'inspectioN.
Est ce la meme chose pour tous les enfants ,handicapés ou pas?
ou sommes nous obligés de faire un dossier MDPH quand meme?
Bien sur je comprends que sans passer par la MDPH on perd le benefice d'une aide pour la prise en charge.
Mon enfant a vecu ses 4 premieres années de vie en France,il avait un dossier à la cdes,frequentait un camsp.Nous avions une aide financière.

Merci encore à toute les 2 de m'aider.
je suis un peu perdue car je n'ai pas vecu en france ces 5 dernières années.

Florianna
je vous ai lu avec interet et je comprends ce que vous dites;
je suis persuadée que nos choix educatifs pour nos enfants handicapés ou pas decoulent pour une grande partie de notre propre experience d'education en tant qu'enfant.
Quant à la socialisation,cela depend de chacun j'imagine.Je n'ai pas peur que mon enfant soit desocialisé en n'allant pas à l'école,si une telle chose puisse meme exister mais j'ai un enfant genetiquement sociable,cela fait partie de ses genes croyez moi(j'ai rencontré d'autres enfants qui ont le meme syndrome que mon fils et les medecins chercheurs le reconnaissent)et je ne voudrais pas qu'il soit privé de la frequentation des autres enfants puisqu'il en tire beaucoup d e plaisir et benefices.mais mon enfant ayant un retard de developpment je crains ne pas trouver des activités qui lui conviennent ou qu'ils soient très chers comme vous le mentionnez.ici il a ses activités(natation,gym,taekwondo),nous avons trouvé avec le temps,mais en france je ne sais pas...enfin je partage mes doutes avec vous.Je tatonne ne m'en veuillez pas.

Merci encore à toutes les deux.

anahita

Bonjour


AnneJ dit
Les parents d'enfants handicapés ne sont pas moins libres que les parents d'enfants normaux. Il faut savoir ce que l'on souhaite réellement pour son enfant, expliquer très clairement ses positions. Ils essayeront peut-être de tester votre capacité à résister à leurs arguments souvent très "classiques". Il suffit de rester ferme et d'avoir bien ficeler son projet

Alors, expliquez moi pourquoi un enfant à l' itnernational sans handicap a le droit au CNED réglementé alors qu'un enfant handi avec certificat médical se le voit refuser ? Et le CNED se vante d'accueillir des enfants handicapés ou ayant une maladie les empêchant de s'instruire en présnetiel.

La loi dit également qu'il peut e^tre prévu un aménagement de scolarité par correspondance....

Seulement il faut apsser par un PPS......

Alors, non, nous ne sommes pas libres. A moins d'avoir le fric qui correspond pour ne rien demander à personne.

On n'est pas libre si on doit se battre. La liberté de choix doit se faire sans devoir subir des épreuves.....

Je n'ai pas subi les contrôles encore. Mais, je les prépare avec l'appui dd'une maman experte.

Et, je ne compte pas me laisser faire.

Flo

Anah,

Bien entendu, si vous renoncez à déposer une demande auprès de la MDPH pour récolter quelques subsides, cela ne vous empêche aucunement de faire l'école à la maison. Par contre attendez-vous à ne pas obtenir le CNED réglementé de la part de l'inspecteur d'académie.

Si votre choix est arrêté, vous envoyez votre déclaration d'instruction en famille à votre maire ainsi qu'à votre inspection d'académie de référence (sauf si vous optez pour des cours à distance, c'est eux qui se chargent de ces démarches) et c'est tout !

Le jour du contrôle, précisez bien (si cela était nécessaire !) que votre fils est handicapé et pourquoi vous n'avez pas fait appel à l'aide de la MDPH.

Florianna,

Pourquoi pensez-vous que votre contrôle pourrait mal se passer ? C'est bien que vous ne comptiez pas vous laissez faire...et de s'y préparer mais pourquoi cette colère ?

Votre expérience d'enfant scolarisé s'est mal passée mais doit-on à ce point véhiculer un message négatif. L'école à la maison doit se faire à mon sens de manière apaisée et vous me semblez si remplie de colère...

