Mais que faire ????

Bonjour,
N'ayant pas trouvé comment effacer un sujet je viens de supprimer ce message, car il n'a plus lieu d'être.
Merci pour votre aide.
MG.

Un téléphone portable planqué dans son cartable pour les urgences ? Elle n'a pas besoin de parler, juste d'appeler et tu sais qu'elle a besoin ?

Pourquoi ne veux-tu pas rentrer dans le programme enfant malade ? (je ne sais pas du tout ce que ça implique, note bien)

Pfiou, c'est pas facile, ces histoires avec les enfants qui savent que l'école n'est pas terrible, mais veulent y aller juste pour avoir des copines.

Je te souhaite bon courage, c'est pas facile de choisir...

Bonjour Marie-Gabrielle,

En effet, cette situation n'est pas simple puisque finalement, s'y mêle un facteur supplémentaire et suffisamment important pour qu'il doive (selon moi) être pris en compte et peut-être même... primer sur le reste: la santé de ta fille.

En même temps, je comprends qu'il n'est pas simple pour elle d'être "la désco du coin", et de devoir se priver de ses copines.

Alors.... à défaut de pouvoir envisager la mise en place d'un protocole adapté avec l'école, ne serait-il pas possible de t'en ouvrir auprès des parents de ses amies? De leur expliquer que ta fille va certainement devoir repasser par la case déscolarisation pour des raisons vitales, sa santé, mais que tu es très soucieuse en raison de l'attachement que nourrit ta fille pour leurs enfants (et qui l'empêche d'aborder sereinement sa déscolarisation), et que tu aimerais beaucoup resserrer les liens entre elles? Organiser des après-midi ensemble, le mercredi et le week-end, et pourquoi pas, même, des ateliers pédagogiques durant lesquelles les amies mèneraient enemble une activité?

Malheureusement, quand bien même il est essentiel de se tenir à l'écoute de son enfant, et de bien veiller à prendre en considération ses propres motivations, voire ses objections, dans votre cas, le facteur santé modifie la donne. J'ignore de quoi souffre ta fille mais si sa vie est en danger, si la maladie qui la touche peut être, en cas de scolarisation, une source permanente d'inquiétudes pour vous, voire d'angoisse..... il me semble que ton choix est fait. Non?
Qu'en pense ton mari?

Bon courage en tous cas, et donne des nouvelles!

Lolarose

Bonjour,
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Merci pour votre aide.
MG.

Chez nous, la petite (6 ans) a un passage à vide, mais les deux grands ne veulent absolument absolument pas être rescolarisés.

Mon grand qui n'avais pas d'amis à l'école en a aujourd'hui un scolarisé qu'il avait rencontré au tennis et un autre qui est desco mais habite à 1 heure d'ici. Nous essayons de le rencontrer tous les 15 jours à peu près, sinon, ils se téléphonent ou d'emailent. C'est un garçon assez solitaire de nature.

Ma deuz a encore pas mal de copines sco du village ; elle est très extravertie et adore la société, mais ne retournerait pas à l'école pour autant. Elle a un blog pour raconter sa vie et elle est sur Facebook (mon grand aussi), ça les occupe pas mal.

C'est clair que 3 enfants, ça aide bien aussi pour la non sco...

Bonjour Marie-Gabrielle,

Une chose est certaine, en ce qui concerne le "pacte de confiance" sur lequel vous avez tablé avec l'école... il semble cuit. La mauvaise foi de l'enseignante conjuguée aux limitations du système quant aux soins prodigués à un enfant malade ainsi qu'aux contraintes de ce fameux protocole PAI... tout ceci semble vous orienter irréversiblement vers une déscolarisation.
Tu as raison, ce que ta fille ressent a énormément d'importance également, mais compte tenu des éléments que tu exposes, j'aurais tendance à penser qu'il n'y a plus d'autre véritable choix! Alors oui, sans aucun doute que miser sur une abondance d'activités en extérieur, lui permettant de rencontrer d'autres jeunes de son âge, constitue un réel +. Mais aussi lui procurer la certitude que la déscolarisation ne la privera pas pour autant du bonheur d'avoir ses trois copines. Je suis convaincue qu'à la lumière de ces éléments, les parents de ses amies mettront à leur tour tout en oeuvre afin que le joyeux quatuor puisse continuer de se retrouver, et de partager des moments privilégiés ensemble: de manière constante et, pourquoi pas, inventive: en les intégrant à votre projet de déscolarisation, notamment, par la mise en place d'un certain nombre d'activités "scolaires" auxquelles ses amies pourraient participer. Pourquoi ne pas les charger de partager leurs leçons et leurs devoirs avec ta fille, de manière à ce qu'elle ait le sentiment d'une certaine "continuité" avec l'école? Tu vois ce que je veux dire? Bref, entrecroiser la déscolarisation de ta fille et la scolarité de ses copines, jeter un pont entre leurs voies d'apprentissage respectives.

