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| Notre controle 2010/2011 | |
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+5mari lysalys Karine sandy210673 mesokee 9 participants | |
Auteur | Message |
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mesokee
Nombre de messages : 203 Age : 47 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Notre controle 2010/2011 Jeu 7 Juil - 20:25 | |
| Notre contrôle à eu lieu ce matin à 9h.
A 9h pile poil, l'inspectrice frappait à la porte. Elle se présente puis nous présente son adjointe, nous nous présentons à notre tour (mais bon c'était surtout pour l'adjointe parce que l'inspectrice elle se souvenait très bien de nous !) et nous présentons notre témoin... devant son étonnement nous lui expliquons brièvement que devant les abus des inspecteurs un peu partout en France lors des contrôles, nous avons souhaiter avoir un témoin au cas où... elle nous assure que ce n'était pas du tout nécessaire d'en arriver là puis nous commençons le contrôle.
Elle me demande de lui expliquer de quelle façon nous procédons. Je lui explique que Théo fait du français, des maths et de la lecture chaque matin et qu'on alterne aussi histoire/géographie/sciences. L'après-midi est consacré aux sorties, créations manuelles, travail sur ordinateur ou libre.
Ensuite elle passe aux supports, autant l'année dernière elle ne les avaient pas regardés du tout, autant là, elle a regardé chaque page une à une. L'adjointe à été particulièrement intéressée par les lapbooks :-D !
Après avoir regardé les supports, elle a demandé si nous pouvions faire faire un exercice à Théo pour lui montrer comment on faisait mais Théo a refusé et elle n'a pas insisté... elle a juste dit qu'il faudrait bien à un moment ou à un autre qu'on accepte les tests pour qu'ils puissent se rendre compte si Théo a bien acquis ce qu'il a vu. On lui a répondu qu'on verrait ça à la fin de la période d'instruction obligatoire.
Elle a demandé si Théo faisait des activités en dehors de la maison comme de la musique ou du sport, on lui a répondu qu'on lui avait proposé en début d'année mais que ça ne l'avait pas tenté... j'ai précisé qu'il avait demandé à avoir une carte de pêche, elle a noté sur son bloc et à parlé un peu de pêche avec Théo.
Elle a aussi voulu savoir si Théo jouait avec les enfants du village, on lui a expliqué que non parce que les gens d'ici ont un problème avec la desco mais qu'on faisaient des sorties avec d'autres familles et Théo lui a parlé de la visite de la chocolaterie qu'on a fait lundi (11 adultes et 23 enfants).
Après ça elle nous a dit qu'elle avait n'avait plus de questions à nous poser et à prit congés. (il était 9 h 45)
Je devrais recevoir le rapport d'ici 3 semaines.
Elle nous a dit aussi que l'année prochaine ça ne serait pas elle mais un nouvel inspecteur :-/
Je suis satisfaite de ce contrôle, j'espère que le rapport sera conforme... | |
| | | sandy210673
Nombre de messages : 35 Age : 51 Localisation : Evry (91) Date d'inscription : 08/07/2011
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Dim 10 Juil - 0:37 | |
| Bonjour Mesokee,
Eh bien... tu as de la chance ! Moi, mon contrôle n'a pas été très agréable !
C'était notre premier contrôle. J'ai eu un appel le jeudi 30 juin pour le vendredi 1er juillet ! Je n'était pas dispo alors on a été convoqué le lundi 4 juillet à 9h dans les locaux de l'IA. Je n'ai pas eu le droit de rester avec les enfants (8 et 10 ans), je n'ai pas vu ce qu'on leur a donné à faire (avant et après). Ils ont été libéré à 11h30 et devaient revenir à 14h. A 16 h 30 l'inspectrice et la conseillère se sont entretenues 3/4 h avec moi, sans les enfants. Non pas pour me demander comment je m'organisais mais uniquement pour me dire qu'il serait mieux pour ma fille qu'elle retourne en classe, qu'à l'école les enseignants sont formés, qu'ils y a du matériel (et que savent elle du matériel que j'ai chez moi ??), qu'on ne doit pas mélanger l'éducation et l'instruction, qu'on apprend des choses à l'école qu'on ne peut pas apprendre à la maison... Bref, si je n'avais pas été aussi sur de moi je me serais mise à pleurer !
J'ai reçu le rapport par mail, c'est limite s'ils ne disent pas que ma fille est nulle mais je ne pense pas que ce soit un contrôle négatif car ils ne proposent pas une date pour un autre contrôle ni des points précis à améliorer, juste que les enfants doivent apprendre des poésies et des chansons.
J'espère que le contrôle de l'année 2011-2012 se passera mieux ! | |
| | | mesokee
Nombre de messages : 203 Age : 47 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Dim 10 Juil - 11:10 | |
| Merci Sandy. Mon contrôle de l'an dernier ne s'était pas bien passé non plus c’est pour ça que cette année j'ai pris un témoin et surtout j'étais bien décidé à ne pas me faire avoir une seconde fois !
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| | | Karine Admin
Nombre de messages : 1659 Date d'inscription : 27/02/2006
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Dim 10 Juil - 15:49 | |
| - sandy210673 a écrit:
- J'ai reçu le rapport par mail, c'est limite s'ils ne disent pas que ma fille est nulle mais je ne pense pas que ce soit un contrôle négatif car ils ne proposent pas une date pour un autre contrôle ni des points précis à améliorer, juste que les enfants doivent apprendre des poésies et des chansons.
Si ce n'est déjà fait, je pense qu'il pourrait être utile que tu prennes contact avec une association défendant le droit à l'instruction en famille. | |
| | | sandy210673
Nombre de messages : 35 Age : 51 Localisation : Evry (91) Date d'inscription : 08/07/2011
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Dim 10 Juil - 21:54 | |
| - Karine a écrit:
- sandy210673 a écrit:
- J'ai reçu le rapport par mail, c'est limite s'ils ne disent pas que ma fille est nulle mais je ne pense pas que ce soit un contrôle négatif car ils ne proposent pas une date pour un autre contrôle ni des points précis à améliorer, juste que les enfants doivent apprendre des poésies et des chansons.
