Bonsoir,
cette fin d'année fut très éprouvante, même déprimante.
La désco avec mon fils (enfant de huit diagnostiqué dyslexique et maintenant précoce) fut un vrai plaisir, une découverte, un enrichissement et il s'est épanoui à tel point, je ne m'y attendais pas, mais voilà…je ne m'étais pas préparé à la pression du monde extérieur.
Je ne sais pas si c'est le fait de vivre dans une grande ville, mais nous fûmes harcelés par l'administration. L'ASE s'est permis des commentaires et donneuse de leçons. Nous avons dû voir une psychologue scolaire pour évaluer notre fils, effectivement c'était utile de savoir qu'il a un QI très élevé, mais après on ne nous a plus lâchés…et on a accepté qu'il retourne à l'école.
Pour l'instant, il est content, après avoir rencontré l'enseignante, passionnée et passionnante, il désire y retourner.
Mais je voulais juste faire passer le message que le plus dur dans la desco, là où il est nécessaire d'être ferme, et même à passer pour des pénibles, c'est avec tous ces gens qui pensent mieux connaître nos enfants que nous, qui savent, eux, que le système scolaire est idéal pour tous les enfants et que c'est nous, les parents, qui en faisons trop !
Nous avons souffert de tous ces jugements, et nous sommes lâches, mais je reprends du poil de la bête et j'observe si ça se passe bien, et ensuite j'aviserai. Et si nous décidons de repartir dans l'aventure, nous serons préparés à les envoyer sur les roses, poliment, mais fermement.
Voilà, merci d'avoir été là et on continue de vous lire.