Pour répondre à ta question:

"Quelles sont vos vécus vis à vis des copains-copines de vos enfants ? Est-ce facile pour vos enfants d'imposer leur desco ? Vos enfants se sentent-ils différents ?Vos enfants ont-ils des problèmes d'adaptation, parce qu'IEF, vous aussi ?"

... En toute honnêteté, compte tenu du jeune âge de mon fils, je suis incapable, pour l'heure, de pouvoir apporter une véritable réponse à cette question. A son âge, tout est (pour l'instant) plus simple. Lorsque nous passons devant une cour de récré, oui, je vois qu'il serait tenté de se joindre à la bande des enfants puisque il les voit en train de s'amuser, de courir en tous sens.... et voudrait en tout état de cause les rejoindre, pensant que l'école, "c'est ça". Je constate en tous cas sa perplexité, son envie, parfois même son regret (là j'admets que j'ai un pincement au coeur), et alors, je tente de lui expliquer que oui, l'école permet aux enfants de se retrouver, que lui aussi est à l'école, mais à la maison, patin couffin..... Par chance, mon fils n'est pas timide, au contraire, il est extrêmement sociable, ne craint pas la nouveauté et, se sentant finalement en totale sécurité, a tendance à s'envoler au devant des autres sans se poser la moindre question! Mais pour l'instant, il n'a que très peu d'amis: résidant en Limousin, qui n'est pas ma région natale, nous n'avons aucune famille à proximité (cousins et cousines éloignés, donc), peu d'amis avec des enfants, et très peu de lieux où les enfants peuvent se rencontrer. Il reste la garderie parfois, et certains clubs à partir de cette année (auparavant, c'est à dire avant l'âge de 4 ans, c'était niet!). J'ai d'ailleurs lancé un appel ici afin de pouvoir rencontrer d'autres familles en IEF ici, dans ma région, ou dans les régions mitoyennes, j'aurais souhaité, comme dans d'autres régions, mettre en place des activités tous ensemble, des ateliers chez les uns et chez les autres de manière à ce que les enfants se fréquentent, s'initient ensemble à tout un tas de domaines différents, et aussi dans le but de partager notre propre expérience avec d'autres parents mais hélas, il faut croire que dans le Centre et les alentours, nous sommes très peu, ou alors, très éloignés!
Pour l'heure, nous faisons avec (ou plutôt sans), je pense que nous allons tabler sur la garderie de temps en temps, des activités ludiques qui le placeraient au contact d'autres enfants de son âge etc.... Et après, lorsque viendront d'autres questions de sa part (si elles viennent!), nous tâcherons de lui expliquer davantage encore les motifs de notre choix. Et si d'aventure il exprime un jour le souhait d'aller à l'école, eh bien pourquoi pas? Je dois admettre que je regretterais bien tout ceci, et que je redouterai sans nul doute que les choses ne se déroulent pas bien (comme dans le cas de ta fille ou encore du fils de Meydey)... mais nul ne peut savoir. En revanche, ce dont je suis certaine, c'est que le plus important est de poser un choix, de se rendre au bout de ce choix... et de savoir également le remettre en question s'il le fallait! Tout un programme... de parents, en somme!

D'ailleurs, à propos de parents, je suis têtue, certes, mais je réitère ma question: que pense le papa de toute cette situation? Parfois, s'il y a un dialogue concerté entre tous les membres de la famille, cela peut également permettre d'avancer dans la réflexion, d'aborder les choses sous un angle différent et constructif. Et, pour ta fille, d'aborder ce nouveau chapitre de déscolarisation d'autant plus sereinement que toute la famille (papa et maman) abonde dans ce sens.

Qu'en penses-tu?

Bonsoir Paprika et Lolarose,
J'allais vous faire réponse quand j'ai obtenu la réponse que je recherchais, malgré moi.
Alors, parce que je suis un peu bouleversée, je vais vous faire une réponse courte et reprendrai ce message demain : La décision de continuer l'école à été prise, en concertation avec ma fille et mon mari.
Bonne soirée à toutes les deux et encore merci !
MG.

