BONJOUR

Bonjour à tous,

je suis la maman de deux enfants (3 mois 1/2 et 3ans) dont le plus grand est à la maison pour l'instant et non inscrit en PS à l'école. Mon chemin a débuté depuis ma 1ère grossesse. Je suis à la base institutrice à l'EN et ne suis pas plus rassurée que la majorité d'entre vous sur son fonctionnement voire même suis-je encore plus méfiante ... car je sais combien il est difficile de faire bouger les choses même lorsqu'on en a envie...bref ceci et un autre débat passons ... Je suis donc à la maison depuis la naissance de mon premier. Je me suis fortement intéressée à Montessori, je m'y suis également formée, j'ai mis aussi des choses en place à la maison ... une école devait s'ouvrir près de chez nous pour septembre 2011 mais malheureusement elle va certainement s'ouvrir plus loin que prévu donc tout est remis en question.
Je dois dire aussi que je prends également du recul par rapport à Montessori bien que la philosophie me séduit toujours autant pas forcément toujours l'application...
Je suis actuellement en recherche de témoignages de unschoolers.
Voilà pour moi.
Au plaisir de vous lire au détour d'un post.

Bonjour,
Concernant le unschooling, il y a le livre Comme des invitées de marque de L. Bergeron (éditions Trois Pistoles). D'autres ouvrages sur un post du forum, mais pas seulement en unschooling : https://laia-asso.forumpro.fr/l-ief-dans-les-media-f2/livres-sur-l-instruction-a-domicile-t67.htm
Egalement deux interviews avec S. Dodd et A. Thomas publiées dans le magazine Les Plumes de LAIA n° 14 et 15 :
http://laia.asso.free.fr/plumsom.html

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Bonjour

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Flo

Bonjour et bienvenue Buenanote,

Et une de plus ! Si je me réfère à mes ami(e)s non-sco, la proportion d'enseignants est impressionnante. Il y aurait une étude à faire ! Mais peut-être est-ce simplement une question de capacités. En tout cas c'est réconfortant de voir que le mauvais fonctionnement de l'institution (certes tout n'est pas noir ) est aussi questionné de l'intérieur.
Je précise que je ne suis absolument pas enseignante.

Bonjour

J'étais en train de me faire exactement la même remarque.

Je me suis faite incendiée par ma propre soeur, proviseur, quand je lui ai dit que je désco mon fils.

Quand je lui ai dit que des enseignants déscolarisaient eux-mêes leurs propres enfants, elle ne m'a pas cru.

Ce serait intéressant de savoir.

Flo

Merci Merci à tous !!

Je suis réconfortée par cette accueil ... je crois avoir besoin de sentir une communauté autour de moi qui pratique sinon le unschooling au moins l'IEF pour être certaine d'assumer ce choix en toute sérénité. En vous lisant je me sens moins seule en même temps j'aimerais tellement qu'il y ait beaucoup de gens comme vous tout tout près de chez moi ... allez j'y crois ça arrivera un jour!
Très chaleureusement

Bonjour

Dans quelle région habitez-vous ?

Flo

Bonjour Buenanote et bienvenue parmi nous.


Proches ou éloignées, cela fait du bien de savoir qu'il y a plein d'autres personnes qui ont fait le même choix que le nôtre. Pour ma part, cela me rassure et si j'ai pu avoir des doutes à un moment ou un autre, le fait de lire les témoignages, et de constater à quel point tous ces enfants qu'ils soient unscholing ou homescholing sont épanouis me conforte dans l'idée que ma fille et moi (je ne lui aurais jamais imposé ce choix s'il avait été contraire à ses désirs) avons pris la bonne décision ! Le bonheur et la sérénité de nos enfant ça n'a pas de prix et vaut le coup de se battre contre l'EN. Et si en plus le nombre d'enseignants partageant nos craintes et nos désirs ne fait qu'augmenter, cela laisse de l'espoir pour l'avenir de l'IEF. Enfin j'aime à y croire !

