Besoin d'aide svp

Bonjour

Je rencontre un soucis avec mon enfant de 3 ans et demi, qui depuis peu me fait de veritables angoisses à l'idée de se rendre à l'école.

C'est une petite fille très intelligente et qui à toujours aimé le contact avec les autres,mais son petit copain a déménagé ,un autre ne vient plus ou presque et la maitresse a changé en janvier.
Je crois que ça ne passe pas avec la nouvelle maitresse. Comme son petit groupe a eclaté elle se retrouve un peu seule du coup, surtout qu'elle etait malade tout le mois de fevrier presque, elle a enchainé angine et scarlatine ...


Ce matin elle a pleuré pendant une heure, a ne plus savoir s'arrêter, c'est la première fois qu'elle me fait ça, même pour son entrée en crèche ça n'est jamais arrivé. C'etait tout le contraire,on me disait toujours qu'elle n'aurait aucun mal ,ce qui est le cas, sa rentrée en petite section cette année s'est faite sans aucun pleurs ni soucis.


Je ne sais plus quoi faire, j'ai l impression que la maitresse du fait qu'elle débute, s'y prend mal avec ma fille, ce matin elle a pleuré pour la première fois, ça m'a tordu le coeur et le mot est faible, pendant une heure elle n'a cessé.
La maitresse m'a parlé apres l'école, je l'ai trouvé un peu alarmiste en disant devant ma fille qu'elle n'a fait que pleurer et qu'elle ne peut pas s'occuper que d'elle, qu'elle ne va pas vers les autres, que les clans sont formés et que ça ne va pas aller en s'ameliorant en gros, qu'il fallait qu'elle soit pus presente, c'est sympa de me le faire remarquer mais elle m'a tout fait ce mois niveau bobos et la maitresse n'est la que depuis a 1 mois et demi, bref ... je ne comprend plus la...


Je tend vers une nouvelle solution qui est de faire l'ecole à ma fille à la maison ,car je sais qu'elle est tres sociable et n'a jamais eu aucun soucis que par la suite elle n'aura pas de mal à s'inserer , la elle se retrouve dans une situation delicate et je sais qu'elle ne fait pas de comédie. Je n'ai pas envie de la degouter de l'ecole,d'autant plus qu'on va lui faire passer des test pour evaluer son niveau,car on pense à une precocité.


Merci à ceux qui m'ont lu ... j'ai besoin d'être éclairée sur mes choix actuellement,de savoir ce qui serait le mieux pour elle avant toute chose. On me culpabilise énormément sur la socialisation qui ne se fera pas de la même façon à la maison mais elle était bien pus sociable lorsqu'elle etait à la maison, elle apprenait bien plus, la j'ai même le sentiment qu'elle régresse, elle n'apprend rien, pour elle l'école est devenue l'endroit à éviter . Elle est hyper sensible, prendra pour agression une bousculade qui fera rire d'autres enfants. Je ne sais pas si la confronter si jeune à tout ces carcans qu'on nous impose est la solution. Ou à l'inverse si lui éviter ce genre de confrontations lui portera préjudice tôt ou tard.

Toute notre vie on suit ce processus d'integration mais est on plus heureux au final? Je me pose sérieusement la question,ce qui m'a fait réflechir, le seul interêt pour la maitresse que ma fille intègre un "clan" ...
Si petits et deja dans des moules.

Bonjour.
Tout d'abord je suis choquée par l'attitude de la maîtresse... Comment peut-elle ainsi condamner, alarmer votre enfant... Votre petite fille n'a-t-elle pas le droit de pleurer ses amis partis ? Car peut-être le chagrin est-il important dans le coeur de votre enfant si elle est hypersensible... Le temps et quelques mots l'aideraient alors... Une attention de la maîtresse, un peu de compréhension, certaines activités proposées aux enfants pour renforcer le groupe classe. Enfin, elle a seulement 3 ans 1/2 !