Bonjour Marie-Gabrielle,

Bon, si la décision a été prise de concert, en famille, c'est déjà une bonne chose! J'espère que la réponse que tu as obtenue "malgré toi" ne concerne pas quelque chose de plus grave encore. Dans tous les cas, bonne continuation à toi, et à ta fille, n'hésite pas à donner de temps en temps des nouvelles, d'accord? Et si tu as besoin de soutien, je crois que tu as compris qu'ici, c'est LE lieu où tu en trouveras. Idem pour des conseils, des partages d'expérience.

Bonne route!

Lolarose

Bonjour Lolarose,
Merci sincèrement pour ton soutien, cela me touche beaucoup !
Je viens te donner des nouvelles... Qui ont changées avec cette nouvelle semaine.
Ma fille ne va plus à l'école. Après une autre difficulté, rencontrée lundi, finalement nous sommes tombés d'accord sur la desco, à l'unanimité (sans regret pour ma fille, dans l'immédiat, car elle a pu constater à nouveau les limites de son établissement scolaire, ce qui l'a particulièrement refroidi !).
Je viens de retirer ma fille de l'école, mardi, et ai déjà fait partir les courriers légaux, aujourd'hui.
Voilà, ce coup-ci c'est dans un accord plus que défini que nous avons opté pour la desco.
La semaine dernière encore, j'étais habitée par des doutes très importants et inquiète quant à l'avenir de ma fille, sans les copines.
Aujourd'hui, elle se repose et fais des projets, plein de projets... Elle semble heureuse, finalement plus heureuse que je ne le pensais.
Nous avons travaillé hier et aujourd'hui et elle s'est remise à la desco avec une telle facilité que j'en suis encore ébahie !
Les choses se sont précipitées lundi, alors que la décision d'un retour à l'école avait été prise le dimanche soir, mais au final ce n'était pas la bonne décision et cette alerte de lundi nous a fait prendre conscience qu'effectivement la santé de notre fille était en jeu, encore plus que mes pires inquiétudes de la semaine dernière, et c'est sans regret, aucun, pour tous, que la desco devient notre mode de vie.
Quant à la réponse "malgré moi", non ce n'était pas grave, cela venait de ma fille, qui m'avait expliqué, dimanche soir, une de ses raisons pour rester à l'école (un manque d'assurance personnelle auquel je ne m'attendais pas) et qui était persuadée que l'école pourrait lui donner de la confiance en elle. Aujourd'hui tout cela semble avoir disparu, comme par magie... J'espère que nous aurons encore plein d'occasions d'en discuter et de travailler sur ce problème.
Lundi un évènement a tout fait basculer (ma fille a voulu tester son école (sur son initiative et sans me prévenir, ce qui m'a particulièrement étonné) et a simulé une situation qui n'a pas fait réagir, ce qui a eu un effet détonateur, sur elle et son père (moi, j'étais déjà malheureusement convaincue de la nécessité de la retirer)).
Nous reprenons donc l'IEF, avec confiance et bonne humeur (ces débuts s'annoncent parfaitement bons et j'espère garder de bons contacts avec ses copines de l'école (déjà une maman m'écris que ce sera avec plaisir, ce qui me rassure !).
Quant au soutien que je trouverai sur ce forum, je n'en doute pas et te remercie sincèrement pour cette aide précieuse !
Pour le partage d'expériences, nous avons décidé que nous ne prendrons pas les CPC (ce que nous faisions avant avec les Cours Legendre), nous allons travailler uniquement avec les livres du programme de l’Éducation Nationale, Internet, bibliothèques, visites et rencontres en tous genres, ateliers, fermes pédagogiques... et diverses activités en clubs (théâtre, musique, dessin), pour diversifier les apprentissages. Je ne manquerai pas de parler de ces différentes expériences sur ce forum.
Merci encore pour le soutien !
A bientôt Lolarose...
MG.

Bonjour Marie-Gabrielle,

Eh bien je vois que soudain, le brouillard s'en est allé, place à présent à une ECLAIRCIE prometteuse et c'est TANT MIEUX!

Je suis contente pour vous! Il n'y a plus qu'à vous souhaiter... bon vent: sur le chemin de la confiance et de l'optimisme retrouvés!!!

A bientôt, Marie-Gabrielle, et pleins de pensées positives pour ta fille,

Lolarose

Bonjour Lolarose,
Je te remercie sincèrement pour ce gentil message.
Je te souhaite un excellent week-end.
A bientôt... (Et encore merci pour ta gentillesse et ton aide !)
MG