|
| les limites des parents | |
| | Auteur | Message |
---|
nassima
Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 15/07/2009
| Sujet: les limites des parents Mer 27 Oct - 13:56 | |
| jusqu'à quel niveau peut-on aider ses enfants à apprendre sans fréquenter l'école?
à quel âge un enfant peut travailler complètement en autonomie?
est-ce qu'on peut trouver dans toutes les matières un cpc ou des livres du commerce qui n'ont besoin d'aucune tierce personne pour expliquer?
un adolescent est-il réellement capable de travailler seul sans être aidé ou du moins, encouragé ou coatche? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les limites des parents Mer 27 Oct - 14:34 | |
| Bonjour
Humm.... Vous seule connaissez vos limites. Vous seule saurez jusqu'où vous pouvez aller..
Hummm.... Quant à l'autonomie dans le travail. Cela dépend des enfants. A vous d'en discuter avec le vôtre.
Le mien n'est qu'en CM2 et n'est pas autonome....
Flo |
| | | ffcscnbqn
Nombre de messages : 211 Age : 63 Localisation : Côtes d'Armor Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: les limites des parents Mer 27 Oct - 16:11 | |
| Bonjour Nassima, L'an dernier, pour la première année d'IEF de mon fils de 12 ans, à l'époque, j'espérais pouvoir le laisser se débrouiller le plus possible en autonomie en lui donnant le cours, les exercices et en vérifiant le travail ensuite (tout en étant là pour d'éventuelles questions) au moins dans les matières où cela me semblait faisable et particulièrement en histoire-géo. Suite à une judicieuse réflexion de ma fille aînée, j'ai pris conscience que la relation avec quelqu'un qui dit les choses, pose des questions... (même si pour les matières dont je ne suis pas spécialiste, cela suit beaucoup le support !) est importante. Donc cette année nous lisons ensemble les cours, sauf lorsque lui-même émet le désir d'aller approfondir au calme dans sa chambre. Il n'apprend pas forcément plus ou mieux, si l'on s'en tient uniquement à un programme à faire, mais je pense que cette manière de faire est beaucoup plus enrichissante. Cela ne répond évidemment pas à la question "quand sera-t-il autonome ?", mais se veut plutôt une réflexion ; une totale autonomie est-elle souhaitable ? J'avoue que même lorsque j'apprends par moi-même quelque chose de nouveau, même si je suis d'un caractère très indépendant, à un moment ou un autre j'aime avoir un retour et un contact avec une personne compétente. Malgré tout en grandissant, il me semble normal que nos enfants prennent leur instruction de plus en plus en main, mais je ne pense pas qu'il puissent être complétement autonomes quelque soit la qualité et la clarté du support utilisé. Cela serait intéressant d'avoir un partage sur nos différentes expériences. Merci d'avoir lancé le sujet. | |
| | | nassima
Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 15/07/2009
| Sujet: Re: les limites des parents Mer 27 Oct - 18:16 | |
| eh bien j'ai lancé le sujet car depuis que mes enfants sont au collège chaque année je me dis que ça sera l'année où je pourrais souffler un peu vu qu'en grandissant ils deviendront de plus en plus autonomes. je parle surtout de mon fils car ma fille qui a des difficultés d'apprentissage ( prématurité) a besoin d'aide même maintenant. elle apprend mieux à l'oral.
je me suis rendu compte comme toi ffcscnbqn que la présence encourageante et rassurante de l'adulte est nécessaire même quand l'enfant comprend, il a besoin d'un retour positif. même quand il grogne, quand il soupire, il a besoin que je l'entende parce que malgré ça il continue à travailler.
maintenant pour la limite intellectuelle, c'est la première année où j'éprouve des difficultés à accompagner dans une matière : l'espagnole, que je n'ai jamais étudié) et en technologie qui est devenue subitement très compliquée en quatrième.
il faut dire que je commence à un peu stresser de peur de ne pas faire assez bien, sans repères. et réalisant subitement que l'année prochaine ils seront en 3ème, j'ai bien peur de ne pas savoir les préparer à un examen.
de plus l'idée qu'au lycée je serais peut-être obligée de les scolariser me fiche un peu la trouille, et s'ils ne s'adaptaient pas au présentiel?
en ce moment je me pose beaucoup de questions et je me sens comme au début de la non scolarisation quand peu sure de moi et inquiète pour mes enfants et leur devenir.
