Le message n'est pas récent mais je vais y répondre quand même.
Je suis la maman de AnneJ et ce qu'il faut dire, c'est qu'au début de l'école à la maison, beaucoup de parents se fichent une pression d'enfer. Tout est à faire et mon mari et moi ne voulions pas que l'école à la maison ressemble à une joyeuse colonie de vacances...
Notre aînée a fait une bonne partie de sa scolarité à la maison. C'est quelque chose que nous lui avons proposé un jour, comme ça,
pour avoir un rythme qui corresponde mieux à celui d'une enfant de son âge!
Et puis Anne a pris la décision de faire comme sa grande soeur et pour les autres, la question ne s'est plus posée...
Aujourd'hui, ils n'envisagent pas de faire autrement, c'est une façon de vivre.
Bizarrement, on ne nous prend pas pour des originaux. Peut-être parce que nous ressemblons désesperement à une famille "normale".
Dès le début, nous leur avons expliqué les règles du jeu. Le travail à effectuer, les connaissances à acquérir, les éventuels contrôles... Ils ont parfaitement pigé l'enjeu.
C'est vrai que parfois lorsque ça se relâche ou qu'ils ne respectent pas les règles du jeu, je leur dis qu'ils vont aller à l'école, juste pour qu'il s'aperçoivent de la chance qu'ils ont à pouvoir gérer leur temps.
Mais 1) la menace ne marche pas bien! , 2) ils m'ont fait promettre de les amener tous au bac avec l'école à la maison et 3) c'est tellement bien l'école à la maison...
Quand notre fille aînée est partie faire ses études universitaires loin de la maison après toutes ses années d'école à la maison, pas de drame, c'était une nouvelle aventure dont nous nous sommes tous réjouis ici.
Une règle du jeu chez nous, c'est qu'ils font l'école à la maison pour voler de leurs propres ailes, pas pour rester avec papa et maman.
Pour l'annonce aux enfants, peut-être qu'il faut simplement leur proposer l'option de l'école à la maison et attendre leur réaction. Tous les enfants n'y adhèrent pas forcément.... Mais s'ils sont demandeurs et que c'est posssible pour les parents, alors, il ne faut pas hésiter...
Bon courage.
ValérieJ