Quelle est la solution pour votre enfant ? Les deux choix ont leurs avantages et leurs inconvénients...
Maintenant, la seule chose que je peux vous dire, c'est que certains enfants peuvent effectivement s'éteindre et perdre confiance en eux en restant à l'école... Le moyen de l'éviter? Descolariser peut-être ou tout au moins rester vigilant et ne pas accepter qu'on colle une étiquette à l'enfant en question, prendre en compte les besoins d'apprentissage et l'hypersensibilité sans imaginer que nous sommes des parents hyperprotectionnistes comme certaines personnes mal informées l'imaginent. Oui, certains enfants sont plus sensibles que d'autres et s'il ne s'agit pas de les couper du monde, de les mettre dans "une boite", il faut tout de même en tenir compte.
Bonne réflexion à vous !

bonjour

je vais vous donner mes ressentiments, tout d'abord la maîtresse craint un max cette pauvre petite puce avait un énorme chagrin et la maîtresse n'a même pas été capable de la réconforter c'est pas cool çà
de plus l'instruction n'est pas obligatoire avant 6 ans donc vous pouvez toujours la garder chez vous jusqu'à ses 6 ans et retenter en CP à moins que vous y preniez goût comme chez moi et que vous vouliez continuer
pour ma part je ne savais pas que l'école n'était pas obligatoire sinon il y a longtemps que j'aurais sauté le pas nous c'est notre première année mes enfants ont 10 et 11 ans. Et on s'éclate plus qu'avant car c'était disputes sur disputes à la maison et depuis qu'on fait l'instruction en famille il y a moins de disputes

en ce qui concerne la socialisation moi aussi j'entends çà mais à vrai dire je me fous totalement de ce que les gens pensent de moi tant que c'est légale et que mes enfants sont bien c'est le principal pour moi

voilà j'espère avoir répondu à vos questions

à très bientôt

stéphanie

Bonjour Evaetcie,

Au vu de votre post, cette nouvelle maîtresse ne me semble pas à sa place en petite section (pour quelque raison que ce soit !). Si vous avez la possibilité de garder votre fille, je pense qu'elle restera et continuera de devenir de plus en plus sociable en étant dans un milieu sécurisant qui lui permette de se sentir à l'aise pour aller vers les autres, ce qui ne semble pas devoir être le cas au vu du traumatisme que lui fait apparement subir cette enseignante, ce qui risque fort de la replier sur elle-même.
J'ai moi-même sauté le pas de l'instruction à domicile en faisant connaissance d'enfants en IEF parfaitement sociables et même ayant beaucoup plus de facilité de contacts et de naturel dans ceux-ci que beaucoup d'enfants scolarisés et passant une bonne partie de leur temps avec une seule classe d'âge : la leur ! Mais cela dépend aussi du caractère !
De plus, à l'âge de votre fille, vous pouvez faire tranquillement l'expérience de l'IEF sans contrôles et voir ce qui vous conviendra quand elle atteindra l'âge de la scolarité obligatoire. Il est vrai que si après les tests elle s'avère effectivement précoce, l'école, telle qu'elle est, pourrait ne pas lui convenir.
En vous souhaitant plein de bon temps et de découvertes avec votre puce !
Cordialement.

Pour ma part, je n'ais rien contre les enseignants, et oui cette maitresse n'a pas l'air d'etre à la bonne place ... Si seulement les enseignants pouvaient choisir un peu plus, et disposer de plus de moyens ... enfin, bref, l'Etat prefere supprimer des postes !

Faut pas s'inquieter, et vous devriez tenter d'instruire votre enfant à la maison. Elle n'a que trois ans !

Mon fils est devenu plus sociable depuis qu'il a quitté l'école, pour lui l'ecole c'etait, je cite " Un grand cirque, où tout le monde est tout le temps stressé "

Il est Hyperactif, et precoce.

N'hésitez pas ! et écoutez votre coeur de mère !