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les limites des parents Mer 27 Oct - 19:13 | |
| Bonsoir
Pour les troubles des apprentissages, l'oralisation est indispensable. Une seconde eprsonne est donc indispensable.
Je n'ai pas le choix avec mon fils. Il fonctionne beaucoup mieux à l'oral qu'à l'écrit.
Donc, question autonomie pour l'instant, c'est rapé.
Flo |
| | | nassima
Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 15/07/2009
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 6:43 | |
| oui florianna, je suis d'accord avec toi. mais il n'y a pas que ça. un enfant qui a du mal avec les apprentissages scolaires doit fournir un plus grand effort pour apprendre. parfois c'est trop dur malgré toutes les adaptations que l'on peut faire. cela fini à certains moments par le décourager. l'adulte est là aussi pour dédramatiser, rassurer, proposer un changement d'activité, adapter.... ma fille n'a presque jamais fréquenté l'école, je ne peux pas dire que l'école l'a fait souffrir, mais la confrontation avec les autres la fait souffrir, car elle ne peut s'empêcher de se comparer aux autres. à commencer par son frère. pour cela je ne connais aucun remède malheureusement. la patience....la valorisation dans d'autres domaines... mais la société définit l'enfant par rapport à sa "valeur scolaire" alors....
je ne suis pas dans la même démarche que la plupart d'entre vous : vous avez retiré vos enfants de l'école pour les instruire à la maison, alors que nous faisons l'école à la maison via un CPC pour cause d'expatriation. donc à l'origine ce n'est pas un choix. et je ne crois pas que j'aurais fait ce choix si nous n'étions pas expatriés. moi aussi je ne savais pas que l'IEF existait, je croyais que soit on envoie son enfant à l'école soit on l'instruit à la maison via un CPC ( pour des causes reconnues : maladie, éloignement géographique....).
j'ai fait toutes mes études au Maroc dans le système public dans des conditions difficiles, ceux d'entre nous qui aimaient apprendre fournissaientt un effort personnel en fréquentant assidument les bibliothèques (rares) et les missions françaises. je me rends compte qu'on faisait l'école à la maison sans nous en rendre compte.
en arrivant en France pour mes études universitaires, j'ai admiré les écoles de la république en les comparant à celles où j'ai fait mon parcours scolaire ( tout est relatif). il est donc normal que j'y aurais mis mes enfants sans me poser de questions.
bien sur en faisant l'école à la maison, j'ai découvert que l'IEF existait. mais je ne me suis jamais senti capable de quitter cette béquille qu'est le cpc même si au fil du temps on a su en tirer le meilleur en gardant l'ossature et en variant les supports grâce justement au partage de l'expérience avec les autres parents desco.
n'empêche qu'il y a eu des moments difficiles, et un enfant qui n'a jamais été à l'école n'a pas de regard négatif sur l'école. donc il va parfois croire que c'est mieux que ce qu'il fait à la maison. il va parfois l'admirer.
les parents sont exigeants sur tous les plans. parce qu'ils ont à cœur l'avenir de leur enfant. c'est parfois lourd à porter pour le parent et difficile à supporter par l'enfant.
bref vous avez compris qu'en ce moment nous traversons un moment difficile dans notre parcours d'où mon questionnement. nous allons d'ailleurs prendre des vacances qui nous serviront aussi à faire le point. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 8:05 | |
| Bonjour
Rassure toi, nous aprtageons tous le même questionnement quant à l'avenir de nos enfants.