Notre fils est également handicapé et à quoi nous servirait de déverser des propos si négatifs ? Je ne remets pas en cause vos expériences personnelles mais vous mettez la charrue avant les boeufs. Préparez votre contrôle et lorsque vous aurez été contrôlée, vous vous ferez votrepropre opinion sur les façons de procéder de l'administration.

Bien sûr que nous préférerions que les contrôles n'aient pas lieu mais c'est la loi !
On peut s'insurger sur "suis-je vraiment libre" mais on tourne rapidement en rond dans son bocal!
Nous pourrons faire évoluer cette loi si nous sommes plus nombreux à faire le choix de l'école à la maison. Or vos propos catégoriques et anxiogènes ne vont pas inciter d'autres familles a faire ce choix d'instruire leurs enfants.

Alors au lieu de paniquer des gens comme Anah, nous qui avons fait ce choix il y a longtemps (avec contrôles!)), nous continuons de penser que même avec cette loi mal faite, l'école à la maison est une expérience formidable que ce soit pour des enfants "normaux" ou handicapés. Disons qu'il faut un peu plus de force de conviction que d'autres parents (conviction n'est pas colère, je m'entends!).

L'école à la maison demande de l'apaisement de la part des parents et d'avoir fait la paix avec soi-même et ses expériences ratées sinon ça n'est pas forcément bon pour la famille...

Bonne journée.
ValérieJ

Bonjour

Je n'ai rien contre les contrôles. Je ne m'y oppose pas. Finalement, c'est une manière de m'imposer de travailler. S'il n'y avait aps ces contrôles, je ne sais pas si je nous imposerai de travailler. Donc quelque part, ce n'est pas une mauvaise chose en soi

C'est al manière dont les contrôles se passent que je trouve inacceptable ni plus ni moins. Je la trouve irrespectueuse du choix des familles. Tant mieux, si cela se apsse super bien dans d'autres départements. Mais, pour l'instant, visiblement, pour nous, ce n'est pas gagné...


Je viens de recevoir le motif du refus du CNED

"aucune indication médicale ne justifie une telle inscription. les adaptations pédagogiques au sein de l'école sont suffisantes pour assurer la scolarisation de Paul"

La bonne blague !!!!!

En tous les cas, je ne regrette pas d'avoir inscrit mon fils aux Cours PI. Sacré niveau.... Sacré remise à niveau à faire aussi. Mais, Paul comprend vite. Donc, c'est un vrai plaisir.

Ce qui me pose problème à moi, c'est le coût de la socialisation..... Devoir se forcer, financièrement surtout, à faire faire des activités à l'enfant pour qu'il soit en collectivité le plus possible parce que j'ai tellement peur qu'on me reproche de garder mon fils pour moi et de le couper du monde. Cette vision de la socialisation me vexe énormément..... Et, le coût financier est très lourd à porter quand on a des petits revenus. Je ne suis pas mariée à un avocat, ni à un médecin, ni un cadre sup...... Donc nos moyens ne sont pas ceux d'une classe sociale riche.

Flo

A Florianna,

Nous non plus !
Et je crois que c'est le cas de pas mal de familles qui pratiquent l'école à la maison !

Le refus de l'inspection d'académie est étonnant. Qu'avez-vous obtenu par la MDPH ? Vous a-t-on proposé un PPS (que vous ne souhaitiez pas, si j'ai bien compris!) ?

Avec les cours PI, vous devriez être plus tranquille...
Bon courage
ValérieJ

Merci beaucoup à toutes les 2
tout est beaucoup plus clair dans mon esprit maintenant.
Je vais y reflechir.

A ValerieJ

En ce qui concerne le dossier MDPH, le dossier n'est toujours pAs passé. Il est à la MDPH depuis le 8 janvier 2010 et on m'a dit qu'il passera au plus tôt janvier 2011.

Eux aussi vont commencer à se faire souffler dans les bronches parce qu'ils me saoulent à souhait......

