Bonjour

Bonjour,

Je suis la maman d'un enfant unique de 9 ans scolarisé (en CE2), dans les Alpes Maritimes.

Tout se passe bien à l'école pour lui (très bon élève, maîtresse adorable, compétente et compréhensive, des copains) sauf qu'il n'aime pas l'école.
Et pour moi, c'est embêtant!
Petit, il adorait apprendre, découvrir de nouvelles choses...
Et maintenant, il voit l'école comme une obligation: comme quelque chose qui l'oblige à travailler, et en plus, qui lui prend du temps. Il me dit qu'il passe trop de temps à l'école.
Il y a quelques années, il s'embêtait à l'école. Donc, comme c'est un petit garçon intelligent, je me disais qu'il n'aimait pas l'école car cela n'allait pas assez vite pour lui.
Cette année, la nouvelle maîtresse propose un rythme assez rapide; donc, il ne s'ennuie plus, travaille encore mieux, mais n'aime toujours pas l'école.
Apparemment, il n'est pas le seul; tous ses copains y vont à reculons...


Même si j'adhère tout à fait à l'idée de l'école à la maison, ce n'est pas possible pour nous en ce moment (peut être plus tard...).

J'ai lu quelque part (sur votre forum ou autre part?) qu'il existait (à l'étranger, mais en France, je ne sais pas) des écoles (primaire, collèges, lycées?) en quelque sorte à la carte.
Une sorte de compromis entre l'instruction à la maison et l'école.
L'enfant est considéré comme descolarisé vis à vis de la loi (il apprend grâce à des cours par correspondance ou sans cours par correspondance, peut être même grâce à des cours procurés par l'école) MAIS il peut suivre certains cours, à la carte, dans une école. Il choisit les cours qu'il désire faire en présentiel, et fait le reste à la maison.
C'est peut être bête mais je me dis qu'il aurait plus de temps pour lui, et que peut être il retrouverait le goût d'apprendre.

Je dois rajouter que ces questionnements sont dus au fait que nous avons de nombreux affrontements lorsqu'il doit faire ses devoirs le soir (depuis 2 semaines environ).
Il refuse de les faire, ou me dit qu'il connait sa leçon (alors qu'il n'a même pas ouvert son cahier) et lorsque je le fais "réciter", il ne la connait pas. Je lui fait apprendre, il refuse, etc
Lorsque, épuisée, je "jette l'éponge " en lui disant: "On ne peux pas continuer comme ça. Soit tu acceptes de travailler un minimum et je te fais réciter, soit tu fais tout seul, soit tu n'apprends pas ta leçon"; il se met à pleurer qu'il veut avoir une bonne note, qu'il veut continuer à être bon...
Au bout d'un moment, il "consent" à travailler et en dix minutes, il connaît sa leçon!!
(J'ajoute qu'il a des facilités mais n'ayant pas besoin de faire des efforts pour les devoirs; il a toujours fait le minimum et ne veut pas en faire plus).

Bien sûr, je me remets en question. Je lui mets trop de pression, pas assez, n'utilise pas la bonne méthode, etc

Je sais que ce forum est consacré à L'instruction en famille et que mes questionnements sont un peu hors sujet, mais je vous ai lu et j'ai vu que vous étiez de bon conseils.
Avez-vous des idées pouvant nous aider? Ou peut être avez-vous utilisé vous même ce type d'école à la carte? (dont je ne connais même pas le nom)

Merci de m'avoir lue (et désolée du long message)

Cordialement
Corinne

Je ne sais pas quoi vous répondre, mais bienvenue sur le forum.

Merci, c'est très gentil à vous

corinne

coco06 a écrit:

J'ai lu quelque part (sur votre forum ou autre part?) qu'il existait (à l'étranger, mais en France, je ne sais pas) des écoles (primaire, collèges, lycées?) en quelque sorte à la carte.

Il s'agit du flexischooling qui existe notamment dans certains pays anglophones. Le flexischooling n'est pas prévu par la législation française. Certaines rares familles ont pu négocier cela auprès de quelques établissements privés, parfois auprès de l'Education nationale.

coco06 a écrit:

L'enfant est considéré comme descolarisé vis à vis de la loi (il apprend grâce à des cours par correspondance ou sans cours par correspondance, peut être même grâce à des cours procurés par l'école)

Je précise que, en France, un enfant inscrit auprès d'un établissement d'enseignement à distance, est considéré comme scolarisé et non instruit en famille. L'instruction en famille concerne l'enseignement dispensé par les familles sans le recours à un établissement d'enseignement.

coco06 a écrit:

Je dois rajouter que ces questionnements sont dus au fait que nous avons de nombreux affrontements lorsqu'il doit faire ses devoirs le soir (depuis 2 semaines environ).

Les devoirs écrits au niveau primaire sont théoriquement interdits.

coco06 a écrit:

Il refuse de les faire

Cela peut se comprendre dans la mesure où il a passé toute la journée à des activités scolaires et qu'il aspire peut-être à des activités différentes pendant son temps de loisirs.

coco06 a écrit:

Je sais que ce forum est consacré à L'instruction en famille et que mes questionnements sont un peu hors sujet, mais je vous ai lu et j'ai vu que vous étiez de bon conseils.

Il est, en effet, difficile de conseiller si l'instruction à domicile n'est pas envisageable pour vous actuellement. Envisager le flexischooling alors que l'instruction à domicile semble impossible pour vous aujourd'hui me paraît quelque peu contradictoire dans la mesure où le flexischooling requiert tout de même une présence adulte très proche de celle de l'instruction à domicile. Je pense qu'il vous serait utile de faire le point sur vos attentes concernant l'instruction et l'éducation, de définir vos projets et priorités, avant de pouvoir commencer à esquisser des pistes de solutions.

Merci Karine pour le nom: flexischooling

*Il n'a pas de devoirs écrits mais des leçons à apprendre (et pas tous les jours). J'aurais dû préciser.


*"Cela peut se comprendre dans la mesure où il a passé toute la journée à des activités scolaires et qu'il aspire peut-être à des activités différentes pendant son temps de loisirs."
Oui, c'est une piste. Le problème me semble t-il est que lorsqu'un enfant est scolarisé, il doit "obéir" à un certain nombre de règles: entre autres, apprendre ses leçons, ne pas bavarder...


**En ce qui concerne votre dernier point, je suis bien d'accord avec vous Karine!
Il y a quelques années (2-3 ans), lorsque je l'ai vu changer et devenir moins curieux afin de rentrer dans le moule de l'école, j'avais envisagé l'école à la maison. Nous en avons discuté avec mon mari et c'est absolument hors de question pour lui.
C'est pour cela que le flexischooling me semblait être à mi chemin. Le côté rassurant de l'école pour mon mari, et l'étude à domicile pour permettre à notre fils de redécouvrir qu'apprendre est agréable, passionnant (surtout lorsqu'il n'y a pas de système de notation).
Il n'apprend plus par plaisir, ou curiosité; mais seulement pour avoir une bonne note. (Je précise que je ne demande pas des bonnes notes, juste qu'il fasse de son mieux.)

Merci

Corinne