Je me permets de prendre part à la discussion... nous venons de faire le choix d'instruire notre fils à la maison. Poly allergique sévère, asthmatique et eczémateux, c'est un petit garçon très très sensible, scolarisé cette année en CP avec un dragon (reconnue par ses collègues comme telle ).
Cette année nous avons beaucoup parlé avec lui, on l'a encouragé, on a été convoqués par la maîtresse qui nous a tout d'abord demandé des garanties juridiques pour l'accueillir dans sa classe !! Pour nous dire enfin qu'il serait en échec scolaire permanent , tout en nous assurant qu'il était intelligent mais bon voilà quoi... elle a un programme à suivre et il n'entre pas dans les cases du programme...
C'était important pour nous l'école : socialiser ce petit garçon "différent" et qui allait à l'école régulièrement pour la première fois de sa vie... c'est ainsi que l'on voyait les choses.
Le résultat est une catastrophe:( ... maladies à gogo, jusqu'à hospitalisation, perte de poids... rejet de la part des autres enfants... il a fini par dépérir. C'est un enfer. Nous aurions dû voir avant, nous étions obsédés par cette pseudo socialisation qui au final est une cuisante expérience pour lui. Mais surtout, effectivement, nous aurions dû bien plus tôt écouter notre intuition...
Nous avons décidé de l'instruire à la maison et depuis cette décision collégiale, il a repris goût à la vie. Il était temps. Je m'en veux tellement d'avoir autant tardé...
Pour l'avoir vécu si gravement, oui il faut s'écouter et faire confiance à nos enfants et à votre petite voix intérieure:)... Bon courage à vous et votre puce.

Bonjour Eva

Je rejoins le témoignage des autre mamans, écoutez-vous et faites ce que vous avez à faire pour votre fille.

Moi-même je regretterai toujours de ne pas l'avoir fait pour mon fils de 4 ans y'a quelques années. Pourquoi ? La socialisation, la peur du qu'en dira-t-on, etc, pfft, j'aurais mieux fait de m'écouter.
Encore aujourd'hui, il est en 5ème, il manque de confiance en lui (bien que là ça va mieux) parce qu'il est tombé sur des maîtresses qui voulaient le mettre dans un moule et ne supportaient pas sa lenteur : voilà son grand défaut ( que c'est horrible ).

Eh oui ! Nous sommes un peu nuls, les parents !
Nous faisons naître des êtres humains sensibles et non pas des robots qui sont tous les mêmes et qui rentrent bien dans les cases !!!!!!
Tant pis !

L'école n'est obligatoire qu'à partir de 6 ans mais ... : dès l'instant que vous avez inscrit votre enfant , celui-ci est comptabilisé dans les effectifs , même en maternelle .
Je vous conseille donc de faire une déclaration en règle auprès de l'école si vous ne voulez pas que le chef d'établissement signale son absence à l'inspection académique .
C'est bête puisqu'il ne peut y avoir de contrôles avant 6 ans , mais c'est comme ça .
Par contre , ça ne doit pas vous empêcher de faire l'IEF si vous estimez que c'est le bon choix .
Mieux vaut simplement prévenir que guérir , surtout si la maîtresse ne semble pas très "ouverte" d'esprit .
Quand ça n'allait pas très bien en GS , la remplaçante de la titulaire alcoolique de mon fils m'avait précisé ce point administratif ( style gentil conseil , mais menace sous-entendue ) parce que j'avais osé retirer mon fils de l'école l'après-midi ( sieste jusque 15h30 au mois de mai en dernière année de maternelle , faut pas exagérer ! ) ... ce à quoi j'avais répondu qu'il faudrait être gonflé pour lancer une procédure avec tout ce qui s'était passé en cours d'année avec la maîtresse ( et que la directrice couvrait pour ne pas faire de mauvaise publicité à son école si bien cotée ) ... ça n'a pas été plus loin ( parce que j'avais du grain à moudre ! ) .
L'IEF est votre droit , mais votre enfant étant maintenant comptabilisé dans les effectifs du rectorat , mieux vaut être administrativement irréprochable ;o)

nympheas a écrit:

Je vous conseille donc de faire une déclaration en règle auprès de l'école si vous ne voulez pas que le chef d'établissement signale son absence à l'inspection académique .

Il ne s'agit pas de déclarer l'instruction en famille, mais de signaler que l'enfant n'est plus scolarisé dans cet établissement. Il peut être judicieux de citer le premier alinéa de l'article L131-1 du code de l'éducation et éventuellement, bien que l'enfant ne soit pas concerné, le premier alinéa de l'article L131-2 de ce même code (http://laia.asso.free.fr/oblsco.html). Il ne faut en aucun cas faire une déclaration d'instruction en famille ; si l'absence de l'enfant de moins de 6 ans est signalée à l'inspection académique, la famille n'aura qu'à rappeler à l'inspecteur d'académie que l'instruction n'est pas obligatoire avant l'age de 6 ans et qu'il a été demandé à ce que l'enfant soit radié des listes de l'école à telle date.