C'est moi qui ait pris la décision de désco. Ca faisait deux ans qu'on y réfléchissait, ou plutôt que j'y réfléchissais. L'an dernier, quand on a eu le diagnostic, les relations avec l'école se sont considérablement refroidies.... C'était l'air glaciaire..... j'ai eu la terrible impression qu'on se payait ma tête. Des aménagements..... Mon oeil.... On m'a surtout invité à prendre la porte de sortie aprce que les enseignants ne savaient pas commment s'y prendre et n'acceptaient pas que je les guide..... Mon petit gars, lui, s'est senti humilié, montré du doigt.... Et, en récré, toutle monde le rejetait. personne ne voulait jouer avec lui.

Lui ne regrette pas d'avoir quitté l'école. Il aime beaucoup les cours Pi. Il apprend énormément. Bien plus qu'à l'école me dit-il.

J'en sais rien si je serai tranquille. Ce que je crains le plus, c'est qu'on m'ennuie avec cette fichu socialisation. Et, je ne sais pas comment faire. Surtout sur le plan financier..

En tous les cas, c'est vrai que c'est très formateur l'école à la maison. Et, même si je dépends des cours Pi, quelle liberté inestimable que celle qu'on a de pouvoir aborder els connaissances en faisant de véritables adaptations et de pouvoir étudier à son rythme.... J'apprends autant que mon fils. Et, cette pédagogie traditionnelle, plutôt très efficace, est très riche d'enseignements autant sur le plan humain que sur le plan intellectuel...... Même pour moi !!!

Je ne regrette pas. Ce que je regrette, c'est que la liberté de choix éducatifs ne soit pas davantage respectée.

A Anah.

Ceci n'est que ce que je vis. Pour vous, les choses se passeront peut-être beaucoup mieux. Je vous le souhaite vivement.

Mais, les expériences des autres me font aussi beaucoup réfléchir.


Flo

Merci Flo
j'ai très bien compris que vous partagiez votre experience et vous avez bien fait c'est ce que j'esperais trouver sur ce forum.

D'autre part j'ai lu sur un autre site que les cours du cned de la primaire au bac étaient tous en libre accés sur internet
je vous ai trouvé le lien mais malheureusement le site est fermé jusqu'au 19 septembre.


http://www.academie-en-ligne.fr/

personnellement ça fait déjà 2 ans que je travaille avec mon enfant à la maison et qu'il va qqs heures par semaine à l'école pour ne pas etre seul ,pour faire parti d'un groupe et pour ameliorer son espagnol,car avec moi à la maison nous travaillons quasi exclusivement en Français qui est ma langue maternelle.J'ai vu les cours du cned pour aider mon enfant ils sont largement insuffisents et je m'aide beaucoup des differentes ressources qu'on peut trouver sur internet et je suis aidée par une amie orthophoniste.

amicalement

anahita

En ce qui concerne les contacts possibles :
- Il est possible de choisir des sports moins coûteux. Certains comme le badminton et le tir à l'arc (choix de mes filles cette année) coûtent une cinquantaine d'euros (bon, cela n'a pas été l'argument définitif, mais c'est un plus)
- Elles font également du théâtre (activité associative : 10 €)
- participent à ces CEL (contrats éducatifs locaux) : gratuits chez nous. Il s'agit d'activités très variées (poterie, peinture, sports divers, activités nature, activités scientifiques, etc).
Dans d'autres villages, ils sont peu onéreux. Les grandes villes proposent régulièrement des activités à prix réduits.
- correspondances, rencontres diverses.
- Rencontres non scos
- Participation à des activités organisées autour de chez nous et très peu coûteuses, voir gratuites.
- et puis, les enfants ne sont pas les seuls moyens d'être au contact avec d'autres. Nos enfants peuvent aussi apprendre quelque chose avec une tante, un oncle, un grand-père, une grand-mère (broderie, tricot, passion de l'un ou l'autre, ...) Mais également lecture à des personnes âgées dans une maison de retraite, etc. Ou bien encore
http://www.loutilenmain.asso.fr/.

bonjour

Quelles activités peut-on pratiquer avec un enfant multi-dys ?

Paul fait du karaté. C'est bon pour la coordination.

Mais, après que peut-il faire ? Il ne peut faire de jeux collectifs. Sa coordination cerveau-oeil-main ne fonctionne pas comme il faut. Il y a un temps de réponses trop long par rapport à la normale entre l'ordre donné et le geste à accomplir et l'accomplissement du geste.....

Voilà tout le problème de la socialisation quand on est dys-fférent.

Flo

Florianna,

Là je dirais que la MDPH abuse ! Et c'est un argument pour vous...
Pour l'école, je ne suis pas bien placée pour en parler: notre fils n'y est jamais allé !
Mais les moqueries des autres enfants devraient être sévèrement punies, c'est inadmissible qu'on n'explique pas davantage aux enfants valides ce qu'est le handicap et pourquoi ces enfants handicapés méritent doublement le respect de leurs pairs.

Pour la socialisation, il semble que votre fils pratique une activité sportive correspondant à ses capacités, c'est très bien...

L'Education nationale sait qu'elle n'est pas très performante en matière d'intégration des enfants handicapés et il est bon de le leur rappeler gentiment sans s'énerver (il vous répondront qu'ils sont obligés de faire avec un "principe de réalité", c'est-à-dire le manque de moyens financiers). Je leur réponds que mon principe de réalité à moi, c'est l'avenir de mon fils. En général, ça marche assez bien!

Faites valoir avec force arguments (et avec le sourire!) le pourquoi de votre finalement descolarisation (encore que si votre fils est inscrit au cours PI, il est considéré comme scolarisé). Les inspecteurs sont sensibles aux arguments (qu'ils connaissent parfaitement et qu'il leur est souvent difficile de réfuter) des parents.

Si vous gardez votre calme, que vous vous montrez ouverte, ils vous écouteront. Si vous les prenez à rebrousse-poil et les agressez, ils deviendront méfiants. Les gens calmes et sûrs de leur choix les rassurent. Il ne s'agit pas d'accuser l'EN dans son ensemble (là, ils n'aiment pas!), et il faut éviter de faire des raccourcis en voulant généraliser une expérience personnelle mais d'exposer son cas personnel, c'est bien suffisant: on voudrait quelquefois en dire davantage mais ça n'est pas forcément bon pour l'enfant présent et le contrôle dure après très longtemps: et ça, les enfants détestent!!!

Bonne journée
ValérieJ

Peut-être alors une activité plus créatrice ? Atelier de peinture ? De théâtre ? de poterie ? Ateliers scientifiques ?...

oui effectivement pas forcement evident de trouver des actvités qui convennent à nos enfants,je veux dire qui leur plaisent et qui leur sont adaptés,etant donné leur handicap.

Pour la peinture je suis interessée par les ateliers qui mettent en place la philosophie de jeu de peindre de arnos stern.Il y en en region parisienne.juste peindre enfants et adultes confindus,sans jugement sans idée de performance,dans la liberté et le respect des autres ;
Mais bon je pense que c'est dans les 15euros la seance quand meme.

Moi j'aimerai trouver des cours de natation et de taekwondo qui seraient adaptés à mon fils qui a une motricité génerale reduite,ne parle quasi pas mais comprend tout et qui manque d'attention.Mais des cours où il est avec d'autres enfants,meme plus jeunes ou plus agés que lui.

florianna a écrit:

AnneJ dit
Les parents d'enfants handicapés ne sont pas moins libres que les parents d'enfants normaux. Il faut savoir ce que l'on souhaite réellement pour son enfant, expliquer très clairement ses positions. Ils essayeront peut-être de tester votre capacité à résister à leurs arguments souvent très "classiques". Il suffit de rester ferme et d'avoir bien ficeler son projet

Alors, expliquez moi pourquoi un enfant à l' itnernational sans handicap a le droit au CNED réglementé alors qu'un enfant handi avec certificat médical se le voit refuser ?

La situation médicale de l'enfant n'a rien à voir dans cette différence de traitement. Les décisions des inspecteurs d'académie sont très variables d'un département à un autre. Il faut savoir qu'à motif et justificatifs identiques, une famille du département x peut se voir accorder le CNED en classe réglementée et une autre se le voir refuser dans le département y.