Si ce n'est déjà fait, je pense qu'il pourrait être utile que tu prennes contact avec une association défendant le droit à l'instruction en famille. Bonsoir Karine, Tu crois ? Je suis adhérente à CISE depuis septembre et je compte aussi adhérer "chez vous" car je trouve que vos 2 associations se complètent. Je vais contacter CISE et leur envoyer par mail le rapport que j'ai eu par mail. L'IA doit me l'envoyer par courrier car il n'est pas signé. Merci de ton conseil. | |
| | | Karine Admin
Nombre de messages : 1659 Date d'inscription : 27/02/2006
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Dim 10 Juil - 22:42 | |
| - sandy210673 a écrit:
- Tu crois ?
Il vaut toujours mieux s'informer et se préparer à l'avance que devoir se défendre dans l'urgence. | |
| | | lysalys
Nombre de messages : 683 Date d'inscription : 18/04/2007
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Mar 12 Juil - 9:07 | |
| Super Mesokee ! Mesokee et Sandy, profitez bien de vos vacances ! | |
| | | mesokee
Nombre de messages : 203 Age : 47 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Ven 16 Sep - 14:05 | |
| Je me croyais tranquille mais finalement non... avec l'attestation ce matin j'ai reçu une lettre m'informant que suite aux refus des tests, "refus inacceptable et contraire à la réglementation" (je cite), nous aurons un second contrôle durant le premier trimestre 2011 pour Théo...
je prépare ma réponse...
a suivre | |
| | | mari
Nombre de messages : 679 Localisation : Sud Drôme Date d'inscription : 02/06/2008
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Ven 16 Sep - 21:09 | |
| Je t'ai répondu dans ton autre topic, mais quitte à être là, je te conseille donc de protester vivement en citant leur propre phrase témoignant de leur abus de pouvoir, et en citant le L131-10, je cite : "L'inspecteur d'académie doit au moins une fois par an, à partir du troisième mois suivant la déclaration d'instruction par la famille, faire vérifier que l'enseignement assuré est conforme au droit de l'enfant à l'instruction tel que défini à l'article L. 131-1-1.
Ce contrôle prescrit par l'inspecteur d'académie a lieu notamment au domicile des parents de l'enfant. Il vérifie notamment que l'instruction dispensée au même domicile l'est pour les enfants d'une seule famille."
La loi n'impose absolument aucune modalité de contrôle, c'est eux qui sont dans l'illégalité en t'imposant un second contrôle non justifié pour cette raison. Sinon légalement l'inspecteur est en droit de passer chez toi plusieurs fois l'an. Ce qui est abusif ici, c'est la justification complètement illégale. | |
| | | mesokee
Nombre de messages : 203 Age : 47 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Ven 16 Sep - 21:17 | |
| je pense que c’est clairement une tentative d'intimidation pour nous faire rentrer dans le rang !
je prépare tranquillement ma réponse et j'en enverrais une copie au recteur d'académie ainsi qu'au ministre de EN !
nous en avons parlé avec mon mari et nous sommes prêt à aller en justice si il le faut... j'espère qu'on en arrivera pas là mais si il le faut nous sommes prêt. | |
| | | laetitiaA
Nombre de messages : 193 Date d'inscription : 18/06/2010
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Ven 16 Sep - 22:48 | |
| bonsoir,
toujours concernant ces fameux tests, est-ce que ce n'est pas une interprétation de la loi que de dire que les tests sont illégaux, au même titre que quand l'IA dit que le refus des tests est illégal ; le contrôle vérifie l'instruction dispensée, les modalités de cette vérification ne sont pas précisées dans la loi non ?
je suis bien d 'accord avec vous qu'il y a pression pour nous faire rentrer dans "les cases" de l'EN !! | |
| | | mesokee
Nombre de messages : 203 Age : 47 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Sam 17 Sep - 10:04 | |
| La loi précise bien que c’est l'enseignement qui doit être contrôlé... en voulant imposer leurs tests, ils veulent contrôler l'enseigné : ça n’est pas prévu par la loi ! | |
| | | AnnaEtincelle
Nombre de messages : 24 Age : 54 Date d'inscription : 18/09/2011
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Dim 18 Sep - 15:29 | |
| je suis la 2me qui a le même problème
eh oui nous avons la même inspectrice | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Jeu 6 Oct - 14:16 | |
| Bonjour, - mari a écrit:
- La loi n'impose absolument aucune modalité de contrôle, c'est eux qui sont dans l'illégalité en t'imposant un second contrôle non justifié pour cette raison. Sinon légalement l'inspecteur est en droit de passer chez toi plusieurs fois l'an. Ce qui est abusif ici, c'est la justification complètement illégale.