Bonjour ou Bonsoir à toutes!

Deja un grand merci pour vos réponses qui m'ont conforté dans mon idée , je me pose toujours de nombreuses questions et je me demande même si je suis normale,j'ai l'impression d'être un ovni, j'ai l'impression que de vouloir ce qu'il y a de mieux pour mon enfant me fait passer pour une mère indigne et non conforme. C'est pas évident.Vraiment pas.

Alors pour donner une suite à cette histoire,la voici :
Suite à une multitude d'infections, ma fille s'est retrouvée avec deux enormes ganglions dans le cou, ce qui nous a retourné, on a vécu dans l'angoisse pendant un mois,car on ne savait pas ce qu'il se passait et je vous laisse deviner les questions qui sont venues à moi.
Suite à cela notre fille est restée un mois à la maison, ne voulant plus provoquer une enième infection et faire gonfler d'autant plus ses ganglions qui ont par chance, degonflés petit à petit, nous avons décidé de lui éviter les contagions potetielles. Nous avons su ensuite que sa scarlatine etait à l'origine de ses ganglions qui ne degonflent pas si vite et ceux ci vont mettre du temps encore à partir totalement.

Bref, mon mari et moi avions écrit un courrier à l'école pour justifier son absence prolongée, en expliquer le pourquoi ainsi que leur faire savoir à quelle date elle serait de retour.

N'ayant pas de nouvelles je me dit qu'il serait bon que je téléphone à l'ecole et m'entretienne un peu avec la maitresse pour parler de son retour à la rentrée,pour ne pas arriver comme une fleur ce jour la.
Avec mon mari nous avions décidé de tenter une dernière approche. Mais la je crois que l'on vient de me donner le coup de grâce.

J'appelle donc et la maitresse me parait tres froide, très méprisante,je me dit au cours de ce tres bref entretien qu'elle est sans doute occupée. Puis je lui demande si ils ont bien reçu notre courrier vu la tournure de la conversation, elle m'annonce que non... je lui demande si elle en est bien certaine. Helas oui elle en est certaine.

Je raccroche apres lui avoir annoncé le retour de ma fille et surtout lui avoir donc expliqué ce qui etait ecrit dans cette lettre,qu'elle n'est pas venue car elle etait vraiment malade ,que nous etions morts d'angoisse et non pas parce qu'elle avait eu un "mauvais depart avec ma fille.
Ok..merci d'avoir prévenu,c'est tout.. je raccroche,mais je reste pleine de questions.

Je trouve cet entretien gênant,je n'ai non seulement pas eu de réponse mais me vient à ce moment la seulement une question "si elle n'a pas eu ce courrier, pendant un mois elle ne s'est donc pas posée de question de son côté, avec l'equipe educative?"

Je décide téléphoner une nouvelle fois, pour demander tout de même si le retour de ma fille ne pose pas de problème car c'est clairement le sentiment que j'ai eu et je tombe sur la directrice par interim, c'est à dire une instit de grande section qui remplace la directrice en maladie depuis le mois de fevrier.
Je lui demande si ils n'ont pas eu ce fameux courrier, et la , je suis passée pour une grosse menteuse, car non ils n'ont rien eu (????????) et ??? En gros c'est "et donc madame que voulez vous que j'y fasse" , j'insiste parce que j'ai horreur d'un truc,c'est la mauvaise foi. Je lui répete que c'est bien etrange,mais soit.. je lui demande alors pourquoi ils n'ont pas cherché à savoir ce qu'il se passait. En reponse j'ai eu "mais madame c'est pas à nous de téléphoner" .. Je lui explique (encore,car elle est soit bouchée soit me prend pour une menteuse) que j'avais envoyé ce courrier et elle me dit alors que je n'avais qu'à téléphoner. Je lui REEXPLIQUE que j'etais persuadée qu'ils avaient reçu ce courrier, réponse "ben vous auriez mieux fait de telephoner" .. alors je dois encore me confondre en explications, je lui exprime que je souhaitais me couvrir par un courrier, car tout y etait expliqué et que les parole s'envolent mais les ecrits restent.
Bref ,vachement passive l'instit,j'avais surtout l'impression de la faire caguer en long large et travers.

Ensuite elle me fait un bel hors sujet en me disant que j'avais vexé la maitresse de ma fille...oui... vexé et blessé , parce que je lui ai dit que c'etait depuis son arrivée que ma fille n'aimait lpus se rendre à l'ecole. Chose tout à fait vraie... mais ce qu'elle a oublié de dire c'est que j'avais souligné que son arrivée concordait de ce fait avec le depart de son ancienne maitresse... 1er changement,puis le démenagement de son petit copain, et l'absence tres prolongée d'un autre tres bon copain..qu'elle s'est retrouvée du jour au lendemain "larguée" dans un nouvel environnement et sans plus jamais revoir son copain qu'elle attendait tout les matins pendant 4 mois.

Je lui dit que si on fait dans l'emotionnel on ne va plus en finir et que j'aimerais qu'il en soit alors de même avec mon enfant qui n'a que 4 ans elle et pas 26 comme sa maitresse... c'est le monde à l'envers. Pauvre maitresse...

Ne sachant plus vers quoi se tourner elle me dit que la presence irreguliere de ma fille est le probleme majeur de sa non envie de reintegrer sa classe.

La je m'etouffe, j'ai une goutte sur la tempe et je manque de devenir mal polie.
Elle rajoute qu'avant que sa nouvelle maitresse n'arrive elle etait trop irreguliere dans ses presences pour s'integrer.. je m'etouffe à nouveau et la je ne peux pas admettre, car ce n'est tout simplement pas vrai. Oui je ne la mettais pas tout les jours mais jamais,avant ce moment la,elle n'a rencontré ne serait ce qu'un petit pb d'integration, au contraire elle pleurait pour venir et voir ses copains,que son ancienne maitresse ne m'avait jamais fait part de quoi que ce soit et je lui demande si elle a de bonnes transmissions au sein de son ecole parce que je vous jure que ça me fout hors de moi. Ca me fout hors de moi que sous pretexte d'une pseudo solidarité entre collegues on bousille les chances d'un enfant.


Bref je raccourci c'est long.
Elle finit par me dire qu'elle ne sait pas quoi me dire..super
Des transmissions,excusez moi le mot,mais de merde ,aucun suivi, voila je suis ecoeurée,parce que je vous assure que j'ai une petite puce en or et qu'elle est pleine de potentiel,qu'elle aime la compagnie des autres enfants...

Si je parle d'ecole à la maison on me regarde avec des yeux ronds et interrogateurs, alors à trop vouloir bien faire on fait mal? C'est moi qui ne suis pas normale?

Tout d'abord je suis désolée de la réaction de l'école... D'autant que vous avez parfaitement raison : s'il faut prendre en compte la susceptibilité/sensibilité de la maîtresse, pourquoi ne pas prendre en considération une toute petite fille ?

Quant à l'instruction en famille, oui, certains ne comprendront pas. Les personnes "étrangères" (hors entourage) acceptent souvent mieux... Certains ne se posent pas de questions, c'est leur problème. Je suis une "ovnie" pour certains car je refuse les fessées et instruis mes enfants. Cela ne me laisse pas de glace, surtout lorsque je me sens rejetée par mon entourage. Mais je suis avant tout maman et comme tu le disais tout à l'heure, pourquoi tiendrais-je uniquement compte de ma sensibilité ? Ceci dit, les enfants peuvent également souffrir de ces attitudes. Alors, ce n'est pas nous qui sommes anormales. Ce sont simplement les personnes qui n'essaient pas d'envisager une autre possibilité, de comprendre qui manquent d'ouverture d'esprit.

Désolant en effet la réaction de cette école.
Malheureusement à vous lire on peut se demander comment cette enseignante compte-elle accueillir votre fille? En l'intégrant ou en l'a laissant de coté?!?!

Il y aura toujours des personnes qui vous diront que vous ne faîtes pas bien ceci ou cela. C'est souvent parce que nos choix leur montrent une autre façon de faire qu'ils ne soupçonnaient pas, et cela les déstabilise et/ou les agace. Heureusement comme le dit Lysasys il y en aura d'autres plus ouvert qui vous soutiendront.
Mais au final vous êtes la seule à savoir ce qui est bien pour votre fille, alors faîtes vous confiance et suivez votre instinct!!

Bon courage!!

Je recommande de toujours envoyer les courriers adressés à l'Education nationale en recommandé avec avis de réception.

Il serait souhaitable de rester dans un registre de langue correct. Je comprends ta colère, mais nous sommes ici sur un forum public de l'association LAIA et non dans un salon privé. Merci de ta compréhension.

Si le choix de l'instruction à domicile est fait, peut-être serait-il temps pour vous de rencontrer d'autres familles non-scolarisantes pour retrouver sérénité et assurance dans ce choix légal et légitime, mais encore peu commun. Voir : https://laia-asso.fr/Groupes-locaux/.
A noter qu'un enfant de trois ans et demi n'est pas concerné par l'obligation d'instruction et qu'il peut être déscolarisé sans pour autant opter pour l'instruction en famille quand il aura 6 ans. L'instruction à domicile n'est pas un choix définitif : une rescolarisation est toujours possible, quel que soit l'âge de l'enfant.

Merci pour vos réponses, désolée karine j'aurais du me modérer un peu plus mais je suis toujours en colère, je ferai attention à l'avenir.

J'avais justement fait des recherches grâce à cette association et j'ai pu "integrer" un reseau yahoo de ma région, j'avoue que je n'ai pas eu le temps de prendre encore contact avec les membres de ce reseau.

J'hésite encore car je me sens coupable de faire ce choix, j'ai sincèrement l'impression d'être anormale.
J'avais parlé à la maitresse de la descolarisation et on me l'a presque reproché, en me faisant comprendre que ce n'etait pas rien ...

J'en ai un peu assez , j'ai toujours voulu faire au mieux pour mon enfant mais je me demande si je n'en fais pas trop quand je vois d'autres parents qui sont totalement capables de laisser leurs enfants en periscolaire matin et soir, à la cantine le midi et le reste de la journée à l'école..sans aucune angoisse ou sans autre questionnement sur le bien être de leur enfant. J'ai la chance de pouvoir m'occuper de ma fille mais ce n'est pas simple pour autant.
Les personnes travaillant à l'exterieur font de cette coupure, une journée qui est consacrée à leur travail et le soir ils retrouvent leur famille.
Moi j'essaye d'apporter le maximum à mon enfant et ça me coûte beaucoup d'energie et je n'ai pas non plus l'impression que les gens se rendent compte de l'investissement que cela me demande.

Bref,je vais encore réflechir, vos mots sympas m'ont fait du bien en tout cas!

Bonne journée.

Evaetcie a écrit:

J'avais parlé à la maitresse de la descolarisation et on me l'a presque reproché, en me faisant comprendre que ce n'etait pas rien ...

Tout choix éducatif est important et doit être pensé et fait dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Que l'on choisisse de scolariser en présentiel ou d'instruire à domicile, il est toujours indispensable de bien réfléchir, tant au choix de l'établissement qu'à la pédagogie mise en oeuvre, car cela engage fortement la vie quotidienne de l'enfant dans un premier temps, puis influence parfois grandement son avenir. Choisir un mode d'instruction sans y avoir réfléchi préalablement est quelque peu irresponsable, indépendamment du choix fait.

Tout à fait et c'est bien pour ces raisons que j'ai du mal à me décider.
J'ai seulement l'impression que l'instruction à la maison choque plus qu'on ne l'imagine.

"J'ai seulement l'impression que l'instruction à la maison choque plus qu'on ne l'imagine."

Cela dépend vraiment des personnes en question... Plus l'enfant est petit, plus cela peut être entendu.
Maintenant j'ai envie de dire "est-ce juste de prendre sa décision uniquement parce que ça choque d'autres personnes ? " Et bien, moi, ça me choque lorsque l'enfant va mal à l'école et qu'on l'y laisse. Si je ne suis pas la seule maman non sco à le penser, cela n'empêche pas des mamans scos de laisser leur enfant dans le circuit classique. Ceci étant dit, non pas pour influencer qui que ce soit, mais pour démontrer qu'on peut toujours choquer quelqu'un.
Ceci dit, oui, ce regard peut être difficile à vivre et il est important de peser les pours et les contres avant de se décider. Pourquoi pas en réalisant une liste où chaque point est répertorié?

Je suis tout à fait d'accord avec toi Lysalys. J'ai eu assez de regrets pour mon fils.