Si le système scolaire était capable de s'adapter à toutes les situations y compris celle de nos enfants atteints de troubles des apprentissages, je n'aurai pas mis mon fils en IEF. J'aurai préféré le voir fréquenter l'école, se faire une poignée de copains avec qui jouer et discuter. Et, j'aurai pu m'en sortir professionnellement, afin que mon mari prenne sa retraite.
Rapé, le système scolaire n'est adapté qu'à une certaine catégories de lustic et refuse de se remettre en question. Même la loi du 11 février 2005 ne change strictement rien. Dans Ouest France, j'ai même lu un article qui disait que l'intégration des enfants issues de l'immigration était en panne.
A partir du moment où un môme ne colle pas à la norme, il sera marginalisé dans le système et bringuebaler d'une filière à une autre en promenant une énorme frustration liée à la sensation d'avoir raté sa vie.
Si j'ai mis mon fils en IEF, c'est justement pour lui éviter de vivre cette énorme frustration que j'ai connue de par mon handicap. Et, j'en paie encore le prix fort de ce système scolaire aujourd'hui.....
Financièrement, payer un CP va me devenir difficile. J'aimerai bien ne pas me passer de cette forumle là. Quelqu'un évalue le travail de mon fils. Et, cela me donne une idée des erreurs que j'ai commise en préparant les supports pour mon fils. C'est aussi encourageant et valorisant pour lui. Cela le stimule.
Paul souffre aussi de sa différence. Et, pourtant ses troubles ne sont pas visibles. Mais, les autres enfants ne lui font aucun cadeau. Des vraies peaux de vache.
Et, malheureusement, on vit dans une société où les enfants comme les adultes se comparent les uns aux autres et se jalousent mutuellement. Le contexte de crise économique accentue terriblement ce phénomène et la souffrance psychologique des enfants qui ne supportent plus ces situations. Ils réagissent apr des phobies scolaires, et bien d'autres faits qui les démolissent (manque de confiance....)
Le système scolaire montre du doigt l'enfant en difficulté. Il le montre comme une bête montrueuse, comme s'il avait une maladie contagieuse comme la peste ou la lèpre. Les profs démolissent par leurs propos les enfants.
Ce qu'il faut surtout se dire, c'est que 'lécole n'est pas toute une vie. Elle ne représente que 20 ans de la vie. Et, après l'école, il reste à vivre 60 ans dont 42 ans dans le monde professionnel. Il faut prendre l'école avec un certain détachement et regarder sa vie après l'école. C'est ce cap là qui me semble le plus important.
L'école se donne de l'importance là où elle n'en a pas. Mais, le système est malade lui-même d'un terrible besoin de reconnaissance tant il est malmené actuellement. Et, si un enseignant a de mauvais résultats, ce n'est pas lui qu'il remettra en question, c'est l'enfant qu'il dira nul, mauvais, débile et j'en passe.... Lui ce qu'il regarde, c'est sa note le jour de l'inspection, pas le bien être de l'enfant.
Il faut dire qu'ils ont une telle pression et l'état leur a fixé un bojectif du chiffre, de la rentabilité aussi..... Donc, les enseignants sont aussi le derrière entre deux chaises.
Non, je n'ai pas choisi l'IEF. Cela s'est imposé parce que je préfère voir mon fils vivre plutôt que de le voir sauter avec la maison en craquant des allumettes devant un bidon d'essence.....
Pour ce qui est des enfants à troubles des apprentissages, il y a des efforts énormes à fournir. Et, ce malgré les supports adaptés. Personnellement, quand je sens que cela devient trop dur, on passe à une activité plus simple, plus motivante, plus attrayante. Ou on pose carrément. On prend une bouffée d'oxygène.
Mon fils n'a que bientôt 10 ans et s'enfile quelques rééducations en plus de l'école....
Mais, quand on se décoruae, on se rassure en disant : non l'école n'est qu'une étape, la vie c'est après et c'est elle la vraie vie.