Je ne crois pas qu'il soit productif de s'arc bouter sur une interprétation d'un article de Loi que le législateur a vraisemblablement laissé flou dans l'intérêt du plus grand nombre. "Faire vérifier que l'enseignement assuré est conforme au droit de l'enfant à l'instruction" implique que l'inspecteur doit disposer de moyens de vérification. Donc, selon moi, ce qui serait illégal, serait de tenter de priver l'inspecteur de tout moyen de vérification. Les tests essaient de déterminer un "niveau" de l'enfant dans un domaine. Les tests permettent-t-ils de vérifier que l'enfant bénéficie de l'instruction à laquelle il a droit ? Dans le cas où ils s'avèrent positifs, ils posent une présomption en ce sens. Dans le cas contraire, ils posent une présomption inverse, ni plus ni moins. (Etant entendu que le niveau de l'enfant dépend autant des capacités de l'enfant que de l'instruction qu'il a reçu, d'une part, et que la pertinence des tests choisis est discutable, d'autre part. A ce stade, il me semble que l'emploi des tests n'est pas à proscrire par nature, puisqu'ils peuvent permettre de peser en notre faveur, et que d'autre part, vouloir les interdire pourrait être interprété comme vouloir tenter de priver l'inspecteur des moyens de son contrôle. Je m'orienterais donc plutôt sur une négociation autour des modalités des tests, en veillant à ce que les tests retenus soient pertinents au regard de l'instruction suivie, et que leur contexte de passage ne mette pas l'enfant en difficulté. J'ai pour ma part encore une pleine année de réflexion à ce sujet, mais il m'apparaît que tant que ma fille sera jeune, je ne permettrai une évaluation que si j'y assiste, ce qui me permettra de vérifier les points ci-dessus. |
| | | AnneJ
Nombre de messages : 766 Age : 30 Localisation : Pays de la Loire - Picardie Date d'inscription : 07/04/2009
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Jeu 6 Oct - 15:06 | |
| Oui, mais aucun parent d'un enfant scolarisé n'accepterait que son enfant passe un "examen" tous les ans à partir de 6/7 ans, c'est bizarre, non ? Alors qu'on pourrait considérer que l'instruction donnée pourrait y être insuffisante (notamment en matière de lecture). Et dans le cas de l'instruction en famille, ce serait encore plus délicat, car pour les contrôles avec des tests, cela fait peser sur les épaules de l'enfant tout le poids du contrôle. Ainsi que ses résultats, car les inspecteurs qui procèdent à des tests ont tendance à prendre les résultats des tests comme résultats du contrôle. Sans compter que les évaluations ne font pas partie du "programme pédagogique" de certaines familles, ou que certains enfants peuvent perdre leurs moyens s'ils savent que de cette feuille de papier dépendra leur mode d'instruction l'année suivante... De plus, un certain nombre de contrôles prouvent bien qu'on peut très bien procéder à un contrôle pédagogique sans test, tout en vérifiant bien qu'une instruction conforme est donnée. Alors pourquoi obliger des familles (enfin, leurs enfants) à forcément subir des tests dès que l'administration le demande ?... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Jeu 6 Oct - 15:49 | |
| Bonjour - AnneJ a écrit:
- Oui, mais aucun parent d'un enfant scolarisé n'accepterait que son enfant passe un "examen" tous les ans à partir de 6/7 ans, c'est bizarre, non ? Alors qu'on pourrait considérer que l'instruction donnée pourrait y être insuffisante (notamment en matière de lecture).
Nous ne vivons pas dans le même pays, AnneJ, semble-t-il. Dans le mien, la France, les enfants scolarisés subissent des évaluations à longueur d'année scolaire, et leurs parents le savent bien, puisqu'ils reçoivent des "carnets de notes". - AnneJ a écrit:
- Et dans le cas de l'instruction en famille, ce serait encore plus délicat, car pour les contrôles avec des tests, cela fait peser sur les épaules de l'enfant tout le poids du contrôle. Ainsi que ses résultats, car les inspecteurs qui procèdent à des tests ont tendance à prendre les résultats des tests comme résultats du contrôle.
Je ne vois pas très bien quel point de mon argumentaire est débattu ici ; à noter que dans ma compréhension des choses, c'est à nous qu'il appartient de veiller à ce que les résultats d'une évaluation soient appréciés pour ce qu'ils sont et rien d'autre. - AnneJ a écrit:
- Sans compter que les évaluations ne font pas partie du "programme pédagogique" de certaines familles,
Cela m'inquiète fort. La pédagogie, c'est l'art de s'adapter méthodologiquement à l'apprenant. Si l'on évalue pas les résultats de notre instruction, on l'adapte en fonction de quoi ? - AnneJ a écrit:
- ou que certains enfants peuvent perdre leurs moyens s'ils savent que de cette feuille de papier dépendra leur mode d'instruction l'année suivante...
Je ne crois pas avoir dit le contraire. - AnneJ a écrit:
- De plus, un certain nombre de contrôles prouvent bien qu'on peut très bien procéder à un contrôle pédagogique sans test, tout en vérifiant bien qu'une instruction conforme est donnée.
C'est certainement vrai, mais je crains que chaque cas doive être à considérer isolément. - AnneJ a écrit:
- Alors pourquoi obliger des familles (enfin, leurs enfants) à forcément subir des tests dès que l'administration le demande ?...
Je ne crois pas avoir dit qu'il fallait laisser l'administration faire n'importe quoi. Mais une bonne raison de ne pas faire obstruction systématique sur leurs évaluations, pourrait être de tenter de conserver ce droit, d'instruire nos enfants nous-mêmes, que la constitution nous accorde. |
| | | mari
Nombre de messages : 679 Localisation : Sud Drôme Date d'inscription : 02/06/2008
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Jeu 6 Oct - 21:18 | |
| - Jean-Philippe a écrit:
- Bonjour,
- mari a écrit:
- La loi n'impose absolument aucune modalité de contrôle, c'est eux qui sont dans l'illégalité en t'imposant un second contrôle non justifié pour cette raison. Sinon légalement l'inspecteur est en droit de passer chez toi plusieurs fois l'an. Ce qui est abusif ici, c'est la justification complètement illégale.
