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| C'est décidé, nous nous lançons dans l'IEF en septembre 2007 | |
| | Auteur | Message |
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Lucia
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 06/03/2007
| Sujet: C'est décidé, nous nous lançons dans l'IEF en septembre 2007 Mar 6 Mar - 18:56 | |
| Bonjour tout le monde, Voila, la décision est prise. Notre fils de 5 ans, actuellement en Maternelle MS ne devrait pas faire sa rentrée en septembre prochain. Il a commencé l'école à l'âge de 3 ans 3/4 (donc beaucoup trop tard, selon l'école...), parce qu'il ne voulait pas du tout y aller. Je sentais (le connaissant un peu, quand même) que l'école risquait de ne pas trop lui plaire. Le problème pour lui, c'est la foule, le bruit, la multitude, l'agressivité des autres enfants. Il a hurlé non-stop toute sa première matinée, et a refusé de se tenir debout... tout le monde était perplexe, se demandant s'il avait un problème aux jambes ou si c'était de l'hypoglycémie, etc... Il a fait son année quand même (en petite section), mais on sentait que cela lui coûtait, qu'il prenait sur lui. Il a pleuré à toutes les récrés pendant des mois et des mois. Puis il n'a plus rien voulu dire sur l'école, ni en positif ni en négatif. Cette année il est en MS et c'est pareil. Il y va avec des semelles de plomb chaque matin, sans aucune joie, et les au-revoirs sont à chaque fois un déchirement pour lui. Il n'a pas d'amis, selon la maîtresse, et on sent bien qu'il s'ennuie terriblement à l'école. Même son cahier de classe, c'est à peine s'il s'y intéresse. On nous l'a remis pour les vacances, mais il ne souhaite pas spécialement nous en parler. Sinon, à la maison, c'est un enfant très vif, très éveillé, parfaitement adapté. Bref. Il n'y a rien de catastrophique - par rapport à d'autres témoignages, par exemple, où les souffrances des enfants sont bien plus explicites, et cela aurait pu continuer encore longremps comme cela, même si je ressentais un malaise confus. J'ai entendu parler du homeschooling depuis longtemps, puisque j'ai passé plusieurs années sur Lactaliste où le sujet était parfois évoqué en passant. J'ai toujours eu un a priori très positif et beaucoup d'admiration pour celles qui le faisaient. Mais je ne sentais pas de déclic assez fort en moi pour me lancer. En fait, ce qui m'a décidé, c'est la situation de ma fille de 15,5 ans. Elle est en seconde actuellement. C'était, à 6 ans, une petite fille très éveillée, intelligente, qui a appris à lire en deux mois sans aucune difficulté avec la méthode Ratus. Elle a fait une primaire en étant bonne élève, mais sans joie, sans aucun plaisir, en se trainant elle aussi avec des semelles de plomb, et en faisant la grève des devoirs. Elle n'a jamais voulu les faire, a toujours été dégoutée des devoirs, et son dégout de l'école elle-même est allé en s'accentuant d'année en année. Cela s'est terminé l'an dernier en 3e dans ce qui est pour moi un véritable naufrage. Elle est totalement dysorthographique - et dysgraphique depuis le CE1: son écriture s'est déstructurée de manière définitive à cause d'une institutrice absolument odieuse qu'elle a eue cette année-là-. Elle rejette l'école, les études, tout travail intellectuel, et l'an dernier elle est même devenue cyberdépendante à un jeu en ligne. J'ai constaté, ahurie, que son niveau en français était bien plus bas en seconde qu'en CM2 !! Je me suis triturée les méninges: comment a-t-on pu en arriver là ? 