Bonjour, Danka et merci pour ton accueil.
Le Plus pour moi, c'est avant tout la supériorité du niveau. Si l'on s'en tient aux cours du CNED, qui sont pourtant chapeautés par l'Ecole publique, on est étonné de voir la différence de niveau.
Dans les écoles publiques classiques, le niveau est tiré vers le bas. Est-ce volontaire ? Cela a-t-il un rapport avec les enseignants, avec les problèmes de postes, etc, etc ... ? Je l'ignore mais c'est patent. On dirait que les instituteurs (la majorité d'entre eux car il y a, évidemment, des exceptions) et l'administration des écoles n'ont qu'un but : se débarrasser des élèves du primaire au plus vite entre les mains des professeurs de 6ème (même si ces enfants n'ont pas le niveau voulu). A leur tour, à compter de la 3ème à peu près, les professeurs du secondaire ne semblent plus ambitionner qu'une seule chose : expédier leurs élèves à l'ANPE - et basta.
Au CNED, les cours sont soutenus, touffus, exigeants, les contrôles nombreux (c'est même parfois très lourd). Pourquoi ? J'en suis venue à me demander si ce n'était pas, tout simplement, parce que les parents versaient une certaine somme. C'est triste à dire mais franchement, je ne vois pas d'autre explication.
Je ne dis pas que le CNED règle tous les problèmes d'avenir, c'est certain. Mais au moins l'enfant qui a été scolarisé ainsi aura-t-il un niveau normal, voire excellent s'il veut s'en donner la peine. Dans les écoles publiques classiques, la chose n'est plus possible : quand l'élève travaille, il est mal vu par les élèves dits "à problème" et qui, eux, font la loi. J'ai observé le cas à loisir justement avec ma fille aînée. Et les profs interviennent rarement pour aider cet enfant : c'est comme si les valeurs de travail et d'intelligence ne signifiaient plus rien pour ceux qui, logiquement, doivent être les premiers à les célébrer.
Et puis, bien entendu, la scolarisation au CNED et de façon générale à la maison permet de protéger son enfant des violences de plus en plus fréquentes à l'école. Et ça, ce fut mon second Plus. Ma fille aînée était agressée continuellement et en était arrivée à ne plus oser aller au collège - je précise que, à l'époque, nous étions en Normandie, dans l'Eure. Le principal ne faisait rien, bien au contraire : il a été heureux de voir Marie quitter l'établissement.