Je ne crois pas qu'il soit productif de s'arc bouter sur une interprétation d'un article de Loi que le législateur a vraisemblablement laissé flou dans l'intérêt du plus grand nombre. Oui casser les pieds à l'EN en jouant les procédurières, c'est mon éclate à moi! Je ne trouve pas qu'il soit productif d'imposer aux familles quelque test que ce soit, et surtout pas un test de connaissances basé sur dieu seul sait quoi (le programme EN? Un niveau supposé à un âge donné? Quid des enfants présentant des difficultés de type dys-?) La seule évaluation valable à mes yeux est celle librement choisie entre le parent et l'inspecteur et basée sur la progression choisie par les parents (autant dire qu'on est encore trèèèès loin de ça!). L'enfant n'a rien à y voir : ce qui est contrôlé, c'est la validité de l'instruction dispensée (donc le parent, et non l'enfant). Mais bon, je comprends qu'on ne comprenne pas. Il serait très valorisant pour nous que l'inspecteur se pointe demain et évalue ma six ans qui est largement en avance sur ce que préconise le programme EN. Pourquoi donc refuser un test qui va nous "servir", c'est tout bénef' non? En revanche quand je considère les difficultés que rencontre mon grand dyspraxique, les aménagements que nous devons faire pour garantir sa progression et les graaaaands écarts que sa particularité implique par rapports aux connaissances basiques des enfants du même âge... eh ben là si on va au test, j'ai comme l'impression que ça va nous revenir en pleine poire... Eh ouais, un enfant qui écrit à 8 ans comme sa petite soeur de 5, sûr que ça va pas servir notre cause... non parce qu'en général, les tests se font sur les maths et le français. Forcément. Et par écrit. Ben forcément! S'il y a des flous, il y a une bonne raison à ceux-ci heureusement que l'inspecteur n'a pas le droit d'imposer un test basé sur ce qui lui chante et de façon unilatérale! Bien sûr on peut toujours contester après coup... mais les écrits restent, et peuvent être interprétés d'une façon ou d'une autre... AnneJ ! merci Tu as tout à fait raison : je me demande ce que diraient les parents des gamins des écoles si une fois l'an l'inspecteur en personne venait examiner leur enfant pendant deux heures, avec des tests tenus secrets... Bizarrement personne ne trouve illogique que seule la maîtresse soit inspectée pourquoi devrait-il en aller autrement pour les non-scos? - Citation :
La pédagogie, c'est l'art de s'adapter méthodologiquement à l'apprenant. Si l'on évalue pas les résultats de notre instruction, on l'adapte en fonction de quoi ? Ca m'inquiète fort moi aussi... n'y a-t-il pas d'autre façon de s'assurer qu'un enfant apprend que de lui faire passer un test écrit? Heureusement je n'ai pas besoin de cela pour connaître le niveau de mes enfants. Et je vais même plus loin : mon mari est instit et pourrait vous certifier qu'il n'en aurait pas non plus besoin pour aucun de ses 25 élèves! Quand un enfant a compris, on le voit. Et on le voit réinvestir ce qu'il a appris. Ce n'est pas plus compliqué que ça à cette heure je sais très exactement ce que chacun des enfants sait faire ou non, sans tests. | |
| | | Karine Admin
Nombre de messages : 1659 Date d'inscription : 27/02/2006
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Jeu 6 Oct - 21:50 | |
| - Jean-Philippe a écrit:
- "Faire vérifier que l'enseignement assuré est conforme au droit de l'enfant à l'instruction" implique que l'inspecteur doit disposer de moyens de vérification.
La loi prévoit que l'inspecteur doive tenir compte des choix éducatifs de la famille. - Jean-Philippe a écrit:
- Donc, selon moi, ce qui serait illégal, serait de tenter de priver l'inspecteur de tout moyen de vérification.
Présenter les productions de l'enfant, discuter de la mise en oeuvre pédagogique, observer les supports utilisés n'est pas synonyme de "priver l'inspecteur de tout moyen de vérification". - Jean-Philippe a écrit:
- Les tests essaient de déterminer un "niveau" de l'enfant dans un domaine.
Le plus souvent, il s'agit de comparer avec le programme de l'Education nationale, ce qui n'est pas conforme aux textes officiels. - Jean-Philippe a écrit:
- Les tests permettent-t-ils de vérifier que l'enfant bénéficie de l'instruction à laquelle il a droit ?
Non, les tests ne permettent pas de vérifier l'enseignement, mais seulement les acquis. Ainsi, si les tests vérifiait la conformité de l'enseignement, on pourrait vite en conclure que l'Education nationale de dispense pas un enseignement conforme au droit de l'enfant à l'instruction. Or, il est évident que l'enseignement dispensé par l'Education nationale est conforme malgré les mauvais résultats obtenus. - Jean-Philippe a écrit:
- Dans le cas contraire, ils posent une présomption inverse, ni plus ni moins.
Non, en général, ils portent des accusations et menacent les familles sans même leur laisser le bénéfice du doute. - Jean-Philippe a écrit:
- A ce stade, il me semble que l'emploi des tests n'est pas à proscrire par nature, puisqu'ils peuvent permettre de peser en notre faveur, et que d'autre part, vouloir les interdire pourrait être interprété comme vouloir tenter de priver l'inspecteur des moyens de son contrôle.
Les tests peuvent être favorables comme défavorables. Cela dépend fortement de la personnalité des enfants et du programme choisi par la famille, bien plus que de la qualité de l'enseignement dispensé. - Jean-Philippe a écrit:
- Je m'orienterais donc plutôt sur une négociation autour des modalités des tests, en veillant à ce que les tests retenus soient pertinents au regard de l'instruction suivie, et que leur contexte de passage ne mette pas l'enfant en difficulté.
Un enfant devrait-il être contraint aux tests ? Je ne compte plus le nombre de fois où une famille témoigne que son enfant a fini en larmes, ou bien qu'il a perdu ses moyens et "tout oublié". - Jean-Philippe a écrit:
- Nous ne vivons pas dans le même pays, AnneJ, semble-t-il. Dans le mien, la France, les enfants scolarisés subissent des évaluations à longueur d'année scolaire, et leurs parents le savent bien, puisqu'ils reçoivent des "carnets de notes".
Ces interrogations n'ont aucune portée sur leur mode de vie. Que l'enfant réussisse ou échoue, son rythme de vie et son programme éducatif demeurent les mêmes. Ce n'est pas du tout la même chose pour un enfant instruit en famille qui, en échouant, se verrait contraint de changer radicalement de vie. - Jean-Philippe a écrit:
- Je ne vois pas très bien quel point de mon argumentaire est débattu ici ; à noter que dans ma compréhension des choses, c'est à nous qu'il appartient de veiller à ce que les résultats d'une évaluation soient appréciés pour ce qu'ils sont et rien d'autre.