12 ans d'école pour se retrouver incapable d'écrire 3 mots sans faire 10 fautes !! Et souffrir le martyre qund il faut rédiger une phrase et la relire... Elle qui était pourtant si vive d'esprit quand elle était petite... Elle a perdu toute confiance en elle, sa personnalité s'est racornie, et toute son énergie est concentrée sur la fuite de ce monde, et le refuge dans les mondes virtuels de son jeu online. J'ai rencontré ses profs, tout au long du collège: que des gens passionnés, compétents, certains même mettant leurs tripes sur la table pour essayer de trouver une solution pour lui redonner le goût de l'école. Mais elle ne voulait pas jouer le jeu, restant perpétuellement triste, renfermée, toujours ailleurs, et n'ayant quasiment plus d'amis sur la fin. On m'a dit qu'elle devait être dépressive. Alors j'ai cherché : cela venait sans doute de moi, de nous, de son histoire familiale... Sauf que ses parents sont enseignants, qu'elle baigne dans les livres et la culture depuis qu'elle est petite, et qu'elle vit dans un environnement familial calme et paisible. Son seul drame, ces 5 dernières années, est d'avoir eu 2 petits frères. C'est ça, qui l'aurait rendue dyslexique ou dysorthographique ?? J'ai commencé à me questionner sur la dyslexie, parce que mon mari a vu une émission de télé l'autre jour, et ma fille en aurait des symptômes typiques. Ma fille, dyslexique, elle qui a appris à lire en un rien de temps Je me suis renseignée... et je ne suis pas déçue du voyage J'ai compris beaucoup de choses, en lisant la Fabrique du crétin, de Brighelli, son blog, les pages de Le Bris, de Lafforgue, de Michel renard; les thèses défendues par Ouzilou, Wettstein-Badour, Liliane Lurçat, Rachel Boutonnet, etc. J'ai compris pourquoi ma fille n'a rien fait d'autre que de désapprendre, pendant ses années de collège, parce que rien n'avait été consolidé pendant ses années de primaire; pourquoi elle était incapable de mémoriser la moindre règle de grammaire, parce qu'on ne fait plus de grammaire en primaire et qu'on n'a jamais entrainé sa mémoire en classe, etc. Ma fille n'est pas dyslexique, elle n'est que la victime de méthodes pédagogiques inappropriées. J'ai lu aussi les arguments contraires des pédagogistes: Meirieu, Goigoux, Charmeux, Frackowiak... du jargon totalement déconnecté des réalités. La guerre entre les methodes d'apprentissage de la lecture fait rage, elle est violente, mais moi j'ai choisi mon camp: c'est celui du bons sens, de Brighelli, Laforgue, Le Bris, etc... Et je ne vais pas laisser mon fils encaisser les balles perdues au milieu du champ de bataille. Je suis révoltée, quand je vois dans quel état est ma fille, de voir que les fossoyeurs de l'école continuent d'imposer leur idéologie dans les écoles primaires, et que les méthodes semi-globales sont toujours largement utilisées, mais sous un autre nom... et ce, dès la moyenne section, c'est-à-dire l'an prochain pour mon fils. C'est ce qui m'a décidée. Ils ne vont pas transformer aussi mon petit garçon en un zombie illettré, triste et démotivé, ayant perdu toute confiance en lui, comme ma fille et comme beaucoup d'ados que je croise, alors qu'il est aujourd'hui plein d'entrain, et plein de désir d'apprendre. Son père est prof de maths-physique, moi j'enseigne des sciences humaines, donc on ne va pas se gêner. L'école, ce sera à la maison. Même en y mettant la plus mauvaise volonté du monde, on n'obtiendra jamais de résultats aussi catastrophiques que ceux de l'Education Nationale auprès de ma fille. Voilà, c'est un peu long à lire, mais c'est le fruit de ma réflexion ces derniers temps. Mes yeux se sont ouverts d'un coup. Lucia (c'est un pseudo), maman de 3 enfants, 15,5 ans, 5 ans et 2,5 ans. | |
| | | Karine Admin
Nombre de messages : 1659 Date d'inscription : 27/02/2006
| Sujet: Re: C'est décidé, nous nous lançons dans l'IEF en septembre 2007 Mar 6 Mar - 21:57 | |
| Bienvenue dans l'aventure du homeschooling Nos enfants ont sensiblement le même âge, nous avons dû nous cotoyer sur Lacta - Citation :
- Il a commencé l'école à l'âge de 3 ans 3/4 (donc beaucoup trop tard, selon l'école...)