Voilà
Flo |
| | | lysalys
Nombre de messages : 683 Date d'inscription : 18/04/2007
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 9:00 | |
| Tout à fait d'accord avec Florianna. A la question : jusqu'à quel niveau peut-on instruire ? Je crois aussi que nous connaîtrons nos limites nous-même et comme nous réapprenons avec eux, elles sont repoussées... Je pensais avoir recours au CNED si nous continuions au niveau collège. Finalement, nous sommes toujours en IEF. Je ne sais pas tout, loin de là... Je suis incapable d'apprendre quoi que ce soit à ma fille en chinois et dans ce domaine, mon rôle se borne à lui choisir les supports qui soient les plus adaptés possibles. Il y a des achats qui ne correspondent pas... Mais comment savoir, comment ne pas se tromper ? Et bien en se trompant justement... En l'observant aussi. Plus l'enfant avance en âge et en apprentissages, et cela avec certaines difficultés qui restent (sinon ce ne serait pas amusant, il faut bien que nous restions éveillées avec des recherches à faire ), plus c'est compliqué. Mais dans le même temps, nous connaissons mieux notre enfant donc nous tâtonnons un peu moins. Cependant tout cela prend beaucoup d'énergie et la fatigue, le découragement sont parfois au rendez-vous... Et même sans être en IEF, simplement en cherchant à suivre le rythme imposé par des cpc, la fatigue est ressentie... Certains enfants seront autonomes assez tôt. Je pense vraiment que c'est plus compliqué lorsque l'enfant a certains troubles de l'apprentissage, sans pour d'autres enfants car ils ne sont pas prêts et alors? Ce n'est pas très grave... Un jour ou l'autre, il sera assez fort pour y arriver seul. En attendant aussi bien eux que nous, nous avons le droit d'avoir des moments sans, des moments de doute... Et de prendre des vacances ! Ainsi nous devions nous arrêter une petite semaine, nous le ferons un peu plus de deux ! Et nous comptons bien en profiter! | |
| | | edwige
Nombre de messages : 137 Age : 49 Localisation : lot Date d'inscription : 05/04/2010
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 10:34 | |
| les limites, justement les miennes ont été atteintes nous avons commencé les va cances plus tôt car je me suis épuisée en me mettant et mettant la pression aux enfants je pensais nepas en faire assez et toujours peur qui n'en sachent pas assez avec en arrière fond le fameux controle de l'ia que nous aurons au 3ème trimestre bref je comprends tout ce que vous pouvez ressentir toutes car je traverse la même période de doutes parfois : ais-je fais le bon choix pour eux? Suis je à la hauteur ? Donc durant les vacances je mets tout à plat pour mieux repartir dans qq jours et surtout lacher prise afin que nous soyons plus serein cccela fait du bien aussi de voir que nous sommes tous face aux mêmes questionnements bonne journée | |
| | | nassima
Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 15/07/2009
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 11:22 | |
| oui cela fait du bien de voir que je je ne suis pas la seule à me poser de telles questions. cela nous fera à tous du bien de lâcher prise. finalement l'EN trouvera toujours le moyen de nous mettre la pression, soit par le biais des dates butoirs des devoirs, soit par le contrôle de l'IA. finalement la liberté d'instruction est toute relative | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 11:29 | |
| Oui, je pense que la liberté d'instruire nos enfants est toute relative.
Je ne sais pas si, en étant expatrié, on en a davantage.
Mais, en tous les cas, sur la France métropolitaine, elle se réduit comme peau de chagrin. Vue que minantent, nous sommes contraints d'atteindre le socle commun des connaissances.
Flo |
| | | ffcscnbqn
Nombre de messages : 211 Age : 63 Localisation : Côtes d'Armor Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 12:19 | |
| Bonjour, Ayant à la fois des enfants scolarisés et en IEF, je constate que je m'attache à approfondir les sujets que j'aborde en IEF, ce que les professeurs de l'EN n'ont pas toujours la possibilité de faire s'ils veulent boucler le programme. Mais c'est aussi très stressant car du coup pour les matières où je suis le programme officiel , comme l'histoire-géo, j'ai l'impression que je n'arriverai jamais au bout Quand il s'agit de nos propres enfants, je crois qu'une des difficultés est de n'être pas trop perfectionniste Peut-être est-ce davantage vrai, quand la déscolarisation intervient à la suite de problèmes ou d'insatisfaction face à l'EN, que lorsque cela correspond à un choix de toujours et à une philosophie de vie ! Cordialement. | |
| | | nassima
Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 15/07/2009
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 12:43 | |
| nous quand on suivait scrupuleusement le cned j'avais ce sentiment de ne jamais approfondir. je trouve qu'il y a trop de matières et que tout est fait superficiellement et c'est quelque chose qui me dérange beaucoup, l'illogisme de la chronologie, la dispersion des connaissances. et au bout les bases ne sont pas acquises alors que l'enfant a le sentiment de beaucoup travailler et moi aussi. avec le temps j'ai adapté mes méthodes mais du coup ça nous met en retard pour les devoirs. ceci dit on ne faisais au primaire que 8/10 devoirs et là au collège 10/12 devoirs. le cned ne tient compte pour le passage que de ce nombre de devoirs, car il veut que tout soit arrivé début juin pour boucler les conseils des classes. nous on finit le programme en juin voire en juillet car on s'arrête tout le mois de mars, du coup en été on ne prends qu'un mois ( je trouve que c'est difficile d'occuper les enfants pendant deux mois ( activités) quand ils commencent à s'ennuyer c'est qu'il est temps de reprendre le chemin de la connaissance. en général ils sont contents de reprendre.
Dernière édition par nassima le Jeu 28 Oct - 12:50, édité 1 fois | |
| | | nassima
Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 15/07/2009
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 12:45 | |
| florianna,
si je pratiquais l'IEF en expatriation j'aurais évidemment toute la liberté mais je n'ose pas me lancer.
le CPC nous rassure. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 12:45 | |
| Bonjour
En réponse à ce message, je vais répondre franchement.
Oui, quand on est dans l'IEF, on est perfectionniste. Jele vois bien. Je suis très exigente sur la qualité de ce que je fais et sur la maitrise des notions. Et, comme Paul est suivi par les cours pi, certes nous travaillons à notre rythme (pas de date précise), mais c'est payant.
Paul apssé presqu'un mois à préparer son contrôle de maths et de français, car il nous a fallu rasseoir un certain nombre de bases non acquises, non comprises ou non vues. Et, paul au eu 19/20 en maths et 17.5/20 en français.
Donc quelque aprt, c'est payant.
L'an dernier, mon fils s'est tiré péniblement avec 10/20 de moyenne en CM1 en classe ordinaire. Et, il était dans un état d'épuisement physique et psychologique terrible.
Certes, en IEF, on n'est perfectionniste. Mais, je crois que cela rendra service à l'enfant d'ici quelques années.
Quant à ce que font ou ne font pas les profs, je crois que le vrai problème vient du primaire. Si les bases ne sont pas assises définitivement au primaire, les enseignants du secondaires doivent gérer avec les difficultés et les notions non acquises. C'est ce qui leur fait perdre beaucoup de temps et par conséquent fait baisser le niveau au collège.
Je crois qu'il est temps qu'on arrête de multiplier au primaire les matières et qu'on en revienne aux fondamentaux fondamentalement fondamentaux !!!!!!! Déolé. Mais, je constate que mon fils n'a pas acquis les fondamentaux. Je ne vois pas comment il pourra suivre au collège sans les fondamentaux.
Donc, il faudrait commencer par remettre les bases. Car, si vous vous asseyez sur une chaise à trois pied, je ne suis pas convaincue qu'elle vous supportera bien longtemps. Ben quand un élève arrive avec des fondamentaux qui ressemblent à une chaise à trois pied, il lui est difficile de ne pas se perdre à un moement ou à un autre.
Et, il faudra que les enseignants cessent de se renvoyer la balle les uns aux autres.
J'ai vu au primaire un prof me dire : ben de toute façon, vous le reverrez en telle ou telle classe donc il aura bien le temps de l'apprendre. Et, au collège, je me suis faite dire : ben si votre fille n'a pas acquis ou vue cela au primaire, elle va se planter et je ne peux rien pour elle......
Voilà mon point de vue.
Mais, oui en IEF, on perfectionne.... Mais, est-ce un mal ? Je ne crois pas. Je pense que c'est dans l'intérêt de l'enfant. Et, nous verrons ultérieurement les résultats.
Flo |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 12:51 | |
| - nassima a écrit:
- florianna,
si je pratiquais l'IEF en expatriation j'aurais évidemment toute la liberté mais je n'ose pas me lancer.
le CPC nous rassure. Quel CPC utilises-tu ? Ici, les cours Pi nous laissent tout de même une certaine liberté dans les outils pédagogiques à mettre en place. Pourvu que l'objectif soit atteint. Je m'estime satisfaite et quand même libre contrairement au CNED. Je n'ai pas de rythmes d'envoi des devoirs. Je peux pratiquer la transversalité. En plus, l'enseignantre très compréhensive, et très encourageante à qui j'ai expliqué la situation, m'a dit que mon choix était profitable à Paul vue ses notes. Pour l'isntant, IEF pure et dure, j'y réfléchis. Mais, j'ai du mal à sauter le pas. Même si je reconnais que financièrement, le budget fond comme neige au soleil. Je dois payer des rééducations non prises en charge par la Sécu et le dossier n'est toujours pas passé à la MDPH depuis le 8 janvier 2010 qu'il trône sur le bureau.... Donc, là je ne sais pas ce que je dois faire. Mais, la vie commence à coûter drôlement chère et quand on a un petit budget, des coupes sombres sont à faire. mais, je ne sais pas par quel bout prendre le problème. Flo |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 12:53 | |
| - nassima a écrit:
- nous quand on suivait scrupuleusement le cned j'avais ce sentiment de ne jamais approfondir.
je trouve qu'il y a trop de matières et que tout est fait superficiellement et c'est quelque chose qui me dérange beaucoup, l'illogisme de la chronologie, la dispersion des connaissances. et au bout les bases ne sont pas acquises alors que l'enfant a le sentiment de beaucoup travailler et moi aussi. avec le temps j'ai adapté mes méthodes mais du coup ça nous met en retard pour les devoirs. . Je rejoins complètement ce point de vue Je ressens exactement la même chose. Flo |
| | | nassima
Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 15/07/2009
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 13:02 | |
| j'utilise le cned.
car pour nous aussi les autres cours sont trop chers, de plus l'envoi coute cher dans les deux sens. on utilise le fedex pour plus de sécurité, ici la poste n'est pas sure.
et comme nous sommes dans un pays non francophone je ramène avec moi de France beaucoup de matériel éducatif et surtout des livres et ce depuis plus de 10 ans. et je ne peux même pas les revendre car personne ne suis notre parcours.
même ici ce n'est pas simple et il est vrai que la France est devenue hors de prix, pour nous aussi qui sommes payés en dollars. mais ça c'est autre débat. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 13:24 | |
| Est-ce indiscret de te demander dans quel pays vous résidez ?
Flo |
| | | nassima
Nombre de messages : 391 Date d'inscription : 15/07/2009
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 14:43 | |
| en arabie saoudite, c'est écrit sous mon pseudo à gauche de mes messages | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les limites des parents Jeu 28 Oct - 14:54 | |
| Oups, je n'avais pas vu.
Flo |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: les limites des parents | |
| |
| | | | les limites des parents | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |