Bonsoir et merci Jean-Philippe.
Il est évident que lorsque nous décidons de bifurquer et de prendre en main la situation, nous nous confrontons à des préjugés non fondés et basés sur une ignorance d'un sujet sur lequel il est difficile d'exprimer un point de vue objectif puisque non expérimenté.
Mais j'ai l'habitude de sortir des sentiers battus...Je trouve cela d'ailleurs très agréable dans la mesure où nous découvrons la vraie réalité et non pas celle qui est formatée.
Ce que je trouve regrettable dans l'école conventionnelle c'est le manque de considération pour l'être humain. Les valeurs n'ont plus de sens et l'éducation ressemble à l'élevage conventionnel.
Concernant mon fils, le risque d'isolement semble inexistant dans la mesure où il a une vie sociale relativement riche. Comme je le disais plus haut, il pratique la natation depuis 5 ans dans le même club, il participe à des compétitions, quand ce n'est pas lui, c'est son frère, donc les bords de bassins, il connaît, et je dirais même tout le monde le connaît, les coachs des autres clubs, les nageuses et nageurs, les officiels... Il apprend à jouer la musique également.... Je ne m'inquiète pas pour lui, partout où nous allons, il communique aisément. Alors quand les gens me parlent de socialisation, ils me font rire parce qu'ils en parlent avec tellement de sérieux...
La personne qui m'a dit qu'on apprend pas aussi bien à la maison...
Comment dire...cette personne est institutrice, comment pourrait elle dire le contraire ?
D'un autre côté j'avais envie de lui répondre : merci, c'est bien aimable à vous de me considérer comme inapte à éduquer mon enfant. Je l'ai porté, je lui ai donné la vie, je lui ai appris à manger, parler, marcher... Que serait il devenu sans l'éducation nationale ?
Je préfère prendre tout ça à la dérision car je sais bien que l'ignorance est un des maux dont souffrent bon nombre de personnes.
Je considère que je suis ouverte et réceptive à tout ce qu'il y a de bon, j'apprends chaque jour et pourtant il y bien longtemps que j'ai quitté les bancs de l'école où, ceci dit entre nous, je ne me sentais pas libre d'apprendre ce que j'avais envie mais obligée d'apprendre ce qui m'était imposé. Il me semble que c'est à ce moment là que j'ai ressenti le plus la frustration.
Je suis ravie de pouvoir consacrer du temps à mon fils et de partager cette expérience avec lui. Ce ne peut être que bénéfique.