Je suis toujours éberluée d'entendre ça. L'école n'est pas obligatoire avant 6 ans ! Et quand je vois ma cadette qui a 3 ans 3/4, je la vois mal s'adapter à l'école. Bien sûr, elle pourrait y aller, mais elle n'y serait pas à l'aise, et je pense qu'elle serait vite cataloguée comme étant en difficulté scolaire avec sa logique à elle (très logique, cela dit, mais qui ne correspond pas toujours au schéma scolaire). D'ailleurs, quand on lui pose la question, elle répond sans hésiter qu'elle ne veut pas aller à l'école et parfois elle ajoute qu'elle ira quand elle sera plus grande Je pense aussi que l'école n'est pas toujours adaptée à tous les enfants, surtout les petits. | |
| | | Lucia
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 06/03/2007
| Sujet: Re: C'est décidé, nous nous lançons dans l'IEF en septembre 2007 Mar 6 Mar - 22:56 | |
| Bonsoir Karine,
Oui, nous nous sommes cotoyées sur Lacta, ton nom m'est familier. Je n'y suis plus, parce que je n'arrivais plus à gérer le flux des messages, mais cela reste sans aucun doute la communauté qui a été la plus déterminante pour moi. J'ai allaité 4 ans mon petit garçon, et j'allaite toujours son petit frère de 2,5 ans. Autant dire que je ne suis pas passée inaperçue, lors de sa rentrée... Je n'avais pas caché qu'il était encore allaité, à l'époque. Je ne le portais pas en étendard, mais j'estimais que je n'avais pas non plus à en avoir honte, puisque le sevrage naturel dans l'espèce humaine, c'est entre 3 et 7 ans. La directrice n'a pas manqué de faire le rapprochement: "vous le couvez trop, bla-bla-bla". Or, cela n'a rien à voir, puisque son frère, tout autant allaité, sinon plus, n'a pas du tout le même tempérament, et est lui beaucoup plus extraverti. La directrice m'a mis une pression d'enfer, et il est en maternelle lui aussi, chez les tout-petits, mais uniquement 4 matins par semaine. Mais lui, il y va de bon coeur (pour le moment). Comme quoi... Tant qu'il est heureux d'aller à l'école, nous n'envisageons pas la désco, mais pour son grand frère, c'est autre chose.
D'ailleurs, nous lui avons demandé (au plus grand), s'il souhaitait faire l'école à la maison, il a sauté de joie, et depuis, il est sur un petit nuage. Donc, plus question de reculer. Je lui ai commandé sur Amazon une méthode alphabétique pour apprendre à lire, ainsi que le cahier d'écriture (J'apprends à lire avec Sami et Julie), et il fou de joie à l'idée de s'y mettre. Il guette le facteur chaque matin. Normalement, ça doit arriver demain. Je ne sais pas s'il est prêt ou pas, on verra. Sinon, ce sera pour plus tard.