Merci cath

Florianna j'habite près d'Orléans ... ici les gens pratiquant l'IEF sont assez rares, la plupart des gens autour de moi pensent que l'école est obligatoire dès la maternelle. Quand je leur explique que non seulement ce n'est pas obligatoire mais que ce qui est obligatoire c'est l'instruction de 6 à 16 ans ils me regardent avec un air consterné. Je leur dis qu'ils peuvent avoir le choix...ils me disent mais pourquoi ???
La dernière fois une voisine voit mon fils (3 ans) dehors un vendredi matin et elle lui dit : " mais dis donc tu sèches les cours!!" heu ben j'ai rien dit j'ai rigolé un peu jaune quand même car je sais que si je dis la vérité elle ne va pas comprendre mon choix, donc je ne dis rien.
Chaleureusement

Buenanote

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Flo

bonsoir et bienvenue sur ce forum;

je lis ton anecdote sur "tu sèches les cours"; je crois que nous pourrions toutes en écrire bon nombre; dernière en date chez nous; nous sommes allés acheter des chaussures pour les garçons (3.5 et 6 ans), en pleine après-midi; la vendeuse a passé son temps à nous dire que telle paire serait parfaite pour l'école, et les scratchs pratiques pour l'école, et les renforts intéressants dans la cour de récré ... elle n'a jamais osé directement poser de question , mais sa préoccupation scolaire était bien plus forte que pour les chaussures
regards complices dans le magasin, et nous avons tous bien rigolé en sortant !

ffcscnbqn a écrit:

Si je me réfère à mes ami(e)s non-sco, la proportion d'enseignants est impressionnante. Il y aurait une étude à faire ! Mais peut-être est-ce simplement une question de capacités.

Enseigner à une classe n'a rien à voir avec enseigner son enfant. Enseigner une classe requiert des compétences qui ne sont pas nécessaires dans le cadre de l'instruction en famille (gestion d'un groupe-classe, application d'une programmation et/ou d'une pédagogie décidées sans lien avec l'enfant concerné, etc.). Le motif de déscolarisation ou non-scolarisation n'est pas en lien direct avec le fait d'avoir reçu une formation professionnelle pour être professeur, mais plutôt avec le fait de connaître l'école de l'intérieur ou bien le mal-être de l'enfant, etc.

buenanote a écrit:

j'habite près d'Orléans ... ici les gens pratiquant l'IEF sont assez rares

As-tu vérifié sur le site de l'association ? De nombreux groupes locaux sont référencés et il me semble qu'il y a au moins un groupe dans le Loiret : http://laia.asso.free.fr/actu.html#is

Citation :

Enseigner à une classe n'a rien à voir avec enseigner son enfant.

La question que je me posais était un peu différente. Je pensais simplement que le fait d'avoir une formation et une expérience d'enseignant(e) pouvait faciliter la prise de décision (de déscolarisation) du fait que l'on se sait compétent(e) dans le domaine pédagogique. Bien évidemment enseigner à son ou ses enfants n'a rien à voir avec la gestion d'un groupe classe, par contre la recherche d'une pédagogie adaptée à tel ou tel enfant, le choix de supports.. peuvent être des domaines dans lesquels notre passé professionnel (ou autre) peut nous permettre d'être plus ou moins à l'aise.
Cordialement.

Je ne suis pas certaine que la formation permettant d'accéder à un poste de professeur permette de mieux connaître les nombreux supports existants, les diverses alternatives pédagogiques, etc. Les parents instruisant eux-même leurs enfants ont souvent une meilleure connaissance de tout ce qui existe et de tout ce qu'il est possible de mettre en oeuvre, ainsi que des compétences innées des enfants. Cela est particulièrement vrai pour les parents n'ayant jamais scolarisé leurs enfants (la réflexion sur le sujet a généralement été plus longue, les échanges avec les familles non scolarisantes plus nombreux, etc.), mais l'est aussi pour les parents ayant déscolarisés lorsque la déscolarisation arrive après plusieurs mois passés à s'informer. Les parents enseignants ont probablement une meilleure confiance dans leurs capacités à enseigner, mais c'est rarement ce manque de confiance en ses capacités d'instructeur qui est un frein à la déscolarisation : il s'agit en général d'un manque de confiance plus large concernant l'éducation des enfants (peur de la désocialisation, crainte de trop le couver, de ne pas aimer passer autant de temps avec lui, de ne pas avoir assez de patience, de ne plus savoir lui faire respecter les limites s'il n'y a plus ce cadre extérieur, etc.), ou bien des aspects externes comme le fait de ne pas vouloir/pouvoir arrêter de travailler ou autre.

Merci Karine pour cet enrichissement à la réflexion.