DYSPRAXIE : travailler avec un ordinateur

Même si je dois attendre encore divers bilans pour ma fille pour cibler ses troubles neurologiques, j 'ai l'intention d'acheter un ordinateur personnel pour qu'elle apprenne vite à utiliser un clavier. Elle s'épuise inutilement à écrire et tout cet effort est perdu pour apprendre autre chose.

J 'espère que l 'école acceptera mes propositions, mais comme il faut des accords adminastrifs ... on verra bien, je connais mes droits, je sais que j 'ai le choix, Instruction en famille, cours par correspondance pour dyspraxiques (si vous avez des conseils !).

Elle a des troubles visuo-spatials ou visuo- constructeurs. Pour la lecture, je fais glisser mon doigt sous chaque mot. Ainsi, je peux lui lire beaucoup sans l' épuiser et elle photographie les mots à sa convenance.

Je vous remercie encore pour votre interactivité qui m 'a permis de me recentrer et choisir une ligne de conduite.
Le petit frère n 'ira pas à la maternelle, j e n'ai plus à culpabiliser et à douter.

Au plaisir de vous lire

Bonsoir!

Comme j'ai du le dire ailleurs sur le forum, mon grand est dyspraxique visuo-moteur. Même s'il utilise pas mal l'ordinateur, il ne s'en sert pas encore pour travailler.

Pour le moment nous faisons autrement, nous utilisons des supports sans rapport avec l'écrit (des images, des cartes, des histoires, la télé) et ça fonctionne vraiment très bien.
Lorsqu'il écrit, c'est uniquement un mot à la fois, ou une phrase si elle vient de lui. L'objectif est uniquement d'apprendre à écrire et pas autre chose.

Là où je suis un peu sceptique par rapport à l'ordinateur, c'est que ça ne résoudra pas le problème des leçons écrites à apprendre. Ta fille devra quand même apprendre ce qu'elle a tapé, dans les mêmes quantités que les autres enfants, et c'est un exercice difficile pour un dyspraxique VM. Je ne dis pas que c'est une mauvaise idée, loin de là je dis juste qu'il faut aussi prendre cette dimension en considération.

Merci encore pour ton avis
Les difficultés seront là tant que la maturation neurologique ne sera pas achevée, je ne me fais pas 'd'illusion sur les retards d'apprentissage.
Mais vu que l 'ordinateur a remplaçé nos manuscrits et nos anciennes machines à écrire : cet apprentissage qui soulage les enfants fatigués d'écrire est le plus logique.

Si l'enfant est dysclaculique ( c'est bien parti pour ma fille), elle se servira de la calculette ou de logiciels de calcul etc ...
A quoi bon forcer quelque chose si on n'est pas fait pour : contournons, prenons d'autres chemins : le but , y arriver avec plaisir, sans complexes.
La norme ne doit pas être du despotisme.
En écoutant, un discours de chercheur sur la dyscalculie, il avait utilisé l'adjectif pervers pour définir le choix emprunté par l 'enfant pour faire son opération à sa manière !!!!!!!
STOP !!!!!!!! Oui, nous sommes obligés de contourner, de trouver d'autres moyens que les autres, c'est la diversité. En quoi est-ce pathologique ?
mais si on force les individus à se plier à un cadre rigide : c'est de la malatraitance perverse justement, et le corps médical tellement technique, dichotomique n 'est pas un allié pour nous.
Il oublie de voir l 'humain dans sa personne, son identité propre : ,ous voila stigmatisés avec tous les troubles, les genes de ceci de cela etc ...
Que c'est moche et dangereux

Concernant les cours par correspondance pour dysprasiques, dyslexiques, dyscalculiques : lequels sont proposés actuellement ? Et si des familles les utilisent, ont-elles été satisfaites ?

Il existe des fiches à imprimer sur internet via les sites spécialiés : c 'est déja très instructif
pour la lecture : chaque ligne est de couleur différente et en gros caractère . . .

Est ce que tu connais : http://www.lamsade.dauphine.fr/~mousseau/Dyspraxie/pmwiki-2.2.6/pmwiki.php ?

Oui, c'est ce que j 'ai découvert et qui est présenté gratuitement.

Pour le maths, je vais essayer la méthode de Singapour