Encore quatre mois d'école, cela va lui paraître bien long.... Ce matin, il me demandait de lui calculer combien de temps encore ça ferait. Mais je n'ose pas le retirer tout de suite. La directrice va avoir une attaque, j'appréhende carrément sa réaction. Je me suis déjà fait remarquer pour l'allaitement long, les vaccins (mes enfants n'en ont aucun et je lui ai expliqué qu'ils n'étaient pas à la veille d'en avoir), alors si je rajoute la désco... Pff, ça va faire beaucoup... | |
| | | Karine Admin
Nombre de messages : 1659 Date d'inscription : 27/02/2006
| Sujet: Re: C'est décidé, nous nous lançons dans l'IEF en septembre 2007 Mer 7 Mar - 14:48 | |
| Je ne suis plus Lacta non plus, je manque de temps ! Mais je suis toujours dans les tétées Concernant l'apprentissage de la lecture, tu sauras vite si ton fils est prêt ou non : s'il en redemande et avance sans souci, c'est qu'il est prêt Ma fille aînée (5 ans) a demandé à apprendre à lire il y a 2 mois. Nous avons fait quelques "leçons", elle en redemandait. Puis après deux ou trois semaines, elle ne demandait plus, donc je n'ai pas insisté. L'avantage de l'instruction en famille, c'est qu'on peut aller au rythme de l'enfant et suivre son intérêt, ainsi il y a moins de risque de briser son envie d'apprendre. Et contrairement à l'école, on peut interrompre un apprentissage, passer à un autre, puis revenir quand l'enfant est à nouveau prêt. Bref, rien ne nous oblige à enseigner la lecture en tant de temps et en une seule fois. Il est aussi possible de changer de méthode en cours d'apprentissage. Je comprends ton appréhension vis à vis de la désco. Même sans "ciconstances aggravantes" (allaitement, etc ) , la désco est souvent un moment choc pour l'entourage. Mais sache que si finalement tu souhaites déscolariser avant la fin de l'année, tu en as parfaitement le droit, et tu n'es pas tenue d'informer l'école à l'avance ni de respecter un délai (cela dit il peut être recommandé d'informer l'école une fois la désco effective, pour éviter les malentendus). D'autant plus que ton fils n'est pas encore concerné par l'obligation d'instruction. | |
| | | Lucia
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 06/03/2007
| Sujet: Re: C'est décidé, nous nous lançons dans l'IEF en septembre 2007 Mer 7 Mar - 22:30 | |
| - Karine a écrit:
- JEt contrairement à l'école, on peut interrompre un apprentissage, passer à un autre, puis revenir quand l'enfant est à nouveau prêt.
C'est vrai, quelle liberté. Je me sens libre, d'un coup, c'est comme si une chape de plomb s'était levée. Ne plus stresser pour des tonnes de devoirs, des récitations de 40 lignes à savoir pour le vendredi - ma fille avait ça en CE1 : chaque lundi un texte interminable à apprendre pour le vendredi; à nous de gérer le temps et les plages de travail, en plus des autres devoirs quotidiens, quel mauvais souvenir ... 8 heures d'école, 30 mn de métro matin, autant le soir, le travail de la journée, et lui faire rentrer dans la tête ces récitations. Je ne suis pas contre le fait de travailler sa mémoire, c'est essentiel, mais dans ces conditions de stress, c'était totalement contre-productif. Ce n'était jamais assez bien su, ma fille se faisait gronder, saquer, et moi je me faisais accabler de reproches sur le carnet de correspondance... Quelle horreur. Les devoirs ont toujours été un sujet de stress et de mauvaise ambiance, à la maison. Après le CE1, ma fille n'a plus jamais voulu les faire, alors les échanges entre nous n'étaient plus que "t'as fait des devoirs ?", "fais tes devoirs", "qu'est-ce que tu as comme devoirs ?", etc.. Ma fille qui claquait la porte et qui faisait la tête, et moi qui me savais en contradiction avec moi-même... Quelle délivrance ! | |
| | | Lucia
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 06/03/2007
| Sujet: Parallèle IEF et allaitement Sam 10 Mar - 10:38 | |
| Je vous livre ma réflexion du jour, d'une nouvelle venue sur la panète IEF. Comme je l'ai évoqué plus haut, l'expérience de l'allaitement (réussi) a été une révolution pour moi. J'ai découvert que les choses étaient beaucoup plus simples avec un bébé qu'on voulait bien nous le faire croire; et qu'à la base de tout, il y a avait la confiance, la confiance en soi, et en son enfant. Mais cette confiance, qui semble une évidence, est une des choses les plus mal partagées, et les plus entravées qui soient, par la profusion de mauvais conseils et les intrusions diverses et variées qui nous entourent (de certains professionnels, entre autres). Avec l'allaitement à la demande, pas de prise de tête, pas de quantités à se soucier, pas de pesée du bébé sur une balance ; il se régule tout seul. Il a besoin ou envie de téter, quelle qu'en soit la raison : il tête, et c'est tout, et je n'ai jamais rendu de comptes à personne. Mes enfants allaités n'ont jamais été malades et n'ont aucun souci de poids; ils ont un rapport à la nourriture détendu, sain, naturel et décomplexé. Vous voyez où je veux en venir. Au fil de mes lectures, je suis en train de me rendre compte qu'à la base de l'instruction, ou de l'apprentissage de la lecture, pour prendre un exemple, la même "recette" peut s'appliquer: se faire confiance, et faire confiance à son enfant. Il sait quand il est en demande, et il sait quand il est rassasié. Il suffit de répondre à cette demande quand elle est exprimée et de ne pas stresser inutilement. Plus je lis des choses sur la lecture, et plus je parviens à la conclusion que moi, en tant que mère, ou mon mari, en tant que père, sommes probablement les mieux placés pour instruire nos enfants, et en particulier leur apprendre à lire, écrire, compter. C'est aussi la conclusion à laquelle parvient Marc le Bris, qui dénonce l'état actuel de l'école. Pour qu'un enfant maîtrise la lecture dit-il, rien ne vaut l'apport des parents, et il leur conseille d'apprendre à lire à leurs enfants avec une méthode alphabétique dès la grande section de maternelle, avant l'entrée en CP et les ravages de la globale. http://www.amazon.fr/dp/2755400358?tag=wwwlireecrire-21&camp=1414&creative=6410&linkCode=as1&creativeASIN=2755400358&adid=0KYP8KRG2M0FEEN62JFN&Beaucoup de représentants de l'école, y compris parmi ses contempteurs, continuent cependant de penser que "la pédagogie est l'affaire des professionnels, pas des parents", et c'est là où j'ai décidé de ne plus les croire. Quand je vois le charabia des pédagogistes, ils me font penser à ces pédiatres, hommes ou femmes qui n'ont jamais allaité et ne connaissent souvent rien à l'alimentation et à la satisfaction des besoins primaires d'un tout-petit, et leurs prescriptions de biberons et de laits artificiels, à la composition chiadée mais dégueulasse (parce qu'il faut bien appeler un chat un chat ). Bon, tous les pédiatres ne sont pas comme ça, bien sûr, mais il se trouve que moi, je n'en ai rencontré que des comme ça, donc je sais qu'il existent . Bref, ils compliquent inutilement les choses. On n'a pas besoin de ces artifices, de cette technologie, de ce gras, de cette ligne éditoriale : "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?", etc. L'instruction élémentaire devient pour moi aussi évidente que l'allaitement, et c'est sur cette base que je vais aborder les choses : on peut se faire confiance, parents et enfants, et moi je vais dégraisser le mammouth à ma façon . | |
| | | Karine Admin
Nombre de messages : 1659 Date d'inscription : 27/02/2006
| Sujet: Re: C'est décidé, nous nous lançons dans l'IEF en septembre 2007 Sam 10 Mar - 15:20 | |
| - Lucia a écrit:
- Pour qu'un enfant maîtrise la lecture dit-il, rien ne vaut l'apport des parents, et il leur conseille d'apprendre à lire à leurs enfants avec une méthode alphabétique dès la grande section de maternelle, avant l'entrée en CP et les ravages de la globale.
Je ne suis pas aussi tranchée concernant les différentes méthodes d'apprentissage de la lecture. Je pense au contraire qu'elles ont chacune leur place, mais qu'elles ne correspondent pas à tous les enfants, et que toutes ne peuvent pas être appliquées à tous les âges. Je pense que la méthode globale s'adresse à des enfants avant 5 ans (si, si, il est possible d'apprendre à lire avant 6 ans ). C'est d'ailleurs ce que disent les vrais pro-méthodes globales, ils ne l'appliqueraient pas à l'école primaire (car le cerveau de l'enfant n'est plus réceptif à cette approche de la lecture), seulement en maternelle, avant l'âge de 5 ans, avec possibilité de glisser ensuite vers l'analyse en fonction des acquis de l'enfant. - Lucia a écrit:
- Beaucoup de représentants de l'école, y compris parmi ses contempteurs, continuent cependant de penser que "la pédagogie est l'affaire des professionnels, pas des parents", et c'est là où j'ai décidé de ne plus les croire.
Pour moi, instruire son enfant peut être comparé à le nourrir, lui apprendre à marcher ou à faire du vélo, à soigner ses bobos, etc... Les parents sont aussi capables de s'occuper de leur bébé qu'une puéricultrice, aussi capables de lui faire à manger qu'un cuisinier, aussi capables de ranger sa chambre ou laver son linge qu'une femme de ménage, etc. Lorsque l'on souhaite faire quelque chose, généralement on s'en donne les moyens, on s'intéresse au sujet, donc on devient capable (ou on découvre que finalement, contre toute attente, on l'est, que les compétences étaient quelque part en soi) - Lucia a écrit:
- on peut se faire confiance, parents et enfants, et moi je vais dégraisser le mammouth à ma façon .
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| | | Lucia
Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 06/03/2007
| Sujet: Re: C'est décidé, nous nous lançons dans l'IEF en septembre 2007 Dim 11 Mar - 10:59 | |
| - Karine a écrit:
- Je ne suis pas aussi tranchée concernant les différentes méthodes d'apprentissage de la lecture. Je pense au contraire qu'elles ont chacune leur place, mais qu'elles ne correspondent pas à tous les enfants, et que toutes ne peuvent pas être appliquées à tous les âges. Je pense que la méthode globale s'adresse à des enfants avant 5 ans (si, si, il est possible d'apprendre à lire avant 6 ans ). C'est d'ailleurs ce que disent les vrais pro-méthodes globales, ils ne l'appliqueraient pas à l'école primaire (car le cerveau de l'enfant n'est plus réceptif à cette approche de la lecture), seulement en maternelle, avant l'âge de 5 ans, avec possibilité de glisser ensuite vers l'analyse en fonction des acquis de l'enfant.
Oui, je suis d'accord avec ce que tu dis. On ne peut de toutes façons pas empêcher un petit enfant de faire de la globale, quand il reconnait très tôt les enseignes des magasins, par exemple, et est capable de dire à 3 ou 4 ans: "c'est marqué Ikéa !" ou Carrefour, etc... Mais quand on apprend à lire, autant aller directement aux méthodes qui ont fait leurs preuves. Mon fils de 5 ans a commencé à plonger dans sa méthode (alphabétique) de lecture, et il accroche bien avec les lettres et le principe des syllabes. On verra si ça continue à lui plaire. Sinon, est-ce que vous connaissez ce texte de Claudia Renau (j'imagine que oui, mais je demande quand même): Ces familles qui choisissent de vivre sans école http://www.tice-hg.net/se_documenter/pas_ecole.htmJe le trouve vraiment bien, actuel, complet, synthétique, argumenté, répondant à toutes les questions... Ce serait bien qu'il soit visible ou accessible depuis la page d'accueil, ou une autre... si c'est possible, bien sûr. | |
| | | Karine Admin
Nombre de messages : 1659 Date d'inscription : 27/02/2006
| Sujet: Re: C'est décidé, nous nous lançons dans l'IEF en septembre 2007 Lun 12 Mar - 11:41 | |
| - Lucia a écrit:
- Sinon, est-ce que vous connaissez ce texte de Claudia Renau (j'imagine que oui, mais je demande quand même):
Ces familles qui choisissent de vivre sans école http://www.tice-hg.net/se_documenter/pas_ecole.htm Oui, il est déjà en lien sur la page Liens du site de l'association | |
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