Un inspecteur rédige son rapport comme bon lui semble et ne tient compte que de ce qu'il souhaite. 30 % des rapports ne sont pas conformes au contrôle, et lorsqu'il y a des tests, ils sont toujours considérés comme ayant plus de valeurs que le reste de la vérification. - Jean-Philippe a écrit:
- Cela m'inquiète fort.
La pédagogie, c'est l'art de s'adapter méthodologiquement à l'apprenant. Si l'on évalue pas les résultats de notre instruction, on l'adapte en fonction de quoi ? Il est possible d'évaluer un enseignement sans pour autant faire passer un examen écrit ou oral. Observer son enfant (discussions, jeux, attitudes, etc.) est souvent suffisant pour savoir qu'un enfant progresse ou non. L'évaluation formelle devient nécessaire lorsque l'adulte a trop d'enfants pour les suivre tous individuellement, ou bien lorsque l'adulte ne peut passer suffisamment de temps avec un enfant au quotidien. Un inspecteur peut très bien se rendre compte du niveau d'un enfant en observant les productions réalisées au cours de l'année et en observant les supports utilisés. La discussion avec le parent est également très importante. Un jour, une famille racontait son contrôle et rapportait ces propos de l'inspecteur : "j'aime quand un parent me raconte son enfant". Mais il est vrai que cela demande à l'inspecteur de faire un minimum confiance aux parents plutôt que de les penser systématiquement incompétents ou négligents. - Jean-Philippe a écrit:
- AnneJ a écrit:
- De plus, un certain nombre de contrôles prouvent bien qu'on peut très bien procéder à un contrôle pédagogique sans test, tout en vérifiant bien qu'une instruction conforme est donnée.
C'est certainement vrai, mais je crains que chaque cas doive être à considérer isolément. Je pense plutôt que les bonnes méthodes devraient être transmises, que les inspecteurs ainsi que toute personne en charge d'un contrôle pédagogique devraient être formés et informés sur les diverses manières de contrôler tout autant que sur la diversité des mises en oeuvres pédagogiques. Certaines circonscriptions ne font plus du tout de tests depuis plusieurs années quand d'autres départements imposent un regroupement des enfants le même jour dans le même lieu pour passer un examen sur table. - Jean-Philippe a écrit:
- Mais une bonne raison de ne pas faire obstruction systématique sur leurs évaluations, pourrait être de tenter de conserver ce droit, d'instruire nos enfants nous-mêmes, que la constitution nous accorde.
Ne soit pas inquiet, Jean-Philippe : la majorité des familles accepte les tests pour diverses raisons. Ce n'est qu'un nombre restreint de familles qui demandent que leurs choix éducatifs soient respectés, ou que leur enfant soit entendu lorsqu'il dit "non". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Jeu 6 Oct - 23:44 | |
| Bonjour, - mari a écrit:
- Oui casser les pieds à l'EN en jouant les procédurières, c'est mon éclate à moi!
J'espère que vous n'êtes pas sérieuse sur ce trait. Le problème étant que si vous vous plantez, vous sentirez le retour de bâton, et si vous ne vous plantez pas, c'est la famille contrôlée derrière vous qui le sentira. - mari a écrit:
- Je ne trouve pas qu'il soit productif d'imposer aux familles quelque test que ce soit, et surtout pas un test de connaissances basé sur dieu seul sait quoi (le programme EN? Un niveau supposé à un âge donné? Quid des enfants présentant des difficultés de type dys-?)
La seule évaluation valable à mes yeux est celle librement choisie entre le parent et l'inspecteur et basée sur la progression choisie par les parents ... Vous avez entièrement le droit d'avoir une opinion à ce sujet, mais l'inspecteur aussi, et lui, en plus, a une mission à remplir, à la fois professionnelle et sociale. Un test d'évaluation du niveau d'un enfant dans une matière n'a effectivement pas valeur d'évaluation d'une instruction à mes yeux non plus, mais dire qu'elle ne peut pas servir d'une autre manière à un inspecteur, par exemple en vérifiant la corrélation entre ce qu'il observe par ce test et ce qui ressort de l'évaluation de l'aptitude pédagogique de l'apprenant ... Ce qui me chiffonne à la lecture de ce type d'argumentaire, c'est le postulat qui le sous-tend, qui est que les inspecteurs sont des méchants qui se fichent de l'intérêt des enfants pourvu qu'ils réintègrent l'école sacrée, et que les parents sont tous bons, gentils et honnêtes. Et que donc une évaluation en quelques minutes sur les propos des parents serait facile, si les inspecteurs n'étaient pas obsédés par leur volonté de récupérer les enfants. Je crois moi que la réalité est un peu plus compliquée. Et j'ai de bonnes raisons de le croire. - mari a écrit:
- Mais bon, je comprends qu'on ne comprenne pas. Il serait très valorisant pour nous que l'inspecteur se pointe demain et évalue ma six ans qui est largement en avance sur ce que préconise le programme EN. Pourquoi donc refuser un test qui va nous "servir", c'est tout bénef' non? En revanche quand je considère les difficultés que rencontre mon grand dyspraxique, les aménagements que nous devons faire pour garantir sa progression et les graaaaands écarts que sa particularité implique par rapports aux connaissances basiques des enfants du même âge... eh ben là si on va au test, j'ai comme l'impression que ça va nous revenir en pleine poire... Eh ouais, un enfant qui écrit à 8 ans comme sa petite soeur de 5, sûr que ça va pas servir notre cause... non parce qu'en général, les tests se font sur les maths et le français. Forcément. Et par écrit. Ben forcément!
S'il y a des flous, il y a une bonne raison à ceux-ci heureusement que l'inspecteur n'a pas le droit d'imposer un test basé sur ce qui lui chante et de façon unilatérale!
Bien sûr on peut toujours contester après coup... mais les écrits restent, et peuvent être interprétés d'une façon ou d'une autre... Dans ma compréhension des choses, soit un enfant n'a pas de handicap particulier, et alors un test d'évaluation étalonné statistiquement fournira une vague indication sur l'efficacité de l'instruction fournie dans la matière considérée, (avec tous les biais sur les aptitudes et goûts de l'enfant), soit l'enfant souffre d'un handicap identifiable, et il appartient alors aux parents de prendre toutes mesures à ce sujet, d'en référer à l'inspecteur, et évidemment à celui-ci d'en tenir compte. Etant entendu que dans ce cas précis, une évaluation de niveau ne permettra aucunement de distinguer ce qui relève de la pédagogie et ce qui relève du handicap. Mais toujours dans ce cas précis, un inspecteur prendrait selon moi de sérieux risques de contestation juridique à ne pas le prendre en compte. - mari a écrit:
- Ca m'inquiète fort moi aussi... n'y a-t-il pas d'autre façon de s'assurer qu'un enfant apprend que de lui faire passer un test écrit? Heureusement je n'ai pas besoin de cela pour connaître le niveau de mes enfants. Et je vais même plus loin : mon mari est instit et pourrait vous certifier qu'il n'en aurait pas non plus besoin pour aucun de ses 25 élèves! Quand un enfant a compris, on le voit. Et on le voit réinvestir ce qu'il a appris. Ce n'est pas plus compliqué que ça à cette heure je sais très exactement ce que chacun des enfants sait faire ou non, sans tests.
Je renvoie ici à mon second commentaire. Oui, évaluer par un contact permanent ne nécessite aucun test. Mais le problème c'est que l'inspecteur n'évalue pas au moyen d'un contact permanent. Ne pas vouloir l'intégrer permet de se forger à peu de frais de bonnes raisons et convictions. Je ne doute pas que le monde soit simple pour ceux qui voient d'un coté les bons, de l'autre les méchants. Je plains ceux qui se battent pour de mauvaises causes, car il ne leur restera pas forcément assez d'énergie pour se battre pour les bonnes. |
| | | ffcscnbqn
Nombre de messages : 211 Age : 63 Localisation : Côtes d'Armor Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Ven 7 Oct - 8:23 | |
| - Citation :
- si vous ne vous plantez pas, c'est la famille contrôlée derrière vous qui le sentira.
Jean-Philippe aborde un point trop peu souvent pris en compte par les contestataires. Je conçois qu'on puisse tomber sur un inspecteur peu ouvert et que la situation puisse en ce cas se dégrader si l'on refuse des tests ne correspondant pas aux choix de la famille, mais est-il nécessaire d'être d'emblée "va-t-en guerre" ? L'agressivité systématique de certains envers des inspecteurs qui justement étaient peut-être des personnes ouvertes et prêtes à la discussion (bon, j'accepte les tests parce que c'est mon choix et en plus mes enfants ne sont pas mécontents d'avoir une évaluation extérieure ! mais les conversations avec les inspecteurs ont toujours été cordiales. ) peut effectivement avoir des conséquences néfastes pour d'autres qui par exemple débutent l'IEF, ne sont pas encore très sûrs d'eux et vont faire les frais de la mauvaise humeur de l'inspecteur qui aura été "agressé" par la famille précédente. Je respecte le choix de chacun, mais rien n'empêche la politesse et le respecrt de l'autre fut-il inspecteur de l'éducation nationale : ce n'est pas une tare ! | |
| | | lysalys
Nombre de messages : 683 Date d'inscription : 18/04/2007
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Ven 7 Oct - 9:37 | |
| ffcscnbqn, je suis tout à fait d'accord avec toi.
Beaucoup moins avec Jean-Philippe...
"Dans ma compréhension des choses, soit un enfant n'a pas de handicap particulier, et alors un test d'évaluation étalonné statistiquement fournira une vague indication sur l'efficacité de l'instruction fournie dans la matière considérée, (avec tous les biais sur les aptitudes et goûts de l'enfant), soit l'enfant souffre d'un handicap identifiable." Dans ce cas, il est important de coller une étiquette à un enfant pour avoir une chance d'être entendu ? Et si les parents n'avaient pas envie que leur enfant grandisse avec cette étiquette ? Et si l'enfant n'était pas handicapé, mais simplement timide, manquant de confiance en lui ? Et si les parents avaient choisi de travailler davantage tel domaine telle année ? Comment un test pourrait-il être exactement représentatif de la façon d'apprendre de l'enfant ? Pourquoi un enfant devrait-il être instruit selon des critères précis ? Ceux d'une évaluation de type scolaire ? Apprendre une leçon pour obtenir un bon résultat à un examen et en oublier 90 % parce que cela ne correspondait pas à une "instruction vivante" et savoir de manière durable parce qu'il y a eu un réel investissement et un plaisir d'apprendre n'est-ce pas deux façons d'apprendre qui ne peuvent pas forcément être contrôlées de la même façon ?
"Je plains ceux qui se battent pour de mauvaises causes, car il ne leur restera pas forcément assez d'énergie pour se battre pour les bonnes." Je considère que me battre pour que mes filles n'aillent plus jamais aussi mal qu'elles ont pu se sentir à l'école n'est pas une mauvaise cause... Le système scolaire ne leur a pas convenu, pourquoi devrai-je leur imposer de le suivre pour répondre à des évaluations ? Autant je peux comprendre que pour x raisons, on accepte les tests, autant je ne peux pas comprendre qu'on accuse trop facilement ceux qui les refusent d'avoir de mauvaises raisons ! J'instruis mes enfants, je réponds à leurs questions. Je n'ai pas suivi le programme à la lettre, souvent abandonné des méthodes qui ne leur convenaient pas et pourtant, les progrès sont là et elles ont bon nombre de connaissances. Un dernier exemple : j'anime des ateliers avec des ados âgés de 9 à 15 ans depuis plusieurs années. Ma cadette avait 9 ans en commençant, jamais elle ne m'a demandé la signification d'un mot tandis que même les plus âgées, même les filles en tête de classe m'ont régulièrement demandé ce que signifiait par exemple "maussade, exubérant, etc..." L'instruction est très importante pour moi, cela ne signifie pas que j'estime qu'elle peut être pliée, mesurée par des petites cases. Un rapport, la présentation des supports peut tout aussi bien permettre de montrer l'instruction de nos enfants. Mes enfants n'ont jamais eu besoin de tests et pourtant les personnes venues ont toujours été impressionnées par l'instruction que je leur propose... Simplement parce qu'elles avaient accepté d'ouvrir leurs yeux et leurs oreilles...
| |
| | | ffcscnbqn
Nombre de messages : 211 Age : 63 Localisation : Côtes d'Armor Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Ven 7 Oct - 11:59 | |
| Lysalys je suis tout à fait d'accord avec toi. Comme tu l'as compris je m'élevais surtout contre une certaine façon de s'opposer à l'administration sans respect des personnes qui y travaillent souvent du mieux qu'elles peuvent et dans le cas qui nous intéresse souvent à la suite d'un choix guidé par un authentique intérêt pour l'instruction des enfants. C'est l'agressivité systématique envers des personnes jugées à priori qui me gêne et je pense que la politesse et le respect peuvent dans bien des cas faciliter les choses. Ensuite, si effectivement ça se passe mal malgré tous les efforts des parents qui veulent simplement être respectés dans leurs choix, et dans ce cas seulement, effectivement il est légitime et souhaitable de se défendre et de faire respecter nos droits. Amicalement. | |
| | | mesokee
Nombre de messages : 203 Age : 47 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Ven 7 Oct - 12:10 | |
| - Jean-Philippe a écrit:
- Je m'orienterais donc plutôt sur une négociation autour des modalités des tests, en veillant à ce que les tests retenus soient pertinents au regard de l'instruction suivie, et que leur contexte de passage ne mette pas l'enfant en difficulté.
Jean-Phillipe, la première année j'avais refusé les tests scolaire (conformément à la loi) et l'inspectrice m'a assuré que ce serait de simple petits exercices sans rapport avec un niveau scolaire ! Résultat les fameux "petits exercices" s'avèrent être 14 pages d'évaluation niveau CE2 ! Non seulement l'inspectrice n'a pas regardé du tout le travail que nous avions effectué dans l'année et en plus elle nous a mentit ! J'estime donc que nous ne pouvons pas lui faire confiance et dis moi en quoi son attitude était dans l’intérêt de l'enfant ??? A quelques pages de la fin mon fils à craqué et s'est mit à pleurer, en quelques heures l'inspectrice à anéanti tout le travail que j'avais fait sur l'année pour qu'il reprenne confiance en lui ! Chacun est libre d'accepter les tests ou pas et ce n’est pas parce que la majorité les acceptent que les familles qui les refusent doivent se les voir imposer ! Je ne demande pas la lune, je demande le respect de nos choix et surtout le respect vis à vis de mes enfants ! | |
| | | mesokee
Nombre de messages : 203 Age : 47 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Ven 7 Oct - 12:11 | |
| - mesokee a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- Je m'orienterais donc plutôt sur une négociation autour des modalités des tests, en veillant à ce que les tests retenus soient pertinents au regard de l'instruction suivie, et que leur contexte de passage ne mette pas l'enfant en difficulté.
Jean-Phillipe, la première année j'avais refusé les tests scolaire (conformément à la loi) et l'inspectrice m'a assuré que ce serait de simple petits exercices sans rapport avec un niveau scolaire... ce que nous avons accepté !
Résultat les fameux "petits exercices" s'avèrent être 14 pages d'évaluation niveau CE2 ! Non seulement l'inspectrice n'a pas regardé du tout le travail que nous avions effectué dans l'année et en plus elle nous a mentit !
J'estime donc que nous ne pouvons pas lui faire confiance et dis moi en quoi son attitude était dans l’intérêt de l'enfant ???
A quelques pages de la fin mon fils à craqué et s'est mit à pleurer, en quelques heures l'inspectrice à anéanti tout le travail que j'avais fait sur l'année pour qu'il reprenne confiance en lui !
Chacun est libre d'accepter les tests ou pas et ce n’est pas parce que la majorité les acceptent que les familles qui les refusent doivent se les voir imposer !
Je ne demande pas la lune, je demande le respect de nos choix et surtout le respect vis à vis de mes enfants ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Notre controle 2010/2011 Ven 7 Oct - 13:22 | |
| Bonjour, - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- "Faire vérifier que l'enseignement assuré est conforme au droit de l'enfant à l'instruction" implique que l'inspecteur doit disposer de moyens de vérification.
La loi prévoit que l'inspecteur doive tenir compte des choix éducatifs de la famille. Je ne vois pas le rapport entre le fait que l'inspecteur doive tenir compte des choix éducatifs de la famille, et le fait qu'il ait une mission à mener, et qu'il doive disposer de moyens pour ce faire. Ce débat est important à mes yeux, il sera longuement commenté par moi dans le commentaire que je ferai de l'intervenant suivant. - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- Donc, selon moi, ce qui serait illégal, serait de tenter de priver l'inspecteur de tout moyen de vérification.
Présenter les productions de l'enfant, discuter de la mise en oeuvre pédagogique, observer les supports utilisés n'est pas synonyme de "priver l'inspecteur de tout moyen de vérification". Non, ce n'est pas le priver de tout moyen de vérification. Mais ces moyens de vérification sont-ils suffisants à la bonne exécution de sa mission ? On approche ici du coeur du problème. - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- Les tests essaient de déterminer un "niveau" de l'enfant dans un domaine.
Le plus souvent, il s'agit de comparer avec le programme de l'Education nationale, ce qui n'est pas conforme aux textes officiels. C'est le fond qui importe ici, pas la forme. Autrement dit, il importe peu qu'il soit fait usage du référentiel de l'EN (le plus étalonné, donc le plus valide) si il en est fait un usage prudent ... - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- Dans le cas contraire, ils posent une présomption inverse, ni plus ni moins.
Non, en général, ils portent des accusations et menacent les familles sans même leur laisser le bénéfice du doute. Mais c'est alors qu'il faut se battre, à bon escient, et pas avant, à tort ! - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- A ce stade, il me semble que l'emploi des tests n'est pas à proscrire par nature, puisqu'ils peuvent permettre de peser en notre faveur, et que d'autre part, vouloir les interdire pourrait être interprété comme vouloir tenter de priver l'inspecteur des moyens de son contrôle.
Les tests peuvent être favorables comme défavorables. Cela dépend fortement de la personnalité des enfants et du programme choisi par la famille, bien plus que de la qualité de l'enseignement dispensé. Vous connaissez les difficultés de l'évaluation pédagogique, Karine ? Vos propos me font en douter. Moi, j'ai participé à l'évaluation de l'efficacité pédagogique d'organismes de formation, et je trouve vos propos à ce sujet très expéditifs. - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- Je m'orienterais donc plutôt sur une négociation autour des modalités des tests, en veillant à ce que les tests retenus soient pertinents au regard de l'instruction suivie, et que leur contexte de passage ne mette pas l'enfant en difficulté.
Un enfant devrait-il être contraint aux tests ? Je ne compte plus le nombre de fois où une famille témoigne que son enfant a fini en larmes, ou bien qu'il a perdu ses moyens et "tout oublié". Peu de gens apprécient d'être évalués. Selon vous, il ne faut plus d'évaluation ? Plus de contrôle pédagique ? Si c'est simplement une améliorations des procédures que vous souhaitez, c'est également mon souhait. - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- Nous ne vivons pas dans le même pays, AnneJ, semble-t-il. Dans le mien, la France, les enfants scolarisés subissent des évaluations à longueur d'année scolaire, et leurs parents le savent bien, puisqu'ils reçoivent des "carnets de notes".
Ces interrogations n'ont aucune portée sur leur mode de vie. Que l'enfant réussisse ou échoue, son rythme de vie et son programme éducatif demeurent les mêmes. Ce n'est pas du tout la même chose pour un enfant instruit en famille qui, en échouant, se verrait contraint de changer radicalement de vie. Vous estimez que les notes d'un enfant au sein de l'EN n'ont pas d'influence sur son mode de vie ? Vous n'avez donc pas compris que l'EN était autant un lieu de sélection que d'instruction, et que des notes obtenues par les enfants, peut dépendre le reste de leur vie ? - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- Je ne vois pas très bien quel point de mon argumentaire est débattu ici ; à noter que dans ma compréhension des choses, c'est à nous qu'il appartient de veiller à ce que les résultats d'une évaluation soient appréciés pour ce qu'ils sont et rien d'autre.
Un inspecteur rédige son rapport comme bon lui semble et ne tient compte que de ce qu'il souhaite. 30 % des rapports ne sont pas conformes au contrôle, et lorsqu'il y a des tests, ils sont toujours considérés comme ayant plus de valeurs que le reste de la vérification. Je serais curieux de savoir, Karine, comment vous procédez méthodologiquement pour connaître les résultats d'un contrôle indépendamment du rapport qui en résulte. - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- Cela m'inquiète fort.
La pédagogie, c'est l'art de s'adapter méthodologiquement à l'apprenant. Si l'on évalue pas les résultats de notre instruction, on l'adapte en fonction de quoi ? Il est possible d'évaluer un enseignement sans pour autant faire passer un examen écrit ou oral. Observer son enfant (discussions, jeux, attitudes, etc.) est souvent suffisant pour savoir qu'un enfant progresse ou non. L'évaluation formelle devient nécessaire lorsque l'adulte a trop d'enfants pour les suivre tous individuellement, ou bien lorsque l'adulte ne peut passer suffisamment de temps avec un enfant au quotidien. Un inspecteur peut très bien se rendre compte du niveau d'un enfant en observant les productions réalisées au cours de l'année et en observant les supports utilisés. La discussion avec le parent est également très importante. Un jour, une famille racontait son contrôle et rapportait ces propos de l'inspecteur : "j'aime quand un parent me raconte son enfant". Mais il est vrai que cela demande à l'inspecteur de faire un minimum confiance aux parents plutôt que de les penser systématiquement incompétents ou négligents. Faire confiance aux parents ; bien sûr ! Mais alors, pourquoi venir contrôler ? - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- AnneJ a écrit:
- De plus, un certain nombre de contrôles prouvent bien qu'on peut très bien procéder à un contrôle pédagogique sans test, tout en vérifiant bien qu'une instruction conforme est donnée.
C'est certainement vrai, mais je crains que chaque cas doive être à considérer isolément. Je pense plutôt que les bonnes méthodes devraient être transmises, que les inspecteurs ainsi que toute personne en charge d'un contrôle pédagogique devraient être formés et informés sur les diverses manières de contrôler tout autant que sur la diversité des mises en oeuvres pédagogiques. Certaines circonscriptions ne font plus du tout de tests depuis plusieurs années quand d'autres départements imposent un regroupement des enfants le même jour dans le même lieu pour passer un examen sur table. Pour que les bonnes méthodes soient transmises, elles doivent d'abord être identifiées. Le fait qu'une grande diversité procédurale existe prouve que cela n'a pas été formellement fait. Les associations ont certainement leur mot à dire à ce sujet, leur intérêt est-il alors à inciter à l'obstruction systématique, j'en doute, c'est la raison de mon intervention. - Karine a écrit:
- Jean-Philippe a écrit:
- Mais une bonne raison de ne pas faire obstruction systématique sur leurs évaluations, pourrait être de tenter de conserver ce droit, d'instruire nos enfants nous-mêmes, que la constitution nous accorde.
Ne soit pas inquiet, Jean-Philippe : la majorité des familles accepte les tests pour diverses raisons. Ce n'est qu'un nombre restreint de familles qui demandent que leurs choix éducatifs soient respectés, ou que leur enfant soit entendu lorsqu'il dit "non". Je serais davantage rassuré si ceux qui refusent les tests ne s'estimaient pas en droit de le faire, et n'étaient pas confirmés par les assos dans la représentation qu'ils se